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EAN : 9789029091015
288 pages
Meulenhoff (18/06/1900)
3/5   1 notes
Résumé :
(Ma traduction de la quatrième de couverture néerlandaise)

Arthur Ophof s'était imaginé la vie différemment. Au lieu de faire des voyages spectaculaires dans des pays lointains, il se retrouve coincé dans les embouteillages de Purmerend à Breukelen et dans les embouteillages de Breukelen à Purmerend quatre fois par semaine. Son mariage usé et sans enfant et son petit jardin sans voiture devant la porte, sont loin d'être grandioses et palpitants. Les v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La présentation de ce livre par l'éditeur est une de ces quatrième de couverture typiquement trompeuse pour donner envie d'acheter le livre. Je pense qu'elle devrait mentionner la petite vie ennuyeuse d'Arthur Ophof, son mariage raté, la démission et son indemnité de licenciement. Et mentionner qu'ensuite, pendant le reste du livre, Ophof passe son temps à fantasmer sur les enterrements et les crémations, à faire des recherches à leur sujet et à organiser ses propres funérailles.
Jusqu'à ce qu'elles arrivent, et ne pas raconter la fin.


Car vraiment, c'est tout ce que ce livre peut vous raconter. le début est drôle, mais l'éditeur vous l'a déjà raconté. Bien sûr, on s'attend à ce que toutes sortes de choses excitantes se produisent après le licenciement. Cette villa achetée à un criminel, à quoi va-t-elle ressembler dans la réalité, et d'autres détails, autant d'occasions de faire un roman merveilleusement amusant et passionnant.
Au lieu de cela, nous passons des centaines de pages avec Ophof à réfléchir sur les funérailles et les crémations, nous en apprenons beaucoup à leur sujet parce qu'il visite des musées. Parfois, il y a quelque chose de drôle mais sans plus. Ce n'est pas de l'humour ni un bon humour noir.
Il n'y a pas de suspense. Il n'y a pas non plus d'humour profond. Arthur Ophof, qui veut enfin réaliser quelque chose de grandiose et de convaincant dans la vie, s'avère être un homme pitoyable, sérieux et médiocre. Et ce n'est pas amusant.


Tout cela peut se résumer en un mot : mesquin.
Cela rappelle aussi les agences de voyage qui organisent les voyages d'aventure. Et puis, un jour, on voit une publicité pour ce voyage d'aventure faite par une compagnie d'assurance : "Apportez la sécurité dans votre aventure".
Très aventureux, en effet.


De plus, j'ai sympathisé avec les mauvais personnages : l'ami reniée, la femme d'Arthur. Par contre, la clique d'amis était rustre (sans être amusante), alors que Arthur, était mesquin.


Hendrik Groen peut écrire de belles chroniques amusantes. Dans ses journaux intimes, il pouvait enchainer des histoires courtes et les rassembler dans le cadre d'une maison de repos. Mais lorsqu'il veut écrire un vrai livre avec une intrigue qui doit se développer et devenir de plus en plus passionnante tout en restant humoristique, il manque d'inspiration, de structure et de suspense, et les lecteurices se retrouvent coincés dans l'existence ennuyeuse du protagoniste médiocre.


Et la fin, pour moi, était le summum de la trivialité. Que fait Arthur Ophof quand il est enfin dans sa villa en Toscane ? Il a une belle routine. Il a un moment pour son rameur, ses courses, son apéro dans son café favori et pour faire de la natation. Faut-il faire tant d'histoires pour pouvoir soi-disant vivre une vies passionnante, pour tomber dans une routine où tous les jours sont les mêmes ? Ophof est vraiment une machine, pas un être humain. le stéréotype de l'hollandais qui veut que tout soit propre et bien organisé, et puis il trouve sa petite vie agréable. On aurait également espéré que quelque chose le décevrait, que la villa achetée via Internet soit une arnaque, mais rien du tout. Belle villa. Pour un petit, petit gnome.


Beaucoup de choses ne collent pas, d'ailleurs. Dans un beau roman d'aventures humoristique, une auteurice peut nous le faire avaler, mais dans un livre qui prend l'évènement tellement au sérieux, la fin est improbable. de quoi Ophof va-t-il vivre le reste de sa vie ? 65 000 euros ne sont pas une grande somme pour vivre longtemps. Surtout dans une belle et grande villa, et quand on se fait vieux.


