AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 998 notes
Dans ce roman, Camilla Grèbe nous balade de 1944 à 2019 sur les traces d'un ou plusieurs tueurs qui clouent des femmes au sol. Les enquêtes sont menées par des équipes policières où il y a toujours une femme et ce sont ces femmes que nous suivons dans le roman.
Je sors mitigée de cette lecture. J'ai été plutôt séduite par le côté polar et cette narration sur 4 temporalités, même si j'ai moins aimé la partie années 80. Je me suis attachée au personnage de Britt-Marie dans les années 1970.
Mais je suis restée sceptique sur le dénouement et le coupable, je trouve qu'il y a quelques incohérences. Et puis ces femmes fortes entourées d'hommes machistes quasiment exclusivement, je trouve qu'au final ça déssert le propos féministe de l'auteure.
A lire donc mais surtout pour l'intrigue policière.
Commenter  J’apprécie          90
Camilla GREBE. L'archipel des larmes.

Une petite cure de polars suédois, à faire à volonté. En février 1944, à Stockholm, une mère de famille est retrouvée, morte et clouée au sol dans sa demeure. Crime de rôdeur ? Crime passionnel ? C'est Elsie Svenns, une jeune auxiliaire de police qui arrive la première sur les lieux du crime : l'assassin est encore sur place. A son tour, Elsie est tuée, empalée sur une pioche. le meurtrier échappe à la police. le crime demeure impuni et nulle trace de l'auteur.

Trente ans plus tard, nouvelle découverte de crimes présentant les mêmes caractéristiques qu'en 1944. Les victimes, des femmes jeunes, mères célibataires sont retrouvées mortes, clouées au sol. le meurtrier de 1944 récidive ! S'agit-il du même criminel? Un nouveau prédateur utilise les mêmes méthodes et sème la panique.

Il faut que les enquêteurs se replongent dans les archives et recherchent les tenants et les aboutissants. Chaque fois une policière se porte volontaire pour éclaircir les données et apporter une solution. Une véritable traque se met en place. Britt-Marie, la fille de Elsie entre dans la police dans les années 1970, au commissariat d' Ostertuna et ne veut pas se cantonner à un rôle de secrétaire. Il lui faut de l'action, être sur le terrain ! Parviendra-t-elle à s'imposer dans ce monde masculin qui ne veut absolument pas intégrer du personnel féminin ?

Dans ce thriller psychologique, Camilla GREBE fait la part belle aux mères célibataires élevant dans la tourmente leur progéniture, avec courage et fierté, faisant fi du déshonneur. Ces femmes sont volontaires, fonceuses et ne plient pas sous la violence. Ces femmes courageuses vont faire tout leur possible et gagner leur place au sein de la police et mèneront de front de belles carrières et une belle vie familiale. La féminité ne doit pas être un obstacle à la réussite professionnelle et Britt-Marie vengera sa mère Elsie. Un bon polar suédois comme nous les aimons. ( 01/07/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          90
audiolivre

1949: Elsy, dont le fiancé est mort en mer, a confié son nouveau né à un couple, le temps de se construire une vie.
elle est auxiliaire de police autant dire peu de chose en ce temps là.
alors qu'elle est dépêchée sur les lieux d un crime avec son équipe, elle est tuée par le criminel toujours sur les lieux qui parvient à s échapper.

1974 : un crime similaire se produit et Britt-Marie, la fille biologique d'Elsy, elle même auxiliaire de police, est bien décidée à trouver l assassin ... elle a une motivation personnelle outre celle d arrêter le massacre de jeune femme, mère isolée.

Britt-Marie disparaît la même année.

1985 : l impensable se reproduit, des crimes similaires à 1949 et 1974 se reproduisent ; toujours des mères isolées assassinées et violées devant leurs enfants en bas âge. elle sont clouees au sol de leur vivant. symbolique ou commodité ? mais comment pourrait est ce le même assasin qui tue depuis 1949. le commissaire fait appel à Hanne, jeune profileuse d'une vingtaine d'années (personnage récurrent de Camilla Grebe).
mais en ce temps là encore, à Stockholm comme ailleurs, les femmes sont des objets (surtout de desir). Hanne a une théorie, les meurtres ont toujours lieu dans ce quartier au milieu duquel se trouve un square pour enfin où il est facile de répérer les proies. Sa jeune collègue Linda, sera la dernière victime de cette decennie, ce qui hantera Hanne.

