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EAN : 9791033916246
304 pages
Harper Collins (10/01/2024)
3.77/5   66 notes
Résumé :
Tandis qu’ils œuvrent à leur survie, rien n’échappe aux animaux de la ferme. L’inquiétude de l’éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu’ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d’ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d’un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n’en devine rien. Parce que les hommes so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Corps de ferme ou corps de femme ? Après un premier roman sur les silences familiaux autour des violences sexuelles, Agnès de Clairville, ingénieur agronome de formation, poursuit sur la voie de l'indignation avec l'ingrate condition paysanne. Les seuls témoins de son huis clos silencieux étant les animaux de la ferme, c'est à eux, vache, chien, chat, oiseau, qu'elle laisse le soin de la narration.


Invisible aux yeux de tous, même de ses acteurs principaux aveuglés par leur quotidien, une tragédie se joue depuis des années dans le monde clos de cette petite exploitation agricole. Seules les bêtes, comme le choeur d'une tragédie grecque, ont tout loisir d'en ressentir instinctivement les tensions et d'en observer les manifestations. C'est la pluralité de leurs voix et de leurs points de vue, exprimés à la première personne du singulier dans un langage viscéralement descriptif qui nous immerge, loin de toute sentimentalité anthropomorphique, dans la réalité sensorielle, ses bruits, ses odeurs, la chair et le sang de cet univers, qui permet peu à peu au lecteur de se construire une idée globale de la situation.


Il faut dire qu'entre aléas divers et implacable pression des factures, le quotidien au sein de cette ferme n'est pas seulement harassant du petit matin au coucher du soleil. La pression est écrasante, qui risque à tout moment de mettre cette famille sur la paille, aussi frugale et dure à la tâche que soit leur existence. L'on n'a donc pas le temps de se complaire aux sentiments et à l'introspection. Chacun fait face en silence et sans se plaindre, le père tout en rudesse et coups de gueule, les deux fils dans la rivalité de leurs conflits croissants, et la mère dans la résignation fatiguée qui alourdit chaque jour un peu plus son pas et ses mouvements.


Pourtant, tapi au plus secret du corps de ferme, le drame qui attend son heure finira bien, sordide mais si humain, par se déclarer au grand jour. Pari gagnant, l'audacieux parti-pris narratif permet à l'auteur d'aborder très naturellement l'impensable, dans une réalité brutale et nue, simplement factuelle et terriblement douce-amère, qui interroge notre rapport à la vie et à la mort, à la maternité et à la filiation, à la violence et à la domination des plus faibles.


