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sur 1083 notes
Le quotidien d'Aza Holmes, 16 ans, est gâché par ses pensées obsessionnelles. L'adolescente vit dans la crainte d'attraper des bactéries comme la Clostridium difficile. Elle peut heureusement compter sur le soutien de son entourage, notamment sa meilleure amie Daisy. Celle-ci lui demande de l'aide pour tenter de gagner la récompense de 100 000 dollars offerte à toute personne qui aidera à retrouver le milliardaire en fuite, Russell Pickett. Son domaine se trouve justement non loin du domicile d'Aza et son fils, Davis Pickett, est un ancien ami. Aza l'orpheline de père et Davis l'orphelin de mère vont se découvrir d'autres points communs.

John Green raconte très bien l'adolescence, les relations et les conversations entre Aza, Davis, Daisy et Mychal sont réalistes. Ce n'est pas forcément le cas pour le reste : Ce mélange entre choses réelles et romanesques peut être déstabilisant, mais ça fonctionne tout de même. L'auteur nous plonge dans les pensées obsessionnelles d'Aza, son comportement peut paraître dingue et pourtant on comprend sa logique, on éprouve de la compassion pour cette jeune fille entravée par ses TOC. Il y a également de la poésie dans ce roman, les citations du blog de Davis donnent à réfléchir.

Ce fut plaisant de découvrir la plume de John Green avec ce livre et de se retrouver à nouveau dans la peau d'une ado.
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le tout nouveau John Green.

La 4ème de couverture semble me plaire.

De toutes les façons, blogueur, lecteur, je suis fan de John Green.

La 1ère de couverture représente un ressort, ressort orange.

C'est signe d'une lecture solaire, ça, non?

C'est le signe figuré de l'infini. Je me repenche sur le titre.

"Tortues à l'infini". Je ne vois pas le rapport.

Ça va être drôle.

Je vais entrer dans l'aventure, ouvrir le livre.

Je ne cesse de caresser du bout des doigts le grain choisi du carton de couverture.

L'auteur essaye de m'amadouer. Il ne m'aura pas.

C'est idiot. Je veux qu'il m'ait, je suis fan.

De toutes les façons, il m'avait déja.

Mais tout de même, j'aime à penser que mes goûts sont les miens et que ma démarche de lecteur n'est objectivement pas si... subjective.

Bref. Vais-je de nouveau voir le loup, être avalé tout crû? Je prie pour ne pas être rejeté, peau et os compris. Je veux être conquis.

Je lis.

John Green fait-il du John Green?

Aza, son ado héroïne, est réservée, déja touchante.

L'auteur apprécie bien de mettre en avant des personnages ados sensibilisés durement par la vie, blessés voire bancals.

Ca les rend tout de suite attractif à notre curiosité, notre cou se plie, nous reposons doucement notre tête sur une de nos épaules, la compassion se vit couchée, de côté ou la tête en avant, le nez dans un kleenex.

Pourtant, John Green nous les imagine assoiffés d'espoir, affamés de courage, ils sont jeunes et nous nous demandons, nous, lecteurs, comment l'auteur va leur rendre la part d'insouciance que la sortie de l'enfance, plus compliquée que le passage ordinaire pour ces héros, leur a volé.


Aza est pétrie d'obsessions, des idées qui l'emmènent loin et l'angoisse parfois.

La spirale sans fin. le ressort. le soleil aura un peu de retard finalement mais John Green sait le ramener.

Ces héros-là sont toujours bien entourés.

Des amis qui traverseraient l'Amérique ou grimperait leur décrocher la lune si on le leur demandait. L'amitié ado' est un thème cher chez John Green, celle à la vie à la mort qui signe un chapitre inoubliable de la vie.

Daisy est la meilleure copine de Aza. Une amie haute en couleurs ( pas si haute, elle est de petite taille et oui, elle a des cheveux colorés). Pétillante, Daizy est une geek qui écrit des fanfictions de StarWars, la vie amoureuse de Chewbacca le poilu.

C'est elle qui donne l'idée à Aza de renouer avec son ami d'enfance, Davis.

La tête du père de Davis, industriel très riche et très véreux, est mise à prix (il s'est sauvé pour échapper à la justice, laissant ses deux fils au personnel de la maison).

Comme tout le monde, Daisy pense que quelques centaines de dollars pourraient ajouter une bonne noisette de beurre au quotidien.

