Lilou, tome 1 : Ma vie comme sur des roulettes

Un handicap, du théâtre, des chipies prétentieuses et un " chevalier servant".
Voici des ingrédients pour faire un roman jeunesse pétillant, d'autant plus que Lilou a du tonus à revendre et un sacré caractère.
"Signes particuliers ; R.A.S ! MDR"
Elle a 10 ans, entre en 6 e, et pour elle, ça roule... Elle est en fauteuil.
Comme son copain Oscar elle va choisir théâtre comme atelier, malgré les ricanements de 2 filles particulièrement méchantes.
L'histoire est lancée, Lilou vit sa vie comme elle l'entend malgré son handicap, malgré les inquiétudes de ses parents.
Un roman qui se lit facilement, optimiste, volontaire et généreux. Une tranche de vie scolaire où l'on rencontre Roméo et Juliette.
Sympathique, illustré avec la même vivacité que le texte un roman pour les 9/10 ans qui se dévorent. La fin est un peu trop belle, mais cela devrait plaire. roman plutôt fille !

Lilou, ma vie comme sur des roulettes est le premier tome d'une série jeunesse (à partir de 9 ans d'après la maison d'édition, mais je pense que ça peut plaire aussi à des enfants de 8 ans). Chaque tome raconte une aventure de Lilou, l'héroïne. Les livres sont écrits par Yaël Hassan et sont illustrés par Terkel Risbjerg.
Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman à destination des enfants ! J'appréhendais un peu car ce court roman était tellement plein de promesses !, mais d'un autre côté, j'étais super emballée à l'idée de le lire. Et je l'ai trouvé très chouette.
Lilou a dix ans et fait son entrée au collège. Au début, elle nous parle de ses appréhensions (qui n'était pas intimidé·e en entrant en sixième?) et du fait que ses parents s'inquiètent beaucoup trop alors qu'ils ont visité l'établissement avant. Car Lilou est handicapée motrice et ne peut se déplacer qu'à l'aide de son fauteuil roulant. Rapidement, elle nous dit (le récit est à la première personne) qu'elle a plein de projets en tête, comme faire du saut en parachute, et que ce n'est certainement pas son handicap qui va l'empêcher de les réaliser. Mais chaque chose en son temps et, dans ce premier tome, notre jeune héroïne décide de se lancer dans le théâtre.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est… tout. C'est bien écrit, les illustrations sont vraiment sympathiques, la qualité du papier, le livre lui-même est très chouette… et les messages transmis sont vraiment bons.
Bien sûr que ce n'est pas facile d'être en fauteuil roulant, et ce tome n'aborde qu'une infime partie des galères, mais il dit surtout aux enfants que rien n'est impossible, qu'à chaque problème, il y a une solution. Surtout, par le biais des personnages, Hassan explique aux enfants que ce n'est pas un handicap physique qui va empêcher autrui de lire, de déclamer un texte, que les personnes ayant un handicap sont comme tout le monde, et même qu'elles ont quelque chose en plus. Pour Lilou, son fauteuil, c'est sa liberté.
Ajoutez à cela que Lilou est une héroïne pétillante, positive, qu'elle ne manque pas d'humour ni de répartie, et vous avez là un véritable modèle pour les enfants. Attendez… Que pour les enfants ? Non, pour les adultes aussi ! Quant aux autres personnages, même si l'on retrouve le schéma un peu trop éculé du groupe de pestes, présent pour mettre des bâtons dans les roues de l'héroïne, ce groupe a toutefois le mérite de ne pas être trop cliché. Et puis ces filles sont finalement assez secondaires, laissant la part belle aux amis de Lilou que j'ai beaucoup apprécié.
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Lilou, ma vie comme sur des roulettes est un super roman jeunesse qui propose des messages forts et positifs et des personnages bien écrits. Nul doute que c'est une série à suivre et, bien sûr, je vous le conseille vivement !
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C'est le grand jour, Lilou entre en sixième ! Dans la cour du collège, elle retrouve quelques amis de CM2, certains qu'elle apprécie, comme son ami Oscar, d'autres moins... Arrive le moment fatidique de la répartition des élèves dans les classes. Quand le principal appelle son nom, elle reconnaît la voix de cette peste de Chloé juste derrière qui fait le voeu de n'être pas "encore dans la même classe qu'elle"...

Lilou est handicapée, elle se déplace en fauteuil roulant. Ce handicap n'est évoqué pour la première fois dans le texte qu'à la page 10. Si on lit les dix premières pages sans savoir que Lilou est en fauteuil roulant, on ne peut pas le deviner. Ce qui montre ainsi que ce n'est pas LE signe qui caractérise le plus l'héroïne de l'histoire.

Viennent ensuite les inscriptions dans les différents ateliers proposés tout au long de l'année au collège. Lilou et Oscar souhaitent s'inscrire au club théâtre. Ils y retrouvent Chloé et Emma, qui ne sont jamais tendres avec Lilou. Et dès les premières séances, cela se confirme. Heureusement, le professeur est là pour remettre tout le monde à sa place.

