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sur 1007 notes
Quatre époques avec quatre policières s'efforçant de découvrir le visage d'un tueur qui s'introduit chez des jeunes femmes célibataires et, en présence de leur enfant, les tabasse avec une violence rare, puis les crucifie au sol. On nomme ce monstre « le tueur des bas-fonds » car il choisit des femmes démunies dont il bafoue la féminité et la maternité.
Ces quatre policières, quoique débutantes, ou du moins peu gradées, sont extrêmement douées mais leur talent se heurte, parce que femmes, au dédain, à la dépréciation systématique et à l'ostracisme de leur supérieur
Elles doivent encore, en plus, faire face à de profondes désillusions dans leur couple.
Si ce sont ces femmes flics qui chaque fois approchent au plus près la vérité du tueur, c'est sans doute parce que, délivrées de ces préjugés et postures qui limitent l'ouverture d'esprit de certains hommes et certaines gradées, elles parviennent à s'insérer dans d'autres schémas de pensée et d'action. Chacune d'elles laissera d'ailleurs une trace qui guidera la suivante dans son enquête

L'auteure nous empoigne par la main et le coeur à la suite de ses quatre héroïnes qui se succèdent et nous relatent, chacune dans la langue de sa sensibilité, leur acharnement à sauver les futures victimes et percer le mystère du monstre, leurs réflexions, la traversée de leurs peurs, leurs doutes, leurs désespoirs,
L'enquête durera 75 ans et on se demandera avec l'auteure si les mentalités auront changé. mais le peuvent-elles tant que l'homme ne s'appréciera, lui et les autres, qu'en termes de plus ou moins, inférieur ou supérieur, plus petit ou plus grand, bref tant qu'il ne se déterminera que mathématiquement ?
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Ce thriller suédois est original par sa construction et la durée de l'enquête, 75 ans. Nous suivons un ou des meurtriers, de 1944 à 2019, qui tabassent, clouent au sol et profanent le cadavre de leurs victimes, des jeunes femmes seules avec un enfant. Ce ou ces meurtriers sont traqués avec courage et obstination successivement par 4 femmes, guidées par leur empathie pour les victimes et les enfants orphelins : Elsie en 1944, Britt-Marie dans les années 70, Hanne, profileuse dans les années 80 et Milan en 2019.
Ces femmes doivent, en plus, se battre contre le sexisme ambiant lourd et agressif, des compagnons démissionnaires ou infidèles, élever leurs enfants malgré les contraintes d'un métier exigeant. Malin devra même faire face à du harcèlement moral exercé par son chef, femme elle-même.
Ce roman extrêmement bien documenté sur ce qu'était la police suédoise depuis 1944 et l'amélioration des techniques au fil des années, est aussi prétexte à montrer l'évolution de la place des femmes dans la société suédoise et plus particulièrement dans la police depuis cette période de la fin de la 2ème guerre mondiale; on peut d'ailleurs extrapoler cette analyse sans problème à la société française. le rejet, le mépris, les brimades que les femmes osant entrer dans ce sanctuaire de la virilité doivent subir est parfaitement décrit.
On se laisse vite prendre par ces enquêtes liées au travers des années et des enquêtrices ; un bon suspense et une fin inattendue font de ce roman un très bon thriller.
Cependant, le rythme est un peu trop lent à mon goût; les changements d'époque et surtout d'enquêtrice obligent Camille Grebe à passer du temps à camper ses personnages et leur environnement et à revenir sur les éléments des enquêtes précédentes tels que les découvre chaque nouvelle enquêtrice.
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J'ai lu tous les polars de CAMILLA GREBE je n'allai donc pas déroger à la règle de lire son petit dernier "l'archipel des larmes".
Mais tout comme Céline85, j'ai un avis également mitigé.

