Michel Vaillant, tome 14 : Mach 1 pour Steve Warson

Un des meilleurs opus de la série, sorti en 1966 dans l'hebdomadaire Tintin, à raison d'une double page par semaine.
Le suspense était intolérable, pour les lecteurs de 7 à 77 ans, entre deux numéros! Les héros étaient souvent dans une dangereuse situation figée jusqu' au jeudi d'après.
Dans cet épisode exceptionnel, Steve Warson va prêter main-forte à son ami Chuck Denver. Celui-ci se propose de pulvériser le record du monde de vitesse terrestre (mach 1, rien que çà!) sur le Grand Lac Salé. Warson sera obligé de piloter le Sonic Bird, car Chuck en est incapable à cause d'une blessure...
C'est dans cet épisode rugissant, qu'apparait pour la première fois un mystérieux adversaire aux traits asiatiques: le Leader... Et qu'une bande de bikers viendront en aide aux héros.
Oui vraiment un épisode qui ressort de la série, loin des VROOOOAAAA traditionnels de cette série (remplacés par les TCHIAOUUUU) consacrée à la compétition automobile.
Jean Graton savait, dans quelques albums comme Mach 1 pour Steve Warson, nous faire prendre un air différent.

Steve Warson est appelé à l'aide par la soeur de son ami pilote Chuck Danver. Celui-ci a en effet pour projet de franchir le mur du son sur le lac salé de Bonneville au volant du Sonic Bird, mais il fait l'objet de menaces et de tentatives d'intimidation.

Ce quatorzième tome, rythmé par des scènes d'action spectaculaires dans des décors grandioses, est surtout marqué par l'apparition du méchant de la série, le mystérieux Leader...

"Mach 1 pour Steve Warson", m'a permis de découvrir une nouvelle facette de la série. Initialement réticent à cause de la couverture qui ne m'a jamais vraiment séduit, j'ai finalement décidé de donner une chance à cet opus. Malheureusement, même après, la couverture reste toujours aussi laide. Jean Graton semble avoir pris des mesures pour redynamiser la série, après un tome 14 quelque décevant.

L'introduction de la bande des "leaders" constitue l'un des points forts de ce tome. le chef de ce groupe, au physique rappelant celui d'un mandarin, est de ces personnages que l'on adore détester. Son aspect méchant et laid lui confère une aura particulière.

Une évolution positive dans l'iconographie et la narration : Les planches sont moins encombrées de textes longs et superflus, laissant place à davantage d'énergie et de scènes d'action.