Astérix, tome 13 : Astérix et le chaudron

Un de mes Astérix préférés ! Tout comme le tome précédent, la potion magique, ne peut aider en rien nos irréductibles gaulois qui doivent trouver de l'argent ! Une mission bien difficile à l'image de la société actuelle ! Tantôt braqueurs de banque, tantôt piètres mendiants (attitude que l'on connaît rarement d'Astérix), ou même comédiens ! Sauront-ils remplir le chaudron ?
Les situations sont rigolotes et révélatrices de l'époque où elles sont été écrites ! Malheureusement cet opus est assez peu connu, alors qu'Astérix était en plein succès, mais reste très original et captivant

Pour le coup, il m'avait moins fait rire que les autres : pour une fois c'est Astérix qui se prend une baffe, il est banni du village, et le chemin sera dur pour retrouver les sesterces qu'il doit au chef du village avare qui lui avait demandé de garder son chaudron contenant un trésor. Mais j'étais un gamin à l'époque, et depuis que je suis mentalement un petit vieux, je me rends compte que c'était un album qui cherchait un peu à se démarquer des autres : les pirates ne veulent plus écumer les océans depuis leur dernier naufrage, Astérix est en mauvaise position, et ce tome-ci a une chute imprévisible, le tout toujours dans le même esprit et avec la même qualité. S'il y en avait un à conseiller, ce serait peut-être celui-là.

Par toutatis, c'est l'honneur d'Astérix et de son village qui sont en jeu ! Car c'est le contenu d'un chaudron placé sous la garde d'Astérix qui a disparu...et ce contenu, c'était des sesterces, beaucoup de sesterces ! Pour réparer cette tragique faute, Astérix, assisté d'Obélix, qui n'a pas voulu lâcher son copain dans ces moments difficiles, va multiplier les initiatives : le commerce, le pari, l'attaque d'une banque, tous les moyens sont bons pour remplir de nouveau ce chaudron ! Tout se finira, comme toujours, par un grand banquet : c'est donc que l'issue de cette aventure sera une nouvelle fois heureuse pour nos gaulois préférés. L'honneur est sauf !

J'aimais bien cet album quand j'étais jeune, mais la lecture quelques années plus tard ne m'a pas autant emballé. Astérix est confronté au redoutable défi de gagner de l'argent et il est prêt à braquer une banque pour ce faire, ce qui ressemble quand même assez peu aux valeurs de nos héros. Il y a sans doute une critique du mondes affaires dans cet album, mais on y perd nos deux héros et tout ce qui fait qu'on aime les deux compères.

J'ai aimé mais sans plus cette aventure de nos deux amis. L'idée était intéressante : Astérix est banni du village pour avoir failli à une mission qu'on lui avait confié : surveiller un chaudron plein d'argent.
L'objectif de l'aventure est donc la suivante : nos deux amis vont devoir essayer de gagner de l'argent et le remplir à nouveau pour pouvoir regagner le village et sauver son honneur.

Si quelques passages m'ont fait sourire comme la vente des sangliers ou la rencontre avec le contrôleur des impôts, j'ai trouvé les gags moins nombreux, l'intrigue prévisible et surtout quelques actions d'Astérix et d'Obélix dont je me serai bien passé : le braquage de la banque notamment...

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Nous voici plongé dans le monde impitoyable de l'argent ! Un chef de village voisin souhaitant se soustraire à l'impôt romain, confie un chaudron rempli d'argent à nos Gaulois. Astérix qui a la tâche de le conserver, se le fait voler dans la nuit. Il est alors banni du village et doit réparer sa défaillance. Pour cela, il doit par tous les moyens gagner de l'argent. Même si l'album est moins drôle que les autres, il est plaisant à lire.

Voici un nouveau défi pour Astérix et son copain Obélix : ils doivent gagner de l'argent, une première ! le commerce de sangliers, les paris sur les courses de chevaux, le braquage de banque… Ils auront tout essayé avant que la ruse d'Astérix ne les tire une fois de plus d'affaire !
Un scénario qui sort un peu de l'ordinaire : pour une fois, les gaulois vont devoir affronter la "vraie vie"

Un curieux album, complexe, où l'argent roi est le noeud du problème: toujours de l'humour, mais le mercantilisme et l'avarice ressortent plus que la gentillesse ici. Un très bon album, plutôt destiné aux adultes (comme d'autres par ailleurs: la zizanie, le devin par exemple sont aussi selon moi de cet acabit). A connaître comme tous les albums de nos fiers gaulois (du moins tous ceux du duo Goscinny - Uderzo, nostalgie oblige).

Le scénario me semble plus pauvre que d'habitude. On verra Astérix et Obélix essayer de s'enrichir en tentant d'exercer divers métiers.

Dans ma relecture de cet album avec mes enfants j'ai été étonnée de si peu m'en souvenir alors que je connais bon nombre d'autres aventures du petit gaulois par coeur. Il semble que je l'aie très peu lu enfant, et au vu du manque inhabituel d'enthousiasme de mes fils de 4 et 7 ans, j'ai compris que cet album s'adressait somme toute assez peu à la jeunesse : un début douloureux et difficile à encaisser avec le bannissement d'Astérix, pourtant icône de probité (ça veut dire quoi être banni maman ? Et pourquoi il pleure ?), peu d'aventures rocambolesques, un rythme plutôt lent - à l'instar de Astérix et Obélix qui traînent leur désespoir - et surtout un dénouement difficile à comprendre impliquant les impôts, des magouilles financières et un gaulois bien malhonnête.
Non, malgré son vernis habituel de goguenardise ce n'est pas un album pour les enfants !
En revanche je l'ai pour ma part redécouvert avec plaisir, et tous les sous-entendus et le second degré qui m'avaient échappé enfant m'ont sauté aux yeux. Cet album décrit et dénonce avec finesse le rapport à l'argent de notre société, avec un clin d'oeil bien malicieux lorsqu' Obélix suggère de raconter leurs aventures et qu' Astérix lui rétorque que ça ne marchera jamais !