De nos jours : la découverte d'un corps sous les fondations d'un garage en cours de démolition relance l enquête qui s entend sur des décennies. Malin Brundin et Manfred sont chargés de remonter le temps... et de résoudre l affaire. Hanne, malgré sa démence, est de la partie.

je n en dévoilerai pas plus. c'est toujours un plaisir de lire ou écouter les enquêtes écrites par l autrice.

seul bémol à mon écoute, cette musique tous les 2 chapitres que je ne supportais plus après plus de 16h d écoute.
Commenter  J’apprécie          90
Dernier opus de la tétra-térato-logie de Camilla (un prénom au parfum de canneberge et d'aquavit) Grebe, L'Archipel des lärmes s'organise autour d'une enquête au long cours menée par quatre femmes déterminées à des époques différentes.

Elsie, Britt-Marie, Hanne et Malin, de 1944 à nos jours, tentent de démasquer l'auteur de brutaux féminicides. Ici, on crucifie les femmes au propre comme au figuré. Car au-delà de l'investigation criminelle, Grebe dénonce la violence intrinsèquement "gynocidaire" de notre société.

Certes le message est martelé sans nuance et la chute quelque peu artificieuse mais, habilement construit, le roman se dévore pour qui est féru de polars.

Un ouzo glacé à siroter sous un parasol...
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          90
Plus qu'un roman policier, une fresque décrivant la (très) lente évolution de la situation de la femme dans la société suédoise.

La marque de fabrique du tueur est de clouer les femmes (célibataires avec enfants de préférence) au sol de leurs logis : « Tel est leur place » semble-t-il dire.

Dans les années 40, Elsie ne se voit pas proposer mieux qu'auxiliaire de police.
Dans les années 70, de retour de congé de maternité, Britt-Marie est cantonnée aux tâches administratives par son supérieur.
Dans les années 80, Hanne, criminologue profieuse de son état, est harcelée dans son milieu professionnel, toujours la police.
En 2009, l'inspectrice Malin mettra enfin la main sur celui qu'on appelle ‘Le tueur des Bas-fonds', mais ses qualités et son engagement sont également mis en doute par son supérieur (une femme) parce qu'elle mène de front vie professionnelle et vie de famille.

Où est l'évolution dans cette grande démocratie ? Où est le respect ?

L'évolution du quartier où se déroule les meurtres est assez amusante : pauvre et malfamé puis bétonné et enfin ‘boboïsé'.

Il y a aussi une enquête policière, ne vous en faites pas.
En fait une grande fresque !
A découvrir
Commenter  J’apprécie          90
Autour de meurtres horribles et de femmes crucifiées, trois enquêteuses, policières, et une professeur d'université, vont mener une enquête qui se prolongera, d'une femme à l'autre, de 1944 à nos jours, à la poursuite de celui que l'on a appelé : l'assassin des bas-fonds. C'est le sujet du thriller de Camilla Grebe qui se déroule à Stockholm et permet à Camilla Grebe d'explorer un thème féministe ayant pour fond l'histoire de son pays.