Sur une période de 1944 à 2019, des femmes policières vont enquêter sur des meurtres effroyables.
L'auteure aborde des thèmes intéressants tels que le féminisme ou l'intégration des femmes policières mais assez succinctement.
Dans ses remerciements CAMILLA GREBE souligne que "l'archipel des larmes" lui a demandé beaucoup de recherche. J'ai le sentiment d'être passé complètement au dessus de cela.
L'intrigue ne m'a pas captivé plus que ça, et j'ai trouvé certains passages longs et fastidieux mais pas au point d'abandonner ma lecture, c'est déjà bien !!

Les personnages très caricaturaux et antipathiques m'ont déplu.
Rien à voir avec "un cri sous la glace" ou encore "le journal de ma disparitions" que j'avais beaucoup aimé.
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Cette auteure est comme le bon vin, ses livres se bonifient de parution en parution.

Le dernier en date confirme ces dires. Même si le précédent reste mon coup de coeur, celui-ci n'en est pas très loin.

Encore une fois, me voilà en plein tourbillon d'émotions face à trois femmes pleine de force et de caractère confrontées à une même enquête, à des époques différentes.

Je vous parle aujourd'hui de L'archipel des lärmes de Camilla Grebe aux éditions Calmann-Levy.

Je l'ai déjà souligné à plusieurs reprises mais ce que j'aime autant dans les livres de Camilla Grebe c'est la manière dont elle exploite ses personnages et à quel point elle leur insuffle une personnalité propre à chacun.

De là, difficile de rester indifférent face à ce qu'ils sont, à ce qu'ils font, à ce qui leur arrive.

C'est encore plus vrai dans L'archipel des lärmes où l'on est confronté à trois destins de femme qui ont dû s'imposer pour se faire respecter à bien des égards. Trois époques différentes, séparées par des dizaines d'années parfois, et pourtant j'ai eu l'impression que les choses n'évoluent que très peu concernant le statut social de la femme. Notamment sa place au coeur de la police, que ce soit en tant qu'inspectrice ou une « profileuse » (je ne trouve plus vraiment mes mots…).

Oui, parce que ces trois femmes que l'on suit sont des femmes qui se sont imposées par leur force de caractère dans un milieu à prédominance masculine qui a quelques difficultés à accepter le changement et qu'une femme puisse avoir un poste à responsabilité.

Or, Britt-Marie, Hanne et Malin vont permettre chacune à leur façon l'avancée d'une enquête qui leur aura donné du fil à retordre.

Tout commence avec Britt-Marie, tout termine avec Malin, la boucle est bouclée.

Cette intrigue tourne donc autour de ces dernières et d'une enquête qui traverse les années jusqu'à parvenir à Hanne et Malin.

Ce que j'ai trouvé fou, et captivant du coup, c'est l'évolution de l'intrigue au fur et à mesure que le temps passe et les liens que l'on relève en se disant « ah mais oui ! Mais tellement ! ».

L'auteure parvient à nous surprendre tout du long que ce soit dans sa capacité d'exploiter ses personnages que de nous tenir en haleine sur une enquête qui ne parvient pas à trouver de coupable.

Niveau tension et frustration, on se positionne assez haut je dois dire.

Je me suis laissée transporter par les mots de Camilla Grebe qui m'ont parfois atteint de plein fouet. J'ai eu de l'empathie pour tous les protagonistes présents dans ce livre même si j'ai toujours quelques difficultés à compatir avec Malin, mais on ne peut pas aimer tout le monde.

L'enquête se dénoue comme sur un fil fragile où tout peut basculer d'un moment à l'autre sans savoir si ce sera bénéfique ou non. L'atmosphère pesante qui se dégage de cette lecture ne fait qu'appuyer cette sensation et je ne savais clairement pas sur quel pied danser. le page-turner est bien présent : chapitres courts, révélations en fin de chapitres et cette envie insoutenable de déterrer les vérités qui s'amoncellent sous une montagne de non-dits.

Alors quand arrive le dénouement, c'est une explosion de différentes émotions qui c'est déroulé, parce qu'il est inattendu, abrupt, émouvant et fort. C'est un point final à la hauteur de la lecture et il me laisse comme un pincement au coeur.