Une réussite que ce second roman construit selon une perspective des plus originales et qui permet à l'auteur d'aborder avec sensibilité et pudeur un sujet qui ne s'y prêtait a priori pas aisément.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Quand je vois dans une pub un agriculteur bien propret caresser tendrement le flanc de son unique vache, je ris jaune. Non en fait : face à tant d'hypocrisie, j'ai envie de mordre, et pas dans un steak.
C'est pas ça, la campagne, pas du tout.
En revanche, dans ce récit d'Agnès de Clairville, il y a tout : l'animalité (des bêtes & de ceux qui s'en occupent pour les exploiter et/ou les tuer), et les odeurs qui l'accompagnent. La rudesse des gestes, des voix, des mots, des actes humains. La violence, même - pas forcément sadique, mais bel et bien présente.
Et pour tous : la naissance, la faim, le sexe (rarement choisi par la femelle), les inséminations, l'effort, la souffrance, la sueur, le lait, le sang, la mort.
La campagne, c'est pas bucolique ; c'est cru, ça crie, ça suinte, c'est sale, ça pue.
A la ferme et autour, règne la loi du plus fort, selon une hiérarchie construite socialement - l'homme en haut, le plus souvent, qui a domestiqué 'ses' animaux ("A la ferme, les animaux doivent servir"), et qui chasse ceux restés sauvages. Un cran sous l'homme, la femme. Après : l'enfant, qu'on n'a pas le temps d'écouter. Faut pas être trop tendre avec les gosses, ça les rend faibles.
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Dans ce récit original et exigeant, Agnès de Clairville donne la parole aux animaux, mais pas à la façon d'Orwell. Une vache, un chat, un chien, une pie décrivent le travail des "maîtres", leurs tâches du quotidien, les longues journées de labeur et leur fatigue, l'inquiétude, la tristesse. Ils évoquent aussi leur propre existence, pas si paisible ni passive qu'il n'y paraît : la survie est un effort constant pour les animaux sauvages, et les bêtes de la ferme sont exploitées.
Le regard de ces quatre animaux est sensible, notamment sur la maternité et l'instinct de protection à l'égard des petits, instinct aussi fort chez la femelle que chez la femme (d'ailleurs, est-ce que ?.....). Leur sensibilité apparaît également dans des manifestations de solidarité entre pairs, dans l'homosensualité, et dans les relations de tendresse avec certains humains (le chien, surtout ♥, et le chat, plus discrètement).
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Bref, ces animaux ne sont ni bêtes ni méchants - pas plus que le maître d'ailleurs, même s'il sépare les veaux de leur mère dès la naissance ('Les produits laitiers sont nos amis pour la vie' ♪♫), même s'il ne se soucie guère d'affamer le chat, au contraire "il nous débarrassera mieux des rats", même s'il flingue lièvres, faisans, chevreuils...
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Cet ouvrage a plein de qualités, et j'aurais aimé l'apprécier sans réserves, comme le précédent roman de l'auteure 'La poupée qui fait oui'. Hélas, la lecture en est fastidieuse, car la narration change et il faut être très concentré pour se mettre tour à tour dans la peau d'une vache, d'un chien, et surtout d'un chat et d'une pie. J'avais beaucoup de mal à suivre ces deux derniers, à m'intéresser à leurs voix.
De plus, les éléments sont parfois redondants, car narrés par plusieurs observateurs... ou à l'inverse, énigmatiques si les fragments d'informations donnés sont difficiles à recouper.
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Bref, l'idée est géniale, et les thèmes développés m'intéressent (même si la barque est chargée), mais le livre n'est hélas pas agréable à lire, à cause de la narration et parce qu'il décrit un univers que je n'aime pas : la campagne et les agriculteurs, tels que je les ai connus dans les 70's-80's, guidés en outre par une religion liberticide.
Le cadre est un peu plus récent, ici, puisque "le maître" utilise un logiciel dès le début, et l'histoire se déroule sur une vingtaine d'années.
Je n'ai pas compris la fin, et ça, c'est frustrant, après avoir autant peiné pour aller jusqu'au bout.
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[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]

À la fin du premier chapitre dans lequel un veau raconte sa naissance, à la première personne, je me suis dit que ça allait être long… J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans cet univers qui sonne faux pour moi. Je ne pense évidemment pas aux animaux qui parlent, c'est une donnée à intégrer et à accepter dès le début, bien sûr. Non, je pense plutôt à des éléments qui, à mon avis, viennent décrédibiliser cette prise de parole. Ainsi, l'homme, la femme et les enfants sont reconnus comme tels par le veau avant même sa naissance, mais le chien reste « la bête à la queue battante ». le veau ne l'identifiera qu'après que le fermier l'aura nommée. Les autres veaux sont « d'autres moi »… Au « Je » du veau succèderont celui de la chienne, puis celui du chat. Agnès de Clairville nous emmène dans une ferme et nous fait voir les humains par les yeux des animaux : l'homme, taiseux et toujours au travail ; la femme, qui était partie et qui revient avec un bébé ; le petit garçon, qu'on devine sournois ; la mère de la femme, qui est venue aider.
***
Il m'a fallu une soixantaine de pages pour me laisser porter et par l'histoire et par le style pendant un temps. Ensuite, j'ai déchanté parce je trouvais le procédé trop artificiel : il perd de son intérêt. Mais c'est la société paysanne misérabiliste donnée à voir ici qui m'a surtout déplu : on tombe parfois dans la caricature. L'autrice a divisé son texte en dix parties. Dans chacune des dix parties, les mêmes narrateurs se succèdent: la vache pie noir, la chienne épagneule, le chat tigré. Une pie s'ajoutera bientôt à eux. Tous racontent la vie à la ferme, l'abrutissement au travail, le manque de communication du couple, les rares sorties, les enfants qui grandissent, les différences entre eux qui s'accentuent, la maltraitance indicible de l'aîné envers le cadet, l'indifférence, voire le mépris du père envers cet enfant qu'il ne comprend pas, le désespoir de la mère et les ignominies dont les animaux, seuls, paraissent conscients, Bien que ce Corps de ferme m'ait déçue, je lirai sans doute le prochain roman de cette autrice pour sa volonté d'originalité.
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Dans le silence et l'indifférence, un monde meurt, avec les animaux pour spectateurs.