Parfois, c'était agréablement ridicule. Surtout au début, je me suis vraiment bien amusée. Après, je ne riais plus que de temps en temps. Néanmoins, cela reste une lecture facile, rapide quand elle n'est pas ennuyeuse, pas mauvaise. Allons bon, trois étoiles.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il a vu une lacune sur le marché : la crémation chic. Selon ses propres mots, il a transformé un ancien hangar à bulbes près de Lisse en le plus beau crématorium des Pays-Bas : cinq étoiles. "Notre" salon funéraire à Purmerend n'en a que trois.
« Fini le travail à la chaîne », se moqua l'entrepreneur Mens, qui relègue ainsi tous les autres crématoires à de simples usines de cuisson. Les prix à Lisse sont également à niveau. Harry voit du pain dans la mort et surveille les petits profits.
Biscuit au beurre : 55 cents. Tranche de cake : 1,50 euros. Crémation avec utilisation de l'auditorium et la salle de réception : 1650 euros pour une heure et demie. Séjour au réfrigérateur : 150 euros par jour. Je me demande si on peut également choisir d'être conservé en dehors du réfrigérateur.
Et après, on n’a pas encore de tombe, de cercueil, de corbillard, pas de porteurs et tout ce qui est impliqué dans un adieu élégant. Au bas du marché, vous pouvez vous rendre sur goedkopeuitvaar.nl (funérailles pas cher) ou budgetuitvaart.nl (funérailles petits prix), le tout à partir de 1150 euros. Aucune idée de ce qu’on obtient pour cela.
Petit à petit, je me rends compte qu'il existe une industrie funéraire florissante aux Pays-Bas.
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(Ma traduction du texte néerlandais)

Les derniers temps, quand je parle aux gens, je pense souvent : si tu savais.
Je me suis fixé comme objectif d'assister à autant de funérailles que possible dans les mois à venir.
Pas celles de parfaits inconnus, bien sûr, ça irait un peu loin. Même si... il n'arriverait probablement pas vite que quelqu'un vienne vous demander "Que faites-vous ici ?" A moins qu'il y ait très peu de visiteurs. Mais quand une vague connaissance ou un cousin éloigné décède, je suis toujours présent. Dans quelques jours une vieille tante d'Afra sera enterrée. J'ai dit à Afra que j'aimerais y aller. Elle a paru un peu surprise.
"Tu ne l'as pas vue depuis une vingtaine d'années et maintenant qu'elle est morte, tu as soudainement envie de lui rendre visite."
C'était formulé de manière amusante. J'ai pensé, j'en rajoute un peu.
"Oui, j'aimerais lui souhaiter bon voyage. Pour me rattraper."
Elle m'a lancé un regard plein de mépris.
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"Le cyclisme est la deuxième activité la plus absurde que je connaisse. Le simple fait de regarder le cyclisme est encore plus absurde. »
Une fois, j'ai essayé d'expliquer que c'est justement dans cette inutilité que réside le charme, mais c'était impossible.
Son aversion pour le vélo s'est considérablement accrue depuis que, il y a quelques années, un petit chien blanc a traversé la route devant un peloton de sprint au complet. L'énorme chute l'a laissée froide, mais la mort du petit chien l'a profondément touchée.
Heureusement, il n'y avait pas encore d'images en ultra-ralenti à l'époque, sur lesquelles on aurait pu voir exactement toutes les roues roulant sur le petit chien.
Depuis, Afra ne peut plus regarder le cyclisme sans craindre des chiens traversant la route. "Justement, cela rend la course encore plus excitante," plaisanté-je un jour. Après quoi, je vis le mépris dans sa forme la plus pure.
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Depuis quelques semaines, j'attends que le nombre 1729 passe quelque part. S'il se présente, j'espère être en compagnie intéressante. Là, je laisserai échapper, de manière quasi nonchalante, que 1729 est un nombre particulier. Si ensuite quelqu'un me demande pourquoi, je dirai, aussi légèrement que possible, que 1729 est le plus petit nombre entier qui peut être écrit exactement de deux manières comme la somme de deux troisième puissances, à savoir de 1 et 12 et de 9 et 10.
Comme si je m'y connaissais en maths.
Je suis tellement curieux de voir les visages autour de moi. Dommage que la chance que 1729 se présente de lui-même soit très faible.
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