Fabien Guez propose un panorama de ce que pourrait être la médecine dans 10 ans ; nous sommes certainement sur la voie de mourir guéri (sic). Ceci dit il n'est pas impossible que de nouvelles maladies apparaissent en France soit qu'elles naissent soit qu'elles se propagent d'une région climatique à une autre. D'autre part on sait que certains médicaments font actuellement de moins en moins d'effets ; on connaît par exemple la résistance aux antibiotiques. Rappelons-nous que ces derniers furent présentés longtemps comme devant résoudre un grand nombre de problèmes de santé.
L'auteur commence par donner les vecteurs de changements en matière médicale : intelligence artificielle, nanomédecine, médecine génétique, imagerie, impression 3 D, la robotique, les appli santé, les dispositifs médicaux, la télémédecine, les datas (données de santé).
Il passe ensuite en revue divers secteurs en faisant des hypothèses sur les progrès qui y seront faits dans une décennie. Ce sont successivement : l'ophtalmologie, la cardiologie, l'ORL, , la chirurgie orthopédique, la dermatologie, la pneumologie, la chirurgie viscérale ou digestive, la rhumatologie, l'hématologie, la cancérologie, la neurologie, la gastro-entérologie, l'urologie, la pédiatrie, l'endocronologie.
Dans la conclusion, l'auteur pose notamment la question des coûts ; il est fort possible que de nouveaux traitements se révèlent très onéreux (rappelons par exemple que le traitement par le sofosbuvir revient à 41.000 euros (voir à ce propos https://www.bastamag.net/Le-prix-exorbitant-de-certains-traitements-menace-l-universalite-de-notre). Parmi les autres interrogations, on trouve le problème de la confidentialité des donnés de santé.
Pour lui, la médecine de demain sera portée par six P, à savoir préventive, prédictive, participative, personnalisée, pluriprofessionnelle et pertinente. Toutefois souvenons-nous qu'en langage médical un pet se nomme un vent, aussi craignons bien que toutes ces adaptations de la médecine ne soient globalement que du vent, sur la longue durée, face aux difficultés à venir pour se soigner. L'auteur laisse entrevoir que de nouveaux métiers se développeront : corcepteur, andronancier, algomédiceur, numérantin…
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