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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Brouillard Tombe sur Deptford ?
"Même si c'est une série que je continue à trouver inégale, j'avais vraiment apprécié le précédent et j'avais donc envie de retrouver à nouveau Ben et Lizzie pour une enquête inédite."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Une femme est retrouvée morte dans un quartier peu fréquentable et alors que Ben est appelé pour résoudre l'enquête, Lizzie se rend rapidement compte qu'un ami de sa famille pourrait bien être impliqué dans cette histoire sordide..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Dans les premiers opus, je trouvais que Ben manquait vraiment d'épaisseur et je suis contente de constater que depuis quelques tomes, ce n'est plus du tout le cas. Même si pour moi, il ne sera jamais comparable à Thomas Pitt, auquel je ne peux m'empêcher de le comparer puisque les romans d'Ann Granger sont presque calqués sur ceux d'Anne Perry, il m'est de plus en plus sympathique. L'enquête a également trouvé son équilibre ici, entre l'inspecteur et sa femme, l'intrigue, le dénouement, les nouveaux personnages, tout est plutôt bien pensé. Et pourtant, sans qu'il s'agisse d'un mauvais roman, je me suis indéniablement ennuyée. C'est plat, il ne se passe pas grand chose, on tourne un peu trop en rond. C'est le genre de roman policier, que je rencontre régulièrement, où les personnages se contentent de remuer un peu la boue, en attendant que la solution finisse par leur tomber dans le bec. Malheureusement, c'est loin d'être passionnant pour le lecteur."

Et comment cela s'est-il fini ?
"La quatrième de couverture nous présente l'auteur comme étant la "maitresse des récits bourrés d'intrigues hautes en couleur, et maniant le suspense comme personne" et il me semble que l'on est vraiment loin du compte sur ces points-là. Personnellement, je dirais plutôt qu'elle nous propose une enquête honorable et un récit divertissant grâce à ses personnages essentiellement, c'est qui est déjà pas mal."
Lien : http://booksaremywonderland...
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J'ai voulais essayer Ann Granger. La couverture m'a beaucoup plu. L'époque victorienne aussi, avec ses us et coutumes. Mais, le rythme de l'enquête m'est apparu trop lent. Je me suis un peu ennuyé, et ma lecture a un peu traîné en longueur. J'ai eu du mal à adhérer aux avancées des enquêteurs. Pas sûr que j'y revienne !
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J'ai préféré "Le témoignage du pendu", celui-ci est moins intéressant. Toutefois il se lit facilement. Rien de particulier à en dire, il ne me laissera un souvenir impérissable.
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C'est le 5ème tome des aventures policières d'un couple victorien Ben et Lizzie Ross. Ben Ross est inspecteur à la Scotland Yard tandis que sa femme Lizzie, fille de médecin, s'occupe de leur intérieur. Mais Lizzie, secondée de sa domestique Bessie, a tendance à se mêler des affaires policières de son mari, permettant souvent d'ailleurs de récolter des indices décisifs pour l'avancée des enquêtes.
Dans ce tome, une femme est retrouvée morte dans un quartier mal famé de Londres et, très rapidement, il s'avère que c'était une redoutable prêteuse sur gages. Parallèlement Lizzie est contactée par la fiancée de son « cousin » qui lui demande de l'aider car son frère Edgar Willings, étudiant en médecine, doit de l'argent à une certaine Mme Clifford. Quand les deux femmes accompagnées de Willings se rende à l'adresse de Mme Clifford pour négocier, ils tombent sur la police et la servante de cette dernière. Et le malheureux Willings est désigné par la servante comme celui qui a vu Mme Clifford en dernier.
L'enquête qui suit est classique, il n'y a pas de rebondissements incroyables ni de « Deus ex-machina » tiré par les cheveux. L'intérêt de la série n'est pas vraiment (du moins à mon humble avis) dans la résolution des meurtres mais plutôt dans la description de la société anglaise victorienne. Les personnages de Ben et de Lizzie permettent de s'introduire dans les différentes strates de la société, de côtoyer nantis et miséreux. C'est bien écrit, il se dégage un certain charme suranné et j'ai pris du plaisir à suivre les époux Ben et Lizzie Ross.
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Ce roman est agréable à lire.
Plus que l'intrigue et l'enquête c'est surtout la description de la société londonienne du XIXème siècle qui est intéressante. On y découvre la vie miséreuse du petit peuple londonien, tout autant que celle de la petite bourgeoisie, plus soucieuse de préserver son honneur que de s'inquiéter du sort de ses concitoyens.
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si côté intrigue, j'avais très vite découvert l'identité du coupable, je continue à beaucoup apprécier cette série et toute l'ambiance historique autour des héros!

