Il y-a-t‘il un chemin viable entre un capitalisme déconnecté des réalités sociales et environnementales et une société écologique basée sur la décroissance. L'innovation est un des éléments essentiels des entreprises soumises à une rude concurrence, pourtant ce besoin d'innovation peut-être aussi appréhendé comme source de bien-être social et de développement durable. Comment y parvenir, me direz-vous, c'est l'objectif de cet ouvrage qui ébranle des idées reçues. Mais comment ne pas avoir des a priori quand depuis 200 ans, seul le capitalisme est synonyme de progrès, de richesse, d'évolution.
Arnaud Groff et
Lionel Meneghin se chargent dans un premier temps de décortiquer tous les états de l'innovation dans nos sociétés occidentalisées. Cela les emmènent à montrer une voie alternative, non basée sur la rupture, mais à travers le changement de point de vue ou de paradigme sur le sens même de l'innovation. Voir l'innovation autrement, c'est-à-dire disnover, reprend les chemins de l'intelligence collective mais en direction d'un bien-être partagé. Des solutions existent, elles sont déjà appliquées, hors GAFAM, les auteurs nous mettent sur la route.
Je connais
Arnaud Groff depuis déjà quelques années et toujours très attaché à nos réunions de travail toujours enrichissantes et particulièrement pertinentes. Il m'a, précieusement, aidé dans la création de la marque territoriale Gruissanot l'Esprit du Sud, un succès dont il a sa part. J'ai donc lu avec beaucoup d'intérêt cet ouvrage qui confirme mes expériences professionnelles avec Arnaud, c'est-à-dire, la mise à profit de l'intelligence collective pour des projets humains et innovants.
Le seul point que je me permettrai d'évoquer avec lui sera, pour ma part, le rôle essentiel des collectivités, des sociétés hors secteur concurrentiel et du tissu associatif pour montrer la voie de la disnovation.