En bref,

C'est encore un quasi sans fautes pour L'archipel des lärmes.

Trois femmes, trois époques une affaire.

Un plaisir à lire car tous les ingrédients sont réunis pour que je passe un excellent moment.

Le rythme est là, l'empathie est présente, les révélations sont ébouriffantes, la fin dévastatrice.

Il frôle le coup de coeur, il n'en est pas loin.




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En faisant le récit de quatre histoires policières différentes à plusieurs décennies d'intervalle, le tout sur 460 pages, Camilla Grebe prend le risque que l'on considère son roman comme une suite de quatre nouvelles, chacune trop courte pour qu'on puisse rentrer réellement dans la peau de ses personnages. Certes il y a un fil rouge qui relie ses nouvelles: des crimes avec le même modus operandi. Est-ce le même assassin? Mais les trois premières nouvelles laissent un goût amer, puisqu'elles restent inachevées. Ceci dit-le récit est prenant et les liens entre les histoires s'avèrent nombreux. Jusqu'à n'en former qu'une seule.


En fait, je me suis plus intéressé au deuxième sujet du roman: à savoir l'évolution de la condition de la femme (en prenant le cas d'une enquête de police) depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à nos jours. En 1944, il y a Elsie auxiliaire de police dans le quartier de Klara à Stockholm qui assiste ses collègues masculins sur les cas où des enfants sont impliqués, en prenant les mêmes risques qu'eux, au péril de sa vie. Ensuite début des années 70, il y a Britt Marie, sa fille, policière à la Brigade Criminelle dans la même ville, persécutée par son chef (parce qu'elle est une femme), reléguée à classer des documents ou écrire des rapports. Puis au milieu des années 80, il y a Hanne, profiler, qui aide la police judiciaire de Kungsholmen à traquer un tueur en série. Elle est un peu plus écoutée et intégrée à l'équipe que les deux femmes précédentes. Mais, quand d'autres priorités apparaissent, elle est quand même congédiée sans ménagement, sans doute parce qu'elle a refusé les avances de son chef.


Enfin arrive 2019. L'auteure précise: ‘Le mouvement #MeToo se propage comme une traînée de poudre et à présent beaucoup de femmes osent se rebeller quand elle se retrouve dans la situation de Hanne trente ans plus tôt… Au sein de la police le vent du changement continue à souffler - plus de quarante pour cent des candidats à l'école de police sont des femmes -.' Malin travaille comme inspectrice au commissariat de Kungsholmen et découvre un squelette de femme dans un parking en démolition près du parc Berlin, épicentre de tous les meurtres précédents depuis 75 ans. Dès lors, les morceaux du puzzle devraient pouvoir s'assembler. Comme le dit Camilla Grebe: ‘Tout événement a des conséquences et toute fin est le début d'une nouvelle histoire.' Au final, c'est un bon roman à la construction originale, avec une intrigue complexe, une fin un peu décevante, mais qui vaut surtout pour ces beaux portraits de femmes.


Note en forme de question aux spécialistes de Camilla Grebe. Pourquoi ‘lärmes' et non ‘larmes' dans le titre? Wikipédia nous dit: Dans l'alphabet suédois, la lettre « Ä » dérive historiquement du o umlaut allemand. Elle est prononcée [æ]. Elle est considérée comme une lettre à part entière et est placée à l'avant-dernière position de l'alphabet, après Z et Å, mais avant Ö. Je pense que ce tréma n'est là que pour nous rappeler que l'auteure est suédoise et qu'il ne faut pas chercher plus loin. Un autre avis?
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Avis : 3.2/5

Personnages : 4/5
Décors : 5/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 3/5

L'archipel des larmes est le deuxième roman de Camilla Grebe auquel je m'attaque après son prometteur L'ombre de la baleine. Se trouvant dans ma PAL depuis (trop) longtemps, il était grand temps de plonger dans ce roman estampillé "Prix du meilleur polar suédois".

