🌳Chronique🌳
« Peur de n'être qu'amour. »
Si vous saviez comme j'ai peur de n'être qu'amour, et que vous ne saisissiez pas l'impact du choc de cet amour-là. J'ai peur de n'être qu'amour pour ce livre et qu'il disparaisse dans toutes les productions créatives du temps, quand moi, je sais que je vais rester auprès de l'orme, tout près de son chant, pour l'éternité. J'ai peur de n'être qu'amour…J'aurai beau ouvrir la neige, la nuit, la peau, le coeur, le vent, tous les cahiers du monde, tous les livres d'hier et de demain, j'ai été trop touchée par la Pure Lumière de ce roman, que je sais que je ne verrai que Lui, pour toujours et pour longtemps, « car les fées savent voir par-dessus les murs du temps ». Et c'est cela qui est, AMOUR.
Je pourrais vous parler de la Sève du monde, mais je préfère vous laisser
le chant de l'orme, vous entourer. Vous étreindre. Vous envoûter. Car, si
Stéphane Guiran est plume, c'est parce qu'il a le don d'entendre et de faire parler le végétal. D'en faire poésie, vibration, chant. Fulgurance. Quelque chose qui se passe au-delà des mots, mais qui s'en inspirent tout de même, pour transmettre la Sagesse du monde. C'est tellement exceptionnel. Il mêle l'Histoire, le Vivant, l'amour, une génération autour d'un arbre. Il conte la peur, la maladie, le deuil, quelques cents années de vie et de souvenirs incarnés…C'est tellement beau. Ça en devient méditation, intelligence, inspiration. C'est presque sentir, sous la peau de nos doigts, la pulsation du monde. Mais c'est dans le coeur, que ça réveille, le plus. Ça réveille les poètes et la symbiose. C'est la magie qui prend une forme perceptible à l'oeil nu.
Il serait trop fade de dire que c'est un coup de coeur, puisque c'était chaque page, un coup d'amour. Chaque silence, chaque paragraphe, chaque phrase, était amour.
le Chant de l'Orme, je l'entendais, je le vivais, je le ressentais. C'était le texte pur et c'était le vivant qui inondait de Lumières. C'est pour cela que j'avais peur de n'être qu'amour et que vous ne perceviez pas, la qualité, la sensibilité, la connexion, l'intention, la communion, la magnificence. J'ai trop peur que vous passiez à côté de ce sublime roman, alors, à bientôt quarante ans, j'ose aussi écrire avec mon sang, pour vous trouver. Je remplis l'espace de cet amour véritable, avec ces mots sincères et admiratifs. Je prends toutes mes peurs, y compris celle de n'être qu'amour et je les guide vers cette Lumière, encore et encore. Et encore. Je me dirige vers cet arbre grandiose, et j'espère vous y trouver, peut-être. En tout cas, moi, je vais y aller, déposer dans ces racines, tout l'amour que j'avais, que j'ai et que j'aurai, parce qu'il doit en être ainsi, depuis la Nuit des temps…Puissiez-vous entendre
le Chant de l'Orme, et en être à jamais, transformé…
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