Aza, toute émue de retrouver ce jeune garçon qui l'avait fait craqué, connait quelques scrupules à trahir Davis.

La confiance est une chose précieuse et cela tombe bien parce que Davis serait d'ailleurs près à les payer pour que la preuve qu'elle ont trouvé sur la localisation du père reste inconnue des autorités et que le père ne revienne pas, pour le bien-être de tous.

Aza confie sur ses moments de confidences avec Davis, son souci maladif, parce que ça n'est pas simple d'aimer embrasser quelqu'un, d'un côté et de s'angoisser à l'idée d'être envahi par des bactéries de l'autre par contact labiale.

Aza en a marre d'être Aza et Davis aime Aza telle qu'elle est.

Comme la plupart des héros ados de John Green, ses personnages vont tenter de colmater le petit creux de vide avec des bouts de coeur et cela fera l'affaire d'une aventure dont on suppose bien que le lecteur se prendra sans déplaisir.

C'est profond, cela suscite un doux malaise parfois, c'est doux-amère, touchant. Les héros se questionnent sur le sens des choses, les doigts enchevêtrés comme les fils d'une trame, comme souvent.

Quel genre de père fortuné lèguerait sa fortune à son lézard?

Certains être chers disparus seraient presque invoqués à apparaitre, là, maintenant, pour discuter, trouver du réconfort.

Aza et Davis, comme les autres héros de Green, se tournent vers un essentiel qui maintiendra la barque à flot. Son humour noir et insolent nous rendra du coup de coude et viendra dire, tu verras, ça va aller.

John Green fait du John Green, en effet. Cela connaîtra ses limites mais d'ici là, ses fans lecteurs ne devraient pas se priver de leur lot, les autres aussi.

Je caresse la tête de mon loup, gratte le dessous de son cou et le remercie de m'avoir laisser la peau.

Merci pour la lecture et à bientôt.
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Je pense, je suis même sûre qu'il n'y a pas assez de mot sur Terre pour décrire ce roman magnifique,bouleversant et surtout extrêmement bien écrit.
Je confirme que c'est le roman le plus personnel de John Green et d'après moi c'est aussi son meilleur.
C'est l'histoire d'Aza une jeune fille de 16 ans qui à une maladie mentale, elle à des pensée très envahissante trop... d'ailleurs ce que j'ai vachement aimé c'est que jusqu'à la fin on ne mentionne pas le nom de la maladie, John nous laisse deviner
On la rencontre au moment où un millionaire disparaît, il est en fuite... et le destin à décidé que ce millionaire n'est autre que le père d'un ami d'enfance de Aza, avec sa meilleure amie elle va menée l'enquête
Une autre chose que j'ai beaucoup aimée c'est le fait que cette histoire ne porte pas sur l'amour (enfin un peu mais pas énormément) et ça c'est trop bien!
bref...je vous le conseille vivement parce que c'est un chef-d'oeuvre !

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Aza Holmes est une jeune fille de 16 ans qui fréquente un lycée de l'Indiana. Sa mère est prof dans ce lycée même et sa meilleure amie, Daisy, le fréquente aussi. le père d'Aza est décédé, elle a gardé son téléphone pour les photos et sa voiture, prénommée Harold.
Comme prénommer une voiture ne suffisait pas, Aza souffre également de sérieux troubles mentaux (bah oui, on est dans un bouquin de John Green quand même !) et elle ne prend pas régulièrement son traitement. Les angoisses, l'hypocondrie, la peur des bactéries même saines… C'est une spirale infernale pour Aza.
Parallèlement à ce cadre de vie, Aza reprend contact avec Davis, un ado richissime qu'elle a connu en colo et dont le père a disparu mystérieusement. Il aurait détourné de l'argent et la police promet 100 000 dollars à quiconque leur livrant des informations. Il n'en faut pas plus à Daisy pour convaincre sa pote de se lancer sur la disparition du patriarche…

Voilà l'intrigue du dernier Green : ça se laisse lire, y a de l'amitié, de l'amour, des soucis d'ados mais aussi des moments un peu longuets. Ce qui m'a le plus dérangé, c'est la fin qui tombe complètement à plat et qui aurait peut-être mérité d'être plus étoffée. Bref, un livre à réserver aux fans de l'auteur.
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Euh bof. Pas terminé. Je ne savais pas que c'était un livre pour ados. Même si les adultes peuvent le lire. C'est pas trop ma tasse de thé.
Par contre j'ai aimé certaines phrases de sa therapeute comme "Mes pensées ne sont pas moi" lorsque des pensées négatives viennent envahir la psyché. Des pensées intrusives comme il est écrit dans le livre.
Ça j'ai aimé.
Mais pas suffisamment pour le terminer...
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Aza à 16 ans, américaine parfaitement normal hormis ses pensées incessantes qui tourbillonnent et envahissent constamment son esprit. Au côté de sa meilleure amie et du mystérieux Davis, AZA et ses multiples questions vont mener l'enquête sur les traces d'un milliardaire disparu.

