Trois histoires au programme de ce tome 33, qui voit Homer se bâfrer en couverture. Associer Homer à la "maousse malbouffe", c'est vendeur sans doute. Comme d'hab', cela n'a aucun rapport avec le contenu. Il faudrait donner un prix au gaillard qui pond les titres des albums et conçoit les couvertures.
Deux histoires sont dessinées et scénarisées par
Carol Lay, la troisième voit
John Costanza et
Pat McGreal aux commandes. Clairement pas des inconnus ni des perdreaux de l'année... à croire qu'aux States aussi faut pas être regardant à ce qu'on fait quand il s'agit de payer ses impôts ou une pension alimentaire.
Car on est en-dessous du niveau de la ligne de flottaison de l'acceptable.
La première histoire, Linge sale, est la meilleure. Sur 11 pages, on a une affaire de voisinage qui démarre quand Marge, voulant faire des économies et sauver la planète, met sécher son linge sur une corde à l'extérieur... Plainte est déposée pour pollution visuelle (les slibards d'Homer, les soutifs de Marge...). Bart et Lisa s'associent pour contrer les arguments. On a une belle discussion sur l'art, sur "ceci n'est pas une pipe" de Magritte, et les "Gates" de Christo, sur fond d'émancipation féminine.
La deuxième histoire (Fahrenheit 451) met encore en scène Bart et Lisa, avec leurs amis. On annonce la fin du monde et comme dans le roman de Bradbury, les amis vont essayer de se remémorer les épisodes d'Itchy & Scratchy afin de ne pas perdre ce "pan de culture"... Plat et indigeste, le second degré est tellement fin que l'on voit à travers...
Troisième histoire: le dernier fils de Krapton. Krapton, comme évocation de Krypton, oeuf corse. On a donc Homer en super héros en langes et tétine, et Marge en Wonder Woman. Consternant de simplisme et de platitude.
J'ai même cherché une contrepèterie avec le titre, mais peau de balle...
Hey,
Matt Groening, t'en as pas marre de laisser faire n'importe quoi avec tes personnages?