Dans le Londres victorien, entre docks et salons de l'aristocratie, brouillard à couper au couteau, rats ou dorures, on passe de la plus sombre des misères aux plus fortunés, et si les soucis des uns et des autres n'ont rien à voir, c'est bien un meurtre qui va les relier.

Le corps d'une femme a été retrouvée, et c'est un proche de la famille de Lizzie, qui lui avait emprunté de l'argent, qui est accusé.
Comme à l'accoutumée, entre l'enquête officielle menée par Ben, et les agissements plus discrets de sa femme, l'enquête va avancer en duo, chacun son opinion et sa manière de faire avancer les choses !

J'ai beaucoup apprécié l'arrière-plan historique, de la peinture de la plus grande misère des chiffonniers, du travail des enfants, des indigents, aux convenances et crainte du scandale de la bonne société, c'est une vraie immersion dans la société victorienne, ses contrastes et sa violence sociale.

On découvre en particulier le quartier portuaire de Deptford dans le sud est de Londres, entre chantier naval à l'abandon et dockers cherchant du travail. ..

A lire surtout pour le contexte, l'ambiance et l'écriture , plus que pour une intrigue très prenante bien sûr !
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Je découvre cette auteure avec grand plaisir.

Bien que ce roman fasse partie d'une série, on peut le lire indépendamment des autres.
L'inspecteur Benjamin Ross et sa femme Elizabeth forment un couple sympathique et ils sont complémentaires.

Le récit est clair et le style impeccable. L'histoire est assez simple mais reste intrigante jusqu'au bout. Beaucoup de rebondissements dans une atmosphère sinistre à souhait et dans laquelle le brouillard joue un rôle de premier plan !

Une autre histoire, intelligemment conduite, se mêle à la première.
Des personnages bien décrits, aux caractères trempés, un humour discret, ces ingrédients s'ajoutent à l'ensemble pour former un polar solide et de facture classique.
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Par un soir de novembre, Harry Parker, docker de son état, fait une macabre découverte en se rendant à son logis. Sur un terrain vague de Deptford, il butte sur une femme. Pensant qu'elle est ivre, il la secoue mais se rend compte qu'elle est passée de vie à trépas.

Sous le choc, il prévient un agent de police non loin de là. le commissaire Phipps est dépêché sur place mais il préfère s'en remettre au Yard. le lendemain matin, l'inspecteur Ben Ross et son adjoint Morris se rendent donc à Deptford pour prendre les rênes de l'enquête.

Après les constatations d'usage, ils apprennent que la défunte, Mrs Clifford, est une prêteuse sur gages et que le dernier à lui avoir rendu visite n'est autre que le docteur Edgar Wellings qui avait recours à ses services pour éteindre ses dettes de jeu.

Wellings n'est pas un inconnu pour Ross puisqu'il est le frère de Patience, la fiancée du député Franck Carterton, un parent de son épouse Lizzie. Dunn, en apprenant cela, met en garde Ross : pas question que Lizzie vienne fourrer son nez dans l'enquête…

J'avais aimé Un intérêt particulier pour les morts et La curiosité est un péché mortel, lus respectivement en 2014 et 2015, commencé et terminé l'année 2016 avec Un assassinat de qualité et Un flair infaillible pour le crime puis repris cette série en 2017 avec le témoignage du pendu, il ne me restait donc plus qu'à découvrir le brouillard tombe sur Deptford qui attendait bien sagement dans ma PAL depuis un an déjà !