Je n'ai pas détesté ma lecture, mais j'en ressort véritablement déçue... J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, l'enquête promise n'a qu'une infime place dans le roman qui tourne plutôt autour des hésitations sentimentales d'Aza.

J'avais hâte d'en savoir plus sur les troubles obsessionnels de cette jeune fille et j'ai également l'impression qu'on avait peu d'explications.

Après avoir lu des livres aux héroïnes plus fortes, comme Hazel, Margot ou encore Alaska, j'en attendais plus de John Green.

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« Tortues à l'infini » est le premier roman de John Green que je lis, un auteur qui rencontre un gros succès et que j'étais curieuse de lire. le début m'a paru prometteur mais au final, ça a été une déception. Je n'ai pas trop aimé le style d'écriture que j'ai trouvé parfois lourd, trop simple, peu marquant. le rythme est lent et l'histoire est assez fade.
La pathologie du personnage principal, Aza, (TOC, angoisse maladive) est intéressante et complexe, mais il m'a été très difficile de me mettre à sa place et surtout de m'attacher à elle car c'est un personnage égoïste et autocentré. L'auteur rend certes bien compte de la paranoïa d'Aza et de ses spirales de pensées avec les scènes qui se rejouent en boucle mais c'était malheureusement lassant à force. le roman est trop centré sur Aza et pas assez sur les autres personnages ou les relations entre eux.
J'ai eu l'impression que l'auteur partait dans tous les sens niveau intrigue : entre l'enquête (qu'on laisse plus ou moins tomber à la moitié du roman avant d'y revenir un peu facilement avec la résolution finale), la romance, les histoires d'amitié, de deuil, de famille façon tranche de vie ou encore l'importance du lézard… Bref, trop de pistes et thématiques abordées mais pas assez développées. J'ai d'ailleurs trouvé l'arrivée de la romance trop soudaine et peu crédible.
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J'étais assez impatiente de le lire au moment de sa sortie, ayant adoré Nos Etoiles Contraires et apprécié la Face Caché de Margo.
Néanmoins, j'ai été très déçu de ce livre, je ne l'avais pas du tout aimé ! Je l'ai lu début 2018 et je n'en ai qu'un très vague souvenir. Il ne m'a absolument pas marqué !
J'avais vraiment aimé Nos Etoiles Contraires et la Face Caché de Margo que Tortues à L Infini est passé à la trappe !
Mon exemplaire a finis sur Vinted, où il a trouvé une seconde vie.
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Je n'ai pas été très convaincue par cette lecture. Si le personnage d'Aza aurait pu être intéressant de par son anxiété et sa manière de vivre avec, j'ai trouvé que le roman était finalement assez peu palpitant. L'auteur met en place un pseudo mystère qui n'a finalement que très peu d'impact sur le reste de l'histoire et sur les personnages, et le tout est traité de manière assez peu crédible. Il y a quelques scènes un peu touchantes, mais en dehors de cela, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages. Je ne savais pas vraiment où allait ce roman et je n'ai pas eu le sentiment d'évolution lorsque je l'ai refermé. C'était un peu plat et le tout ne m'a pas vraiment emballée. Dommage.
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Contrairement à de nombreuses critiques positives qui me l'avait fait choisir, je n'ai pas du tout adhéré à ce roman de littérature jeunesse. de nombreux problèmes de société sont évoqués, mais les troubles obsessionnels du personnage central, Aza, m'ont très vite laissée dans une spirale de lassitude !
Les personnages secondaires sont intéressants, notamment son amie qui cache ses conditions de vie difficile et à l'opposé, le personnage masculin, Davis, particulièrement riche mais livré à lui-même avec son petit frère. Tout est triste, mélancolique, et lent, tellement lent. L'enquête menée par les personnages en parallèle aurait pu mettre du piment à tout cela mais la fin nous laisse pantois. Triste d'être déçue...
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