Le roman est découpé en quatre parties avec chaque fois un protagoniste principal différent. Pour ne pas gâcher le plaisir, je ne citerai pas le quatrième et dernier personnage, car cela briserait un certain suspense.
On retrouve Elsie, en 1944. Une auxiliaire de police, meilleur poste disponible pour une femme à cette époque. On la prend immédiatement en pitié, entre son passé douloureux et la manière dont on la traite au travail pour la simple raison que c'est une femme...
Au début des années 70, c'est Britt-Marie qui prend les rennes de l'histoire. Première femme en Suède à entrer dans la brigade criminelle, elle n'est qu'assistante, ce que lui fait bien comprendre son supérieur, le commissaire Fagerberg, un macho taciturne qui voit en elle le déclin de la société suédoise. Afin de contrebalancer ce traitement de choc, Britt-Marie peut compter sur un charmant agent venant de Dalécarlie, Rybäck, un gentleman charmeur, compréhensif, à l'écoute et aimable. Britt-Marie est mariée à Björn, un alcoolique notoire à qui elle pardonne tout. Pour se consoler, elle ne peut s'appuyer que sur leur fils, Erik, et sa belle-mère. Si vous vous mettez à la place de Britt-Marie, il vous serait impossible de survivre dans la morosité et le dédain qu'on lui prête.
Dix ans plus tard, Hanne prend la relève. Enseignante en criminologie, elle représente également la pionnière en profilage criminel. Intelligente, un brin naïve, elle fait équipe avec Linda, une personne vraiment attachante et bourrée de joie de vivre, Leo et surtout le commissaire Robban qui n'est pas indifférent à ses charmes. Hanne est mariée à un psychiatre, Owe, et très vite, on se rend compte de ses moeurs dissolus.
Le temps file jusqu'en 2019 avec la brigade de choc que Camilla Grebe utilisait déjà autrefois : les agents Malin, Manfred et Led', sans oublier leur supérieur Bodil, une vipère égoïste et autoritaire. Malin reste la femme au sacré tempérament qu'on lui connaissait déjà, acharnée de travail, intelligente et radieuse. Son mari, Andreas, est père au foyer, car en Suède, le père peut à présent prendre un long congé parental. Des personnages d'autres époques réapparaissent : Hanne, Fagerberg, Robban, Björn et Erik.
Voici le condensé des personnages ! Une belle petite foule hétéroclite, structurée, bien définie et parfois clichée.

Un point fort de L'archipel des larmes ? Ses décors. Si on ne quitte jamais Stockholm, on voit la capitale évoluer au fil des ans, transformant sa démographie, ses quartiers et ses rues. Les saisons se succèdent et l'auteure apprécie de nous transmettre un coup d'oeil sur la nature. La chronologie du roman n'en demeure que plus intéressante.

Le fil rouge de L'archipel des larmes demeure à mes yeux un mystère. Chaque époque a son crime et son héroïne. On suit également l'évolution de la femme au sein de la société et plus particulièrement dans la police. Mais c'est redondant et assez lent. le personnage principal enquête, puis on passe au suivant et tout recommence à zéro ou presque. de plus, tout n'a pas été résolu. 
On aime ou pas cette méthode ! Je trouvais l'idée audacieuse et originale au départ avant de m'en lasser vers le milieu. Fort heureusement, Britt-Marie, Hanne et Malin rehaussent le niveau et leur personnage donne de la couleur au texte, tantôt clair tantôt sombre. On sent crescendo le féminisme monter jusqu'à son paroxysme, sans doute un peu trop au détriment des enquêtes.

Un bon polar se doit d'être chronophage, mais le manque (ou peu) d'émotions a rendu L'archipel des larmes terne. Dégoût, curiosité et colère, un cocktail de base auquel il manque cruellement de relief.