Comme vous le savez déjà, j'affectionne tout particulièrement les polars historiques qui pour cadre la capitale anglaise au temps de la reine Victorienne et dans ce genre, j'ai un gros faible pour le duo Lizzie et Ben que j'ai été ravie de retrouver pour leur sixième enquête et une nouvelle fois, le charme opère avec cette série qui me rappelle beaucoup celle consacrée aux Pitt écrite par Anne Perry, que j'adore !

Et une fois de plus quel plaisir de lecture que ces enquêtes classiques mais efficaces, tricotées avec talent par Ann Granger. Ce nouvel opus ne fait pas exception à la règle et de la première à la dernière page, j'ai été embarquée dans cette atmsophère so british que j'aime tant, portée par l'intrigue policière proposée par l'auteure, comme je le disais classique mais efficace, avec un suspens indéniable, des fausses pistes et des retournements de situation, ce qui ne m'a pas empêché de trouver le fin de mot de l'histoire avant le point final.

Comme dans les précédents volumes, c'est tour à tour Ben ou Lizzie qui nous narrent l'avancée de l'enquête et cette multiplicité de points de vue est toujours aussi bien maitrisée par l'auteure qui, grâce à ce subterfuge, rend le récit très vivant et nous permet de suivre Ben et Lizzie dans leurs investigations respectives.

Ann Granger sait également nous proposer un cadre historique de qualité, décrit à merveille les côtés sombres et hypocrites des moeurs de l'époque, la société bourgeoise pudibonde qui reléguait les femmes au rang de plante verte tout juste bonnes à se pâmer et à piquer des crises de nerfs, à la merci de leurs familles pour subvenir.

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Pour cette sixième enquête, Ben Ross n'a vraiment pas de chance. Vous me direz, la victime non plus, mais lui encore moins. Déjà qu'il apprécie modérément Frank Carterton, voilà qu'à cause de lui, Lizzie se trouve plongée dans une affaire de meurtre. Certes, pas tout à fait à cause de lui, mais Ben Ross a trouvé quelqu'un contre qui canaliser sa mauvaise humeur, il ne va pas se priver.
Frank, le neveu de Tante Parry, qui veilla (à sa manière) sur Lizzie orpheline, se marie avec la bien nommée Patience. Hélas, celle-ci est dotée d'un frère, Edgar Wellings, brillant étudiant en médecine et joueur malheureux. Il a des dettes ! Il a demandé à sa soeur si elle ne pouvait lui prêter l'argent légué pour sa dote. Patience est impulsive, elle est une femme de tête : elle ne cède pas ! Frank a une fiancée de valeur. Cependant, Edgar a contracté des dettes auprès d'une prêteuse sur gages, et celle-ci est assassinée peu après une « légère dispute » entre eux. Ce n'est vraiment pas de chance pour personne !
L'enquête mène Ben des milieux aisés aux bas-fonds les plus sombres. Si Patience et Edgar sont en bonne santé, ce n'est pas le cas de tous les enfants qui grandissent dans des masures insalubres, ou plutôt qui ne grandissent pas, car rares sont ceux qui parviennent à l'âge adulte. Britannia Scroggs avait six frères et soeurs, elle est désormais fille unique, à cause des accidents, des épidémies, ou de complications de santé. Elle-même travaille dur et son corps en pâtit.Il croise aussi un chiffonnier et sa petite fille, qui se faufile partout, avec des vêtements tout sauf à sa taille, pour trouver des affaires pour le négoce de son grand-père. Entre les très riches et très dépensiers, et les très pauvres, qui peut bien avoir réellement tué la prêteuse sur gages ? Qui avait le plus à perdre ? Pour revenir à Edgar, il n'avait pas mesuré les conséquences de ses actes pour l'avenir de sa soeur, compromettant son mariage, alors que ses tantes, apprenant ses dettes et les accusations qui pèsent sur lui, s'évanouissent à tour de rôle. Heureusement pour Franck Carteron, sa fiancée ne tient pas des soeurs de sa mère.
Le dénouement ne laisse pas d'être un peu amer, parce que quelque soit le milieu auquel appartient l'assassin, ses proches doivent subir les conséquences de ses actes.
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♫ J'étais tranquille j'étais pénard, j'me promenais dans la ruelle, quand tout à coup mon panard, a trébuché sur une morte pas belle ♪