Il y a des livres qui sont terriblement d'actualité, à l'image de Corps de ferme, le deuxième roman d'Agnès de Clairville. Une plongée au coeur d'une exploitation agricole du XXIe siècle, théâtre d'un drame quotidien que personne ne veut voir, ni même raconter. Sauf les bêtes…

Il suffit d'allumer la télévision, de s'interroger sur ces panneaux retournés à l'entrée de nos villes ou de s'intéresser aux entrefilets nécrologiques des hebdomadaires locaux pour saisir toute la détresse de ces familles qui s'enfoncent dans un modèle ancestral et répétitif, sans pouvoir le changer.

Derrière ce modèle agricole en perdition, les drames humains se nouent : le père et ses angoisses, les deux garçons au destin forcément tracé, la mère désespérément seule face à sa détresse et ses absences de solutions dans un patriarcat où seuls ses bras et son ventre ont leur place.

Un point commun à tous : le silence et l'isolement ; celui des taiseux ; ceux qui privilégient l'action et la décision aux explications. Jusqu'à ce que le drame survienne et les dépasse.

Dans un tempo volontairement lent, rythmé par les impératifs répétitifs du travail de la ferme, Agnès de Clairville, prend le temps d'installer ses personnages et de faire monter la tension de ce mur qu'on voit inévitablement arriver.

Son thème et son traitement des personnages sont à la vie agricole ce que Ponthus fut à la condition ouvrière : un cri contre la fatalité et l'invisibilisation des difficultés de ceux qu'on aime pourtant tant glorifier dans l'image d'Epinal qui nous arrange.

Et pour vaincre le silence, Agnes de Clairville fait parler les témoins du drame : vache, chat, pie, chienne… et porcs. Car des bêtes aux hommes, il y a si peu de différences, notamment dans le rapport à la maternité.

Et c'est là que s'est située ma limite. Car si j'ai beaucoup apprécié le fond thématique du livre, j'ai clairement bloqué sur le procédé narratif consistant à faire parler les animaux, avec forcément une barrière grandissante au fil des pages pour pleinement les apprécier.

