Madame Vaillant a fait un mauvais rêve : Michel se tuait aux 24h du Mans dans un accident provoqué par une voiture rouge portant le numéro 13.
Heureusement, cela ne peut pas se produire car ce numéro n'est jamais attribué en course.
Malgré tout, l'inquiétude reste présente, et quand l'écurie des Texas drivers demande à avoir ce numéro, elle grandit, d'autant plus que l'un des pilotes, Bob Cramer, a un compte à régler avec Steve Warson.
Ce cinquième tome nous fait aller au bout du suspens dans des 24h du Mans sous haute tension.
Mais il y a aussi une pointe d'humour avec l'apparition du personnage de Françoise Latour.
Cela donne donc un album très réussi.
Les 24h du Mans vus par Jean Graton et la team Vaillante, cela donne on très bon résultat. Bien sûr, le tout semble un peu suranné, et on a l'impression de plonger dans le passé tant les procédures, les rouages et les manières de faire ont changé. Mais on ne peut qu'être séduit et saisi par la précision et la documentation de l'album. La démarche de Jean Graton est clairement bienveillante. Il aime le sport auto (moi pas, mais je peux quand même apprécier le résultat). Et ça se voit.
Tout débute par un cauchemar de la maman de Michel Vaillant. Son fils meurt lors des 24h du Mans, percuté par une voiture numéro 13. Tout le monde se rassure, il n'y a pas de numéro 13 sur un circuit, incident clos. Mais le sort semble en avoir décidé autrement. Une équipe américaine débarque. de véritables cowboys. Ils en veulent à Steve Warson, les menaces vont bon train. Et leur "Bocar" va porter le n°13...
A partir de là, Jean Graton déroule sa science et son trait, tous deux impeccables. On assiste au bal des journalistes. On prend part à la présentation des modèles et des tandems. On a une belle brochettes de caricatures de personnages bien connus dans le milieu auto. Les fans reconnaîtront les endroits clés d'un circuit mythique, parfaitement rendus.
C'est érudit, envolé, rythmé. le hic, comme souvent (témoignage d'une époque et d'un style), c'est l'abondance, que dis-je ! la surabondance de textes et de dialogues. Cela casse souvent le rythme, ralentit la lecture, alourdit le récit. Et c'est, à mon avis, d'autant plus dommage que Jean Graton sait faire des planches entières sans texte, car son dessin suffit bien souvent à faire passer les émotions. Un peu de sobriété dans les textes et ce serait -à mon avis- parfait.
C'est l'effervescence dans toutes les salles de rédaction, les 24 heures du Mans approchent à grands pas, et toujours aucune trace des nouvelles "Vaillante" qui y participeront.
Mais une seule personne, la maman de Michel Vaillant, ne veut pas que le départ de cette course soit donnée.
En effet, elle a fait un cauchemar et a vu Michel perdre la vie suite à une manoeuvre dangereuse d'un autre bolide, rouge et portant le numéro 13.
Mais très vite, Henri et Michel la rassurent, ce n'était qu'un mauvais rêve, cela fait bien longtemps que plus aucune voiture ne porte le numéro 13 en course, question de superstition.
Il est temps de rejoindre le mythique circuit de la Sarte, où le départ sera bien vite donné.
Le temps de faire inspecter les voitures et passer les visites médicales d'usage.
Michel est aussi bien content de retrouver son ami et co-pilote Steve Warson.
Mais une surprise de taille va marquer les esprits lors du briefing d'avant-course....
Une équipe américaine va courir pour la première fois au Mans cette année, et ils ont demandé à ce que leur voiture, rouge, puisse porter le numéro 13 pour marquer le coup du 13e anniversaire de leur écurie...
Je poursuis ma (re)découverte des aventures de Michel Vaillant...sans vraiment suivre l'ordre des albums toutefois. Après avoir lu deux des albums les plus récents, j'ai repris le tome 5, publié en 1963. Les vaillantes sont engagées au 24 heures du mans avec l'objectif de truster les premières places de la course, mais doivent notamment compter parmi leurs concurrents une voiture numéro...13. Un numéro tout à fait inhabituel en course, susceptible de déplaire aux superstitieux. D'autant que les pilotes de ce bolide inspirent une certaine méfiance. Un très bon cru des aventures de Michel Vaillant, autour d'une course mythique...
Cette année au départ des 24h du mans il va y avoir contrairement à la tradition une voiture portant le numéro 13. Signe de malheur? Quand en plus on apprend que les pilotes sont des ennemis intimes de Steve Warson le coéquipier de Michel Vaillant, on craint le pire.
Ce tome contient un petit suspense sympathique, toujours sur fond de course automobile. Classique dans la construction et dans le dessin mais efficace.
Album N° 1 Challenge (!) pour le titre de premier pilote mondial, Michel Vaillant et son frère Jean-Pierre constituent l'équipage européen, face à un équipage américain composé de Bob Hertman et de Steve Warson. Il s'agit du ...?...