Il y a tellement de choses à dire lorsque l'on termine la lecture de
Ma Résilience : Mes combats contre la maladie d'
Alice Gros et pourtant les mots viennent à manquer.
Alice revient sur ses quinze années régies par la maladie. A 13 ans, elle a une leucémie, à 18 ans, sa grand-mère décède d'un cancer. Sous forme de chapitres, et non d'un journal chronologique, sur les moments-clés des années de la maladie, sur son entourage, famille, proches, corps médical, au soutien sans faille qui l'a accompagnée.
Ma Résilience est un récit de vie, un témoignage sans filtre d'une femme qui pose un regard sur ce qu'elle a vécu et comment cela a influencé sa construction en tant qu'adulte.
Loin de plonger les lecteurs dans le pathos,
Alice Gros relate ses combats et ses doutes avec le recul des années, avec sincérité.
Elle montre également que le cancer ne s'arrête pas le jour où on vous annonce que vous êtes en rémission. le chemin pour être libéré de l'épée de Damoclès est encore long.
Par ailleurs, j'ai trouvé troublant mais criant de vérité certaines de ses expressions. Notamment lorsqu'elle dit qu'elle n'a pas l'impression de faire preuve de courage face à la maladie.
Étrangement, et moi la première, c'est ce que nous disons toujours à une personne atteinte par un cancer. Qu'on la trouve courageuse, qu'à sa place, on ne sait pas si on prendrait les choses ainsi. Je me souviens avoir eu cette discussion avec une de mes tantes. Et elle m'a dit que quand on a un cancer, on prend les choses comme elles viennent, bonnes ou mauvaises, car on n'a pas le choix, ce n'est pas du courage, on affronte juste la réalité.
Je reprendrais également l'expression de l'épée de Damoclès au-dessus de la tête que tout accompagnant ou malade du cancer aura utilisé…
Ma Résilience est une belle leçon de vie. A découvrir.
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