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EAN : 9782844146038
272 pages
L'Association (17/02/2017)
4/5   23 notes
Résumé :
"Nous avons perdu Rosalie il y a quelques jours." Elle est décédée soudainement une nuit de novembre 2011, sans aucun symptôme avant-coureur. Rosalie avait deux ans, elle était en parfaite santé. Son père, Tom Hart, décide alors de mettre en texte et en image le long processus que lui et sa femme Leela ont éprouvé au lendemain de cet événement tragique. Que fait-on quand on perd un enfant ? – On tombe dans un trou.
À travers ce récit poignant de douleur, une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une BD pas facile car elle aborde la mort d'un jeune enfant et le processus de deuil qui suit. Rosalie a presque deux ans quand elle est retrouvée par ses parents un matin, sans vie. Aucune explication pour cette mort spontanée/subite d'une petite fille en bonne santé. Entre les souvenirs de sa fille qui leur reviennent, ils font douloureusement leur deuil de leur fille. Tom Hart, le narrateur et père, convoquent ses références pour les illustrer.
Pas évident de se lancer dans une telle BD mais le propos est juste et cette autobiographie très poignante. Leur avenir est moins noir mais la mort d'un enfant ne s'oublie jamais, elle est toujours présente dans un coin de nos coeurs...
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Je sais qu'il n'y a rien de pire pour un parent que de perdre son enfant. C'est sans doute le décès qui fera le plus de mal. L'auteur nous raconte en plus de 270 pages la douleur et le traumatisme qu'il éprouve avec son épouse à la perte de sa petite Rosalie une nuit de Novembre 2011.

Tout allait bien. Elle était en parfaite santé et puis un matin alors qu'elle approchait de ses deux ans, elle meurt subitement dans son lit. C'est le phénomène que l'on connaît sous le nom de la mort subite du nourrisson. C'est une perte d'une dureté et d'une brutalité extrême vu les conditions.

Cet ouvrage est une sorte de thérapie pour l'auteur qui va faire son deuil. C'est déchirant de bout en bout. Il m'a fallu trois jours pour en venir à bout tellement c'est dense en émotion. C'est le genre de lecture qu'il ne faut pas s'infliger souvent car sinon on peut vite déprimer. Cependant, c'est sans doute un témoignage nécessaire pour comprendre certaines choses puis relativiser par la suite.

C'est une bd fort intimiste qui n'a pas été écrite à la base pour le lecteur mais pour son auteur qui devait faire son travail de deuil. Comme il est dessinateur de bd, cela s'est traduit de cette manière. Beaucoup de sensibilité et point de misérabilisme également.

Au niveau du dessin, une absence de couleur pour appuyer le sombre propos du récit. On aura droit à la dureté du noir et blanc à la plume et à l'encre de Chine.

Une oeuvre qui se termine sur une sorte de renaissance. Oui, c'est une oeuvre qui ne sera pas divertissante mais qui sera d'utilité publique car cela n'arrive pas qu'aux autres.
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Tom et Leela sont parents d'une magnifique petite Rosalie et celle-ci va bientôt avoir 2 ans. Ils ne roulent pas sur l'or mais sont heureux tous les 3. Jusqu'au jour où Rosalie décède sans signes avant coureurs. le monde est brisé et toute la vie de ce couple s'effondre. Plus rien n'a de sens. Chaque pas, chaque souvenir leur rappelle leur fille. Incompréhension, désarroi, désespoir : comment faire pour vivre quand votre raison de vivre n'est plus ? L'auteur a dessiné cette BD en biographie personnelle, c'est brut. Tout s'emmêle. Passé, présent. Elle était là hier. Où est-elle maintenant? L'expression de son histoire m'a touchée. Nous perdons tous des proches à des moments de nos vies et le deuil est compliqué pour chacun. Tom Hart nous fait vivre son profond deuil et il est bouleversant.
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Leela et Tom perdent leur enfant Rosalie, alors qu'elle n'a à peine 2 ans. C'est un matin qu'ils s'en aperçoivent. Leela la découvre toute bleue.
Ce livre est pesant, d'une page à l'autre on se retrouve piégé entre les problèmes financiers du couple et le désespoir de la perte de Rosalie. Les moments passés avec Rosalie sont ponctués de regrets et de peurs. Les joies sont tout de suite cassées par le malheur de son absence.
Les errances en pleine nature, les recherches de réponses à travers les livres ou l'aide psychologique du cercle social, n'y changent rien. Les faits sont les mêmes, Rosalie est morte et cette mort soudaine ne s'oublie pas. Il est difficile de se pardonner cette perte!
Au départ, je pensais que c'est le côté lumineux de Rosalie qui serait le coeur du sujet : comment l'observation de son enfant nous ouvre des portes sur des émotions nouvelles, à notre volonté d'agir différemment?
J'étais donc un peu triste et déprimée à la lecture de ce roman graphique.
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Rosalie allait avoir 2 ans lorsqu'elle décède brutalement une nuit en 2011. C'est cette mort inexpliqué, soudaine et dramatique que va devoir accepter Tom Hart, l'auteur de ce roman graphique, et sa femme Leela.

Mais comment se reconstruire après avoir vécu le pire? comment retrouver la force de continuer à vivre?

Chaque planche, chaque mot plonge le lecteur dans la douleur, la tristesse, le manque auxquels le couple doit faire face.

Bien que dévastés par cet événement tragique, ils restent unis et vont devoir apprendre à vivre avec le vide que Rosalie a laissé dans leur vie.

La trame narrative de cette bande-dessinée est fragmentée. La lecture alterne avec des souvenirs épars de la fillette quelques temps avant sa disparition et la vie du couple après le drame.

Le dénouement final nous laisse heureusement apercevoir une lueur d'espoir. le livre est dédié à la petite sœur de Rosalie née quelques années après le drame mais également à tous ceux qui ont connu la souffrance de perdre un enfant et cela, quel qu'en soit le motif.

Le témoignage intime et émouvant d'un père qui doit faire face à la disparition brutale de sa fille d'à peine deux ans. Malgré le traumatisme, parce qu'il faut continuer à vivre, à avancer. Un livre qui retrace le périple difficile que les parents de Rosalie ont traversé afin d'essayer de surmonter la perte de leur enfant.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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critiques presse (1)
BoDoi
16 juin 2017
Façonné avec un trait abrupt, dans un noir et blanc qui appuie un propos sombre, Rosalie Lightning détaille une renaissance, après une perte d’une brutalité extrême.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Que fait-on quand on perd un enfant ? On tombe dans un trou.
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Certes, la mort est délicieuse mais la retraite aussi. Alors, attendons encore un peu !
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J'ai l'habitude de tout voir sous forme de récits et de voyages mythiques. Je sais que les personnages brisés et bouleversés doivent voyager vers des mondes nouveaux pour guérir et passer à autre chose. S'aventurer dans les enfers et dans l'inconscient en quête de vérité.
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Avant de partir pour le Nouveau-Mexique, je règle la crémation de ma fille avec une carte de crédit ATM comme si j’achetais des bananes.
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Partout où je regarde, il y a un vide qui a la forme de Rosalie.
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