Un blocage très personnel pour un procédé dont je ne doute pas qu'il séduira la majorité des lecteurs du livre et qui ne m'empêchera pas de retourner vers les prochaines parutions d'une auteure qui a manifestement encore beaucoup de choses à dire.
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Nous suivons, dans ce roman, la vie d'une famille d'agriculteurs pendant une quinzaine d'années : le père, la mère et les deux fils. Mais les narrateurs sont les animaux qui les côtoient : une vache, une chienne de chasse, un chat et une pie. Toute la vie de la ferme est racontée du seul point de vue des animaux, sans rien cacher de la violence, de l'âpreté du métier, de l'épuisement des parents, de l'endettement, de la transmission de l'exploitation. le thème central, commun aux femelles et à la femme est la maternité, souvent imposée par le mâle (agriculteur, chat) ou par le besoin de rentabilité (chienne épagneule, vache), qui épuise les corps.
L'auteure connaît bien le monde agricole ayant fait plusieurs stages dans des exploitations, ayant fait des études d'agronomie et ayant un frère éleveur de chèvres dans le Gers. Il fallait oser faire parler des animaux pendant tout un roman; le procédé est original mais difficile à mettre en application. Par exemple, le style devait être le plus simple possible pour traduire la parole des animaux et le résultat est qu'il assez pauvre, les phrases se réduisant à un sujet, verbe , complément. On se heurte aussi assez vite au caractère artificiel du procédé qui peut finir par lasser.
Néanmoins, je salue l'audace d'Agnès de Clairville, qui s'est complètement démarquée de son précédent roman, qui était aussi son premier, "La poupée qui fait oui". L'auteure sait se remettre en question, se renouveler totalement ce que je considère comme une qualité.
J'ai dû me faire violence pour aller au-delà du premier tiers du roman (la description de la naissance du veau par lui-même a failli être rédhibitoire) mais j'ai fini par me laisser embarquer dans cette improbable aventure, j'ai même été secouée par certaines scènes (la néosporose qui contraint l'éleveur à abattre la moitié de son troupeau de vaches, les veaux arrachés à leur mère,...).
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critiques presse (3)
LeFigaro
08 mars 2024
Une tragédie chez un couple de paysans dont les animaux sont les témoins et les narrateurs. Un roman de haut vol.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
12 février 2024
Pour évoquer les difficultés d'une famille d'éleveurs, l'écrivaine a choisi de donner la parole aux animaux dans son deuxième roman. Un pari osé ? et gagné.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Actualitte
02 février 2024
« Adieu, veaux, vaches et cochons », écrivait le fabuliste... pauvre Perrette ! Agnès de Clairville nous emporte dans une fresque paysanne, où les protagonistes principaux sont, bien évidemment, les bêtes qui composent la ferme. Corps de ferme, le premier roman animalier choral ?
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
[la stagiaire] demande au fermier quelques renseignements sur les bêtes, la synchronisation des chaleurs pour les inséminations, et d'ailleurs comment fait-il pour les repérer, ces fameuses chaleurs ? A moitié dans ses factures, il répond, ben c'est simple, dès qu'elles commencent à se monter dessus, je prends mon carnet et je note lesquelles. La jeune fille, tout haut, finalement l'homosexualité est bien présente dans la nature alors, malgré ce que peuvent dire les curés. Le fermier hausse un sourcil vers le crucifix au-dessus de la porte, et, méprisant, ça n'a rien à voir, elles n'ont pas le choix, ça fait dix ans qu'elles n'ont pas vu de taureau. Et les taurillons, c'est aussi pour ça ? Parce que eux vont jusqu'au bout, j'en ai même vu... elle hésite, considère les garçons. Trop tard, ils n'en ont pas perdu une miette, et le petit lance, ben oui, papa, y en a même qui se lèchent le zizi (...).
(p. 135)
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Le fils aîné [9 ans] est hors de lui, invective sa mère autant que le bébé [3 ans], comme il ne cesse de l'appeler, le môme qui lui fait honte dans le car avec sa morve au nez, ses pleurs silencieux tous les matins, qu'il faut aller chercher le soir à la classe de son ancienne maîtresse qui sent le pot-au-feu et qui lui ébouriffe les cheveux de sa main pleine de la morve et de la merde des gosses, celui dont il faut tenir la main devant les copains pour attendre le car, se faire traiter de baby-sitter, quasiment de pédé, quoi, la gifle [de la mère] part avant qu'il ait eu le temps d'y croire.
(p. 90-91)
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Il se rend à l'évidence, cette année encore, pas de ballon de foot, [mais] un engin agricole de plus, un magnifique tracteur [miniature]. (...) Il ne faut pas qu'il pleure, à tout juste six ans il le sait, il ne faut pas qu'il déçoive le père qui est sûr de lui avoir fait plaisir, à quoi peut rêver un garçon d'ici si ce n'est d'avoir un jour une ferme à lui ?
(p. 58)
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« La lune jette des éclats violents à chaque lucarne nuageuse, puis nous prive de sa lumière, nous laissant seules dans le vent humide. La blanche mugit vers elle, vers moi, appelle sa mère, quelqu’un. Je colle mon mufle sur elle, je la lèche pendant qu’elle s’épuise. Le noroît (…) emporte ses râles vers
le pré des jeunes, vers le bois des chevreuils, vers le maïs des sangliers. Nous sommes seules dans les bourrasques, contre la haie qui ne nous abrite pas, éloignées du troupeau blotti au creux du pré. La blanche ne peut plus marcher, elle s’est affaissée sur le flanc et tremble maintenant. Je mugis avec elle, pour que les vieilles nous entendent, pour que sa mère s’extraie du rang et vienne la lécher avec moi, la remette debout. Qu’elle bouge qu’elle beugle qu’elle lutte encore. »
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La lune jette des éclats violents à chaque lucarne nuageuse, puis nous prive de sa lumière, nous laissant seules dans le vent humide. La blanche mugit vers elle, vers moi, appelle sa mère, quelqu’un. Je colle mon mufle sur elle, je la lèche pendant qu’elle s’épuise. Le noroît (…) emporte ses râles vers le pré des jeunes, vers le bois des chevreuils, vers le maïs des sangliers. Nous sommes seules dans les bourrasques, contre la haie qui ne nous abrite pas, éloignées du troupeau blotti au creux du pré. La blanche ne peut plus marcher, elle s’est affaissée sur le flanc et tremble maintenant. Je mugis avec elle, pour que les vieilles nous entendent, pour que sa mère s’extraie du rang et vienne la lécher avec moi, la remette debout. Qu’elle bouge qu’elle beugle qu’elle lutte encore
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