Le docker Harry Parker a buté sur le cadavre d'une femme dans une ruelle pas très claire et en fichant le camp, il est rentré dans la bedaine d'un cogne qui passait par là.

Nouvelle enquête pour l'inspecteur Ben Ross qui est bien embêté car il impossible de mettre une identité sur cette femme.

Petit à petit, à l'aide de sa femme, il va commencer à en savoir un peu plus, mais malgré tout, l'enquête est dans une impasse, les policiers ont des tas d'indices et, telles des diseuses de bonne aventure, ils les lancent en l'air pour voir où ils retombent.

Ce qu'ils leur faudrait, ce sont des preuves et ils n'en ont pas !

Cette sixième aventure du couple Lizzie Martin / Ben Ross ne souffre pas de temps mort, il se lit avec avidité et on prend toujours plaisir à suivre Lizzie dans ses petites enquêtes sur le côté, aidant son mari du mieux qu'elle peut, au grand dam du Superintendant Dunn.

Il est un fait qu'une enquête avec au centre un prêteur sur gages, usurier, ça sent le déjà-lu dans une autre série de roman mettant aussi un couple flic/épouse en scène, et il s'agit bien entendu du duo Thomas et Charlotte Pitt.

Mais comme je dis toujours, depuis que la littérature policière existe, des enquêtes sur la mort d'un usurier, ça doit courir les rues ! Vu que les deux duos sont différents dans leur manières d'être, je ne saurais dire si plagiat il y a, inspiration, sans doute, ou alors, coïncidence.

Beaucoup de mystères dans cette nouvelle enquête, notamment à cause du fait qu'il y a un seul suspect et qu'il ne fait pas vraiment criminel sanguinaire mais plus enfant gâté qui ne pense qu'à son nombril et au fait que sa soeur sera toujours là pour lui sauver les miches.

De plus, j'avais beau me creuser les méninges, je n'en voyais pas d'autres car ces personnes là n'avaient pas de mobile valable pour tuer la prêteuse sur gages. Je ramais, et pourtant, j'aurais dû lire mieux les indices et j'aurais compris. Pour la peine, Holmes me donnera une fessée…

Ce que j'apprécie le plus, dans cette saga, ce sont les personnages principaux, tout d'abord, les secondaires qui ne sont pas laissé au hasard et les incursions dans le monde moins clinquant de la société de Londres, là où une partie des personnages secondaires prennent toute leur importance.

Dans ces pages, j'en ai croisé quelques que j'aurais baffé avec plaisir, qu'ils soient de la haute comme le jeune Wellings et tante Parry ou de basse extraction comme Britannia Scroggs qui, mise en image, me donnait l'impression d'une caqueteuse râleuse juste bonne à causer haut et fort.

Un très bon moment de lecture, une résolution que je n'ai pas vu venir, des incursions dans le monde d'en bas, le Londres des abysses (mais pas encore au fond des abysses), la haute société qui prend sont petit-déjeuner au lit, fait sa correspondance au lit et ne doit s'en extirper que vers les midi…

Toujours instructif, cette série, comme l'est aussi celle avec le couple Pitt. Une peinture de la société victorienne qui joue sur deux tableaux, entre deux monde diamétralement opposé, deux mondes qui se rejoignent plus souvent qu'on ne pourrait le penser.

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