Le bandeau "Prix du meilleur polar suédois" est très aguicheur et il faut assumer derrière. Camilla Grebe n'arrive cependant pas à me faire oublier d'autres auteurs, certes moins connus, mais tout autant talentueux. L'archipel des larmes demeure fort intéressant et son approche sociétal et ses divers personnages restent ses points forts. Ceci dit, je reste sur ma faim !
Lien : https://bmds.ch/2020/07/14/l..
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Les souvenirs qui blessent .
Le passé qui rattrape .
Des pensées à chasser .
.
[ de petites têtes métalliques dépassent, comme des crocs des paumes de la femme. Elle a été clouée au sol !!...]
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De maigres indices .
La peur qui accompagne.
Des coeurs battants .
Des nuages sombres .
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[ que fait on quand sa vie se brise ...?]
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Le mal qui se propage .
Les ténèbres qui s'épaississent.
Le retour des cauchemars .
Et le vent qui siffle ...
.
[ Anna crie. Elle hurle de toutes ses forces, parce qu'elle sait ce qui l'attend. Elle crie parce que c'est injuste, arbitraire et complètement insensé, mais surtout parce qu'elle ne veut pas mourir...]
.
Une obscurité étouffante .
Une haine sans limites .
Des femmes hors du commun .
Une détermination impressionnante.
.
Une terrible enquête policière .
Quatre femmes . Quatre époques .
Des crimes qui se répètent.
Un polar suédois tout en noir .
Sanglant et oppressant .
.
Mon tout premier Camilla Grebe.
Je vais découvrir les autres avec plaisir .
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Histoire passionnante, un sans faute magistral.
Magnifique évocation de la vie de la société suédoise de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Et particulièrement de la place des femmes dans cette Suède très misogyne.
On ressent un énorme travail de recherche réalisé par l'auteure à travers ce récit, car rien n'est laissé au hasard, tout est décrit avec énormément de précisions sur fond historique. Bravo.
Les femmes policières sont très attachantes sans exception, un petit plus encore pour Britt-Marie.
La fin est surprenante, inattendue.
A tel point, que pour m'en persuader, je me suis mise à relire très attentivement plusieurs pages (ceux qui ont lu le livre verront de suite lesquelles) pour mieux comprendre ce qui a pu déclencher chez ce monstre une telle haine des femmes pour les assassiner de la sorte !
Et j'ai alors mieux compris, sans pour autant l'excuser bien entendu.
Je suis passée à côté de l' identité de cet assassin comme beaucoup d'autres lecteurs.
Vraiment impressionnant ce final.
Excellent moment de lecture.


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Un tueur en série insaisissable, trois femmes sur la traque, des décennies d'écart.
La barre est haute dans ce captivant thriller à la trame bien ficelée qui pointe les discriminations envers les femmes, et plus spécifiquement dans la police.
Une radioscopie fournie de l'évolution des moeurs mais aussi des pratiques d'enquête policières ?
Un thriller très bien mené jusqu'au dénouement inattendu.

Excellent,

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Que dire de ce roman si poignant et si juste.

J'ai tout adoré ! Il est construit de façon très originale et c'est ce qui fait de ce livre, un bouquin qu'on n'oublie pas. Construit en 4 parties : 4 femmes, 4 époques, mais 1 Assassin des bas fonds. A travers le temps, le monstre sévit. A chaque époque, il frappe cruellement et à chaque époque, une femme essaie de le démasquer.

J'ai adoré retrouver Hanne et Malin des tomes précédents, mais surtout j'ai adoré que ce soit la femme qui soit mise en avant dans ce bouquin. Serait-ce la féministe en moi qui parle ? ASSURÉMENT ! On retrace à travers le temps l'évolution de la femme dans le milieu de la police mais aussi dans le milieu familiale. Et malgré la pression sociale effectués à l'époque, j'ai adoré les caractères des différentes femmes ! Toutes aussi rebelles et militantes pour leurs idées.

Un très bon livre qui laisse des traces, et un épilogue avec une morale tout aussi marquante. Décidément, j'aime vraiment Camilla Grebe ! Une féministe et une écrivaine vraiment géniale.
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