Le philosophe qui n'était pas sage

Comment expliquer cette réticence à adhérer sans réserve à la proposition : un genre de fiction sociolo philosophique bien troussée, très démonstrative et cocasse parfois... trop pensée dans le style : je vous ouvre les portes de la connaissance ( on entend presque la chose à la lecture )...il y manque pourtant la profondeur romanesque et la vraie poésie, même si ça se lit facilement et avec interet.
Point.

Sandro souhaite se venger de la mort de son épouse. Il part donc en Amazonie dans le seul but de faire souffrir la tribu responsable selon lui de ce drame.
Déjà, l'idée de base est peu crédible. Passons.
Ensuite, même si les intentions de l'auteur sont louables, nous faire comprendre que notre société prend une forme saugrenue qui nous empêche d'être réellement heureux, la lecture est lente, laborieuse et trop simpliste.
C'est bien dommage car la morale est intéressante et vaut le détour.

J'avais lu "les dieux voyagent toujours incognito" et "l'homme qui voulait être heureux" que j'avais assez aimé, mais j'ai beaucoup moins apprécié cette lecture, parce que je l'ai trouvé répétitive par rapport aux précédents ouvrage. Mais je ne pense pas qu il soit moins bien, simplement j'avais lu les autres avant ! En effet, le schéma narratif est assez semblable dans chaque livre. L'auteur écrit un roman initiatique où le personnage principal rencontre un autre protagoniste qui va changer son existence et l'aider à mieux vivre.
Je peux néanmoins vous conseiller un livre de Laurent Gounelle. Surtout si vous êtes à un moment clef de votre vie où vous avez besoin de bonnes ondes, de retrouver la motivation, de comprendre que vous êtes capable. Selon votre personnalité, je vous conseille de lire les résumés et de rechercher quel univers vous correspondra le mieux.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Pas mon préféré de cet auteur mais intéressant tout de même

Assez déçu parce roman de Gounelle qui ne vaut pas son premier.

Avec un a priori très positif sur Laurent Gounelle, découvert grâce au roman Les dieux voyagent toujours incognito, je me suis lancée dans cette lecture.
Je n'y vais pas par quatre chemins, je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire. Je me laisse habituellement facilement emportée dans un univers ou une intrigue, même quand il s'agit de mondes parallèles ou fantastiques ! Mais là, je n'ai pas été convaincue. J'ai trouvé peu crédible le scénario. L'histoire et l'affrontement des deux visions est réalisée de manière artificielle.
Si la réflexion est intéressante, puisqu'en manipulant la tribu amazonienne, peuple heureux par excellence, connecté à lui-même et à la nature, l'auteur donne une nouvelle vision de notre société de consommation, l'habillage littéraire, lui, est trop lourd. La confrontation de deux civilisations a lieu dans un cadre peu crédible : un philosophe souhaite rendre, par vengeance, tout un peuple malheureux, et y arrive, grâce à des stratagèmes me laissant un peu pantoise (créer la jalousie, la peur, inciter à la violence). La tribu se laisse bernée de manière bien facile... Elle parait trop naïve pour qu'on y croit vraiment. En fait, les rapports entre les deux civilisations et le scénario qui découle de leur confrontation est simpliste.
Pour finir, la fin arrive tout à coup rapidement, laissant un goût d'inachevé, alors qu'il y a par ailleurs des longueurs.
Bref, j'ai un avis mitigé sur cet opus.

Alors là, peut-être que c'était la lecture de trop, mais je pense que je n'aurais de toute manière pas aimé ce roman même si je l'avais lu à un autre moment. Ici encore, le personnage principal n'est pas forcément celui que l'on pense, sauf que cette fois on finit par franchement se focaliser sur un second, le chef des guides, qui décide qu'il va pourrir la bonne humeur et la soi-disant “naïveté” d'une communauté indienne.
lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/laurent-gounelle-3-oeuvres/
Lien : http://www.bizzetmiel.com/la..

Dieu sait que j'aime Gounelle....
Mais celui là.... J'ai pas trouvé le but. D'habitude il y a une sorte de morale, qui fat du bien, un but, un apprentissage de soi même. Mais là.... je suis restée sur ma faim. La fin ne m'a pas plu... je m'attendais à autre chose de plus développé.... Tout se joue dans les deux derniers chapitres....
Sinon ça se lit facilement, le fait que l'aventure se déroule en Amazonie est sympa.

très sympa

Disons que ... j'ai passé un bon moment, vite fait bien fait. Dans un premier temps j'ai trouvé que c'était "un peu facile" : le mythe du bon sauvage face à la société occidentale corrompue. Un peu rousseausite, soit.
Mais j'admire la capacité à décortiquer chacun de nos vices et le mécanisme qui conduirait de l'état disons "pur" à notre civilisation dite "cultivée", de consommation : créer du besoin d'avoir et le substituer à l'être, s'isoler de la nature puis des autres et même de soi-même, créer le sentiment de supériorité par rapport à l'autre, ne s'intéresser qu'à ce qui ne va pas etc.
Le narrateur a réussi un pervertir et à transformer complètement une société qui paraissait totalement hermétique et imperméable à toute perversion.
La fin me paraît cependant "à l'eau de rose" et bien optimiste pour le narrateur par rapport à tout le mal qu'il a fait, même s'il a été dépassé par les mécanismes manichéens qu'il a mis en place.