En refermant cet ouvrage érudit et exigeant, je reconnais les limites de mes connaissances et de ma représentation de l'Art. Je vous avoue que je fréquente peu les musées. Mon entendement sur ce terrain est donc au degré zéro du savoir. J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car je ressens en moi une répulsion-fascination pour la peinture de
Salvador Dali. Ses oeuvres sont extravagantes. Elles questionnent mon rapport au beau.
Ce livre étudie les oeuvres de
Dali sur une dizaine d'années (1925-1935). Cette période de l'entre-guerre est propice à une révolution dans les Arts : peinture, architecture, photographie, littérature. C'est aussi la naissance du mouvement surréaliste dont
Dali s'empare avidement.
Dali nait au début du 20e siècle. Il monte à Paris à 20 ans et s'engouffre dans les salons artistiques, introduit par Breton. Il étudie à la Risidencia de Estudiantes à Madrid, où il rencontre le poète
Federico Garcia Lorca ainsi que Luis Buñuel. Il admire
Goethe et
Le Corbusier. Dans un premier temps, sa peinture suit la tradition. Il revendique le patronage de Saint Sébastien. Officier romain, il mourut en martyre sous Dioclétien.
A la fin des années 1920, il s'empare du mouvement surréaliste et apporte sa propre singularité avec l'expérience paranoïaque. Pour rappel, le début du 20e siècle est caractérisé par la propagation de la psychiatrie et le développement de la nature de l'inconscient. le surréalisme représente la nature par ses forces. Les symboles sont énigmatiques. La peinture de
Dali choque. D'ailleurs, son père le reniera.
Dans cet ouvrage, il sera aussi abordé les travaux de
le Corbusier, ainsi que le nouveau médium de la photographie.
Intéressant mais pointu.