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EAN : 9782490047000
160 pages
Metagraphes (22/03/2018)
3.35/5   13 notes
Résumé :
"Parmi toutes les vengeances, celle de la poésie vaut une vie. La poésie est une plante omnivore qui ne se satisfait que du sang, et c’est en cela qu’elle ressemble le mieux à ma terre : corps vorace et limpide, créature horrifiante refusant la distinction entre la beauté et la laideur. Personne ne comprend l’essence strictement lyrique de l’insurrection, la nôtre, celle s’élançant du pus de la blessure."

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai souvent oublié que ce roman était une dystopie tant l'empreinte du Maghreb et de la Kabylie, terre natale de l'auteure sont présents. Pourtant Sarah Haidar s'applique à ne nommer aucun lieu précis, aucune date et même ses personnages dont les voix se succèdent restent difficilement identifiables. Cette vigilance renvoie certainement à une volonté d'universaliser son message, celui de la lutte pour la liberté. Son cris est un cris de colère profonde peut être plus encore vers ceux qui se soumettent que vers les bourreaux. le texte est âpre,dur, poétique certes, mais d'une poésie qui frappe,qui m'a parfois fait violence. Je ne suis pas certaine d'avoir toujours tout compris car l'écrit est très intellectualisé. Il m'a semblé que l'évocation récurrente du sexe dans des termes crus,brutaux toujours apposés à des scènes de luttes,parfois de tortures était une façon de rappeler sans cesse la nécessité vitale ,bestiale de la rébellion. C'est aussi un rappel de la violence qui s'accumule face à la frustration de ne pas pouvoir jouir au sens propre comme au figuré lorsqu'on est soumis à la dictature des corps et des esprits. Pour Se.H la guerre devient alors " un territoire érogène".
Si la démarche est intéressante et le texte puissant,je dois avouer que l'écriture très intellectuelle de S.Haidar, et son choix de brouiller les pistes m'ont trop coupée des émotions. Ainsi, impossible de m'identifier, d'être touchée par les personnages et leur lutte aussi noble soit elle. Je le regrette car je suis convaincue que l'insurrection,si elle doit être évidemment élaborée,doit surtout être ressentie, partagée et pas seulement avec le corps mais avec le coeur et les sentiments.
La fin du roman apporte enfin de la lumière,de la beauté de l'utopie. Elle délivre un très beau message,en affirmant que l'insurrection ne doit jamais être vengeance mais volonté de transmettre la liberté. " Souvenez vous! Vous êtes nés libres, tâchez de le redevenir."
Je remercie vivement Babelio et les éditions Blast pour cet ouvrage qui ne peut laisser indifférent. J'ai hâte de lire le commentaire d'autres lecteurs.
Je suis très ennuyée pour attribuer une note car j'attribue souvent mes étoiles au plaisir de ma lecture et là, j'avoue avoir parfois peiné.
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J'ai reçu ce livre par l'intermédiaire de “MASSE CRITIQUE LITTÉRATURES : DES LUEURS D'ESPOIR”.
Voici la première phrase de cette histoire : “Avril pue, et ce ne sont pas des narines frileuses qui vous le disent…”
Et voici la dernière : “Et souvenez-vous: vous êtes nés libres, tâchez de le redevenir…”
Le point commun ? Les points de suspension.
Suspension. Qui laisse ouvert les champs du possible.
Ce roman de Sarah Haïdar nous amène dans un territoire à priori au sud de la méditerranée. Les prénoms, les paysages, l'histoire nous y transportent.
L'écriture est poétique, violente, souvent sexuelle. La mort est omniprésente ainsi que le soleil.
Nous accompagnons des combattants qui luttent aussi bien contre des militaires tortionnaires que des hirsutes religieux.
J'espère que cette dystopie ne sera jamais l'Algérie de Sarah.
J'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman. Trop de tortures, une narration chaotique m'ont vite apporté la nausée. J'étais loin des lueurs d'espoir que j'attendais...
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Un cri de révolte très intellectuel, des phrases abscons, abstruse, et d'une grande intelligence.
Un pamphlet pour la Kabylie..
La personne qui me la prêté a dit qu'il a rencontré l'auteure, elle parle comme elle écrit.

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Je n'ai presque rien compris à ce texte. Certes l'histoire ne ce veux pas réelle mais il y a tellement peu d'informations que mon esprit n'a jamais réussi à suivre cette histoire. Ce n'est vraiment pas un texte à la portée d'un simple lecteur. Je me suis forcée à le terminer et je pense vraiment avoir compris le strict minimum.
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Une langue acérée, des phrases qui claquent, une vitalité débordante, ce roman est une claque littéraire rarissime
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