Je n'ai pas lu L'archipel des larmes de Camilla Grabe, prix du meilleur roman suédois 2019, mais je l'ai écouté aux éditions Audiolib que je remercie pour cet envoi, texte dit par Audrey Sourdive.
C'est une de mes rares expériences de livre audio et c'est pourquoi, je commence mon billet par mon ressenti en l'écoutant. Je l'ai trouvé bien interprété par une comédienne qui fait entendre les voix des différents personnages et nous permet ainsi de les imaginer. Mais contrairement à la lecture personnelle et silencieuse, je pense que ces longues heures d'écoute ( ce qui pour moi est plus fatigant que lorsque je lis moi-même) met en relief - et m'a permis ainsi de les remarquer- certains imperfections du livre, tics de langage qui reviennent souvent sous la plume de Camilla Grebe, comme l'expression « les papillons dans le ventre », certains moments répétitifs dans le discours féministe, et l'aspect un peu trop didactique de l'histoire des femmes dans la famille et le travail, en particulier dans la police.
Et puisque j'en suis à mon ressenti négatif, je note aussi que la quasi-absence de personnages masculins positifs me paraît aussi trop démonstratif et systématique. Maris ou chefs, il y en a peu qui plaident en faveur de la gent masculine. Je sais bien que la misogynie n'a jamais cessé au cours des siècles et que l'égalité des sexes n'est encore qu'un rêve lointain. Mais, tout de même, oui, il y a des hommes qui se comportent autrement. Ce serait intéressant de les montrer. Heureusement, Camilla Grebe introduit avec le dernier personnage de la jeune Malin, mère d'un petit garçon, une autre idée qui me plaît et qui compense un peu cette peinture caricaturales des hommes : lorsque, dans le travail, les femmes peuvent enfin accéder aux postes supérieurs, elles se comportent de la même manière que les hommes et discriminent les femmes qui cherchent à concilier travail et enfants mais pas obligatoirement au détriment de l'enfant. Il s'agit d'une question de pouvoir et non de sexe.
D'autre part, c'est un détail qui a de l'importance pour moi, je n'aime pas les portraits qui donnent trop de détails vestimentaires. Parfois, oui, quand ils apportent des renseignements sur le caractère et la classe sociale du personnage mais systématiquement, non ! Qu'il ait une cravate rayée ou unie n'est pas essentiel !

Ce que j'ai aimé dans le roman, c'est l'originalité de la construction romanesque qui s ‘appuie chaque fois sur un destin de femme différent et permet de prendre la mesure de l'évolution de la conditions féminine des années 40 à nos jours : en 1944, lors du premier meurtre, Elsie ne peut être que « aide policière » dans son commissariat et son chef la méprise; en 1971, Britt-Marie est intégrée dans la police mais bien qu'elle soit la meilleure tireuse du groupe, et une bonne enquêtrice, on la cantonne au secrétariat. Dans les années 80, Linda, de milieu populaire, est une jeune adjointe optimiste et gaie. Hanne qui devient son amie, issue d'un milieu bourgeois intellectuel, a fait de hautes études et est devenue profileuse. Si certains collègues masculins la considèrent comme une égale et même ont de l'admiration pour elle, elle subit encore le harcèlement d'un supérieur éconduit. Enfin Malin, à notre époque, est elle aussi discriminée mais par une femme.L'égalité n'est pas encore à l'ordre du jour mais elle a désormais des moyens de se défendre. Ces personnages féminins sont très attachants et l'on ne peut qu'être en empathie avec elles.
L'enquête est suffisamment compliquée pour que l'on se demande tout au long du roman qui peut être le coupable. En tout cas, je n'avais pas deviné.

Les inconditionnels de Camilla Grebe seront conquis. Pour ma part, malgré mes restrictions, j'ai pris plaisir à suivre le récit de ces femmes courageuses et victimes.

Lien : https://claudialucia-malibra..
Commenter  J’apprécie          90
"L'archipel des larmes " est le dernier livre de la série "Peter Hanne, Malin " mais il peut se lire tout à fait indépendamment des autres, c'est mon cas d'ailleurs. Ce thriller est passionnant, captivant, facile à lire, incitant à la réflexion, imprévisible et très, très bon.
le livre est divisé en plusieurs parties. Cela commence une nuit de février 1944, lorsqu'une femme morte est retrouvée clouée au sol dans sa maison à Stockholm. Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée assassinée dans une banlieue endormie, toujours à Stockholm. le mode opératoire est le même.
La chasse au tueur a des conséquences dévastatrices pour la police qui travaille sur l'affaire - Britt-Marie dans les années 1970, Hanne dans les années 1980 et Malin, qui enquête sur le tueur de nos jours .
J'ai beaucoup aimé la façon dont on suit les différentes policières dans leur travail et leur vie quotidienne. Les trois femmes font face à une résistance de la part de la société(surtout les hommes) parce qu'elles ne sont que des femmes, donc, d'après leur sexe opposé, leur place est au foyer et non dans le milieu de la police(ou plutôt, pas dans le monde du travail tout court) . Mais ce sont toutes des femmes fortes qui se défendent et n'abandonnent pas.
Ce n'est pas vraiment la fin que j'ai retenue (que je n'ai pas trouvé à la hauteur du reste du roman d'ailleurs), mais surtout le déroulement dès ces 3 enquêtes, les personnages que j'ai trouvés fort attachantes et la plume de l'autrice que j'aime beaucoup et qui a su donner un rythme soutenu à l'histoire dès le début et jusqu'à la fin.
Un bon thriller qui tresse dans ses pages l'histoire d'un tueur en série et le combat pour l'égalité hommes/femmes, qui,vous allez voir, il n'est pas complètement gagné encore .
Commenter  J’apprécie          90
J'avais un sentiment assez mitigé pour cette auteure : un coup de coeur pour un de ses bouquins, et un ennui assez important pour le suivant. Eh bien, ce dernier polar ne me réconciliera pas avec Camilla Grebe, parce qu'on retrouve ici tout ce que je n'avais pas apprécié précédemment : une histoire qui peine à se mettre en place, des lenteurs interminables, et finalement, on ne sait pas vraiment où l'auteur va nous mener. Et j'ai eu l'impression que c'était encore plus marqué dans ce roman.