Tout au long de l'histoire, Lilou doit composer avec la bêtise et l'ignorance de certaines personnes et elle s'en sort avec brio, grâce à l'aide de certains camarades et professeurs qui lui portent un regard bienveillant, la considèrent comme une élève à part entière et lui permettent de s'épanouir ainsi.

J'ai beaucoup aimé la façon qu'a Yaël Hassan d'amener cette question du handicap chez les ados, en imaginant des situations "d'entraide inversée". A un moment, Oscar supplie presque Lilou de pouvoir la pousser dans son fauteuil car il a besoin d'un appui. Au fur et à mesure de l'histoire, on découvre une Lilou pétillante, pleine d'humour et de force, parfois plus que certains valides. Elle a même souvent assez d'énergie pour rassurer ses parents, son papa particulièrement, qui se montre parfois - et à juste titre - inquiet pour elle.

Une petite intrigue va se nouer au club de théâtre et Lilou va être capable, grâce à une idée de son papa, de trouver une solution tout à fait honorable au problème.

Une belle histoire de rentrée, qui donne à voir aux jeunes une approche et une image différente du handicap. Des personnages très crédibles, des pestes de sixième aux vrais gentils en passant par le bon copain comme on en rêve tous.

J'ai beaucoup aimé les valeurs d'entraide, de loyauté, d'honnêteté et de fidélité partagées dans ce roman et j'attends la suite avec impatience ! Je suis ravie de voir arriver une littérature ayant pour héros/héroïnes des jeunes et des enfants en situation de handicap. Un grand pas vers une meilleure intégration, notamment dans les écoles !
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Joli coup de coeur pour ce très court roman illustré, qui à mon avis peut être lu dès qu'on sait lire, même si l'éditeur le conseille "à partir de 9 ans".
Début d'une série qui promet d'être enthousiasmante. le titre suivant, Lilou fait son cinéma, est paru en janvier.

Lilou entre en 6e, et c'est toujours un peu impressionnant, après avoir été les "grands" du primaire.
Ses parents sont d'autant plus inquiets pour elle qu'elle est en fauteuil roulant. Même s'il lui semble parfois que c'est elle qui doit les rassurer, elle est tout de même un peu effrayée. Mais pas plus que ses amis.

J'ai tout aimé dans ce roman : le dynamisme et l'allant de Lilou ; la vie du collège tellement vraie, amitiés, inimitiés, méchanceté et gentillesse ; le fait que Lilou se débrouille très bien seule, mais qu'elle a parfois besoin d'aide, et qu'elle aide aussi parfois les autres.
Le club de théâtre permet de ne pas se centrer uniquement sur Lilou et son handicap, et la professeur qui s'en occupe donne envie d'y participer tout de suite !!
Beaucoup d'humour et de tendresse, un joli petit bijou ce roman (oui, je sais, j'aime TOUS les romans de Yaël Hassan, mais ce n'est pas de ma faute s'ils sont tous excellents !!).
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Belle leçon de vie

Lilou est l'héroïne de la nouvelle série de Yaël Hassan publiée chez Auzou dans la collection Pas de géant (petits romans dès 9 ans).

Quand Elora a vu la couverture elle m'a demandé « Elle s'est cassé la jambe ? - Non, Lilou est porteuse d'un handicap, elle sera toujours en fauteuil roulant - Oh la pauvre ! »
Ça peut sembler une réaction plutôt positive, ma fille a de l'empathie mais les personnes porteuses de handicap ont-elles envie d'inspirer de la compassion ?
C'est mieux que de la pitié ou pire de la méchanceté, on est bien d'accord mais ce fauteuil est-il un frein dans la vie de Lilou ?

Ne nions pas certaines difficultés, l'accès à certains bâtiments publics restent une véritable honte mais n'anticipons pas non plus.
D'ailleurs l'auteure ne nie pas le handicap de Lilou. Une panne d'ascenseur dans le collège montre bien que parfois la seule volonté, fut-elle immense, ne suffit pas.
Mais c'est la réaction de Lilou face à ces difficultés qui montre toute la ressource de cette demoiselle espiègle, intelligente et terriblement attachante.

Car Lilou, qui entre tout juste en 6ème, va bien prouver à tout le monde que son fauteuil ne l'arrêtera dans aucun de ses rêves.
Intégrer la troupe de théâtre du collège ? Faire face aux pestes de la classe ?
La pétillante Lilou va prouver à tous qu'elle peut mener sa vie comme sur des roulettes.

Le vocabulaire est accessible, sans difficulté. La plume de Yaël Hassan est un régal.
De jolies illustrations couleurs viennent agrémenter ce roman plein d'humour.

Le message sur le handicap est parfaitement passé.
Lilou n'inspire « plus que » de l'admiration et de l'amitié.

Ça donne (presque) envie de retourner au collège.
Mais surtout de savoir quelles aventures va encore vivre notre petite Lilou.
Vivement la suite !!
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