Je n'ai pas du tout été convaincue par la chronologie trop linéaire, et à la fois trop dispersée dans le temps.

Mais c'est finalement l'intrigue de fond qui m'a laissée sceptique : pas très intéressante, même carrément banale. Un tueur en série, des femmes qui disparaissent et...c'est à peu près tout.

L'enquête rame, beaucoup. Et la conclusion est finalement décevante. Tout est beaucoup trop long, répétitif, et les personnages sont insipides (en même temps, il y en a peut-être trop, sur une période trop allongée dans le temps, donc ça n'aide pas à en avoir des consistants).

Cela donne l'impression de n'être qu'un prétexte pour sortir un discours féministe, qui n'apporte finalement pas grand-chose au récit. Grosse déception.
Commenter  J’apprécie          91
Après avoir lu nombre d'éloges dithyrambiques, je m'attendais vraiment à autre chose...
Durant quelque temps, je me suis certes intéressé à l'histoire, puis je me suis un peu ennuyé; c'était très répétitif, et on pouvait, sans imagination forcenée, deviner ce qui allait se passer au chapitre suivant; à certains moments, j'ai lu par devoir, pour ne pas abandonner, car je n'aime pas ça.
Dans certaines expressions, j'ai ressenti aussi cette répétitivité: combien de fois "des papillons dans le ventre" ? ""cheveux .... humides" comme si il (ou elle) sortait de la douche." [dans les points de suspension, vous notez votre couleur de cheveux favorite]. Si vous voulez être un jour nommée "Reine du polar"
Au chapitre 58, l'autrice (pas de auteure ! ) écrit: "Le temps s'étire, s'allonge jusqu'à son point de rupture"... Nous sommes donc d'accord, on s'ennuie profondément,
à part l'autre qui continue à clouer des femmes sur leur parquet ...
Quant à la fin... le coupable c'est l'autre, toujours bourré et vautré sur son canapé ? Invraisemblable !
En résumé, cela se lit, si l'on n'est pas trop exigeant, pour passer un moment dans son transat, ou dans un parc,
mais pas sur une plage !
Sinon, sans machisme aucun, plongez vous dans un Mankel, ou un Indridason...
Commenter  J’apprécie          90
En 1944, une mère célibataire est assassinée à son domicile, sous les yeux de son enfant. En 1971, une deuxième femme connaît le même sort. Les années passent et le même mode opératoire est reproduit. A chaque époque, nous suivons une policière. J'ai apprécié d'assister à l'évolution du rôle des femmes dans les forces de l'ordre. Si leurs tâches essentiellement administratives ont évolué vers un rôle plus opérationnel, on remarque que nous sommes encore loin de l'égalité hommes/femmes de nos jours. L'Archipel des larmes est mon premier thriller de Camilla Grebe et j'en suis très satisfaite. L'enquête est captivante, il est plaisant qu'elle s'étire sur de si nombreuses années, est-on à la recherche d'un ou de plusieurs coupables ? Une chose est sûre, on ne se doute pas du tout de la fin. L'intrigue est très bien menée et on passe un excellent moment. Un polar très réussi !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (2495) Voir plus



Quiz Voir plus

LE JØURNAL DE MA DISPARITIØN (Camilla Grebe)

Malin est originaire ...

de Stockholm
d'Ormberg
de Bosnie

12 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Le jøurnal de ma disparitiøn de Camilla GrebeCréer un quiz sur ce livre

{* *}