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Anne Crichton (Traducteur)
EAN : 9782266048415
216 pages
Pocket (17/11/1999)
3.63/5   38 notes
Résumé :
L'avantage de la réincarnation est que vous pouvez consacrer toute une vie à traquer votre assassin.

Fluke n'est pas un chien comme les autres. Quelque part en lui, il y avait ce souvenir obsédant d'avoir autrefois été un homme. Et d'être mort de mort violente.
Maintenant, il erre dans les rues de la ville, poussé par une faim féroce et à la recherche d'une proie qu'il ne parvient pas bien à définir.
Bientôt, il retrouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
James Herbert ne faisait pas partie des auteurs de SFFF que j'avais envie de découvrir dans l'immédiat. J'adore la SF, j'aime beaucoup la fantasy mais j'ai très peu d'affinités avec le fantastique.

C'était sans compter le petit défi que m'a lancé Senna, lire Fluke. J'ai vu le film il y a très longtemps (il est sorti en 1995).

Pour résumer l'histoire, un homme s'est réincarné en chien. Il va progressivement se souvenir de son ancienne vie et, convaincu d'avoir été assassiné, décide de retrouver son meurtrier pour se venger.

Rien de terrifiant, mais je dois avouer que je me suis un peu ennuyée. Je ne me souvenais plus de la fin. Finalement, c'est aussi bien comme ça.

Je n'ai pas trouvé l'écriture de l'auteur mémorable mais le roman se lit facilement.




Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022 (1977)
Challenge mauvais genres 2022
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Voilà un OVNI dans la bibliographie de James Herbert. Lui qui fut tant inspiré par les domaine de l'horreur, Fluke (1977) est d'avantage dirigé vers le roman divertissant et fantastique.
Si j'ai moins apprécié ses anciens livres, là je dis Bravo feu James Herbert. le livre peut se vanter d'être une originalité. le narrateur n'est autre qu'un chien, mais pas n'importe lequel. En effet le toutou est la réincarnation d'un homme, dont on apprendra très tardivement son passé et le pourquoi du comment il est mort.
Si je déteste la narration à la première personne, ici, je dois avouer que ça passe facilement. Cela dit, j'ai trouvé le début difficile où je pense que l'auteur surjouait un peu le rôle. Une faiblesse d'écriture ? La suite s'enchaîne parfaitement et la magie opère. Je déplore simplement que la trame ne soit pas plus travaillé. le récit se concentre principalement que sur les sensations du chien. Une histoire autour des animaux, qui m'a énormément plu. Si le thème principal peut s'apparenter à la réincarnation, on peut affirmer que la nature est bien présente. Parfois amusant, tantôt triste, émouvant, je me suis parfaitement intégré à cette vie de chien.
J'ai déjà remarqué, notamment dans « le repaire des rats » que l'auteur excellait avec ses personnages secondaires. Celle de la vieille dame est réussit.
James Herbert maîtrise à la perfection ce roman qui n'est ni court, ni long, juste comme il le faut. J'ai trouvé la fin étonnante. Je le classe facilement dans mes très bonnes lectures. Chapeau l'artiste. Nulle doute que tu t'es réincarnés dans un animal intelligent.
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Tout d'abord il y a les premières sensations. Chaleur puis froid glacial.
Puis d'autres surviennent. Celles de mains le touchant, de lumières et de bruits confus. L'homme du marché sur lequel il s'éveille à la vie est bourru, un peu brutal mais gentil. Mais sa compagne ne l'aime pas. Et l'homme se débarrasse de Fluke. Fluke est un chien, un chiot plus précisément.
Il va au chenil après avoir goûté au domicile de l'homme. Là, il fera une découverte capitale qui marquera le reste de son existence.
Avant d'être un chien, Fluke était un homme. Il avait une femme et une fille, mais tout reste confus dans sa mémoire. Comme des images fugitives en forme de flashs aveuglants. Puis il s'évade pour échapper à l'euthanasie comme la plupart des chiens errants. Il fait la connaissance de Bella, grosse femme en quête d'affection. Mais son fils, Arnold est une teigne malodorante et méchante. le nez d'Arnold se souviendra du très court passage de Fluke dans le domicile à l'odeur de vieillesse.
Fluke s'en va encore, toujours livrer à lui-même et au produit de ses
réflexions. La rencontre avec Rumbo sera déterminante.
Rumbo est un autre chien qui vit dans une casse de voiture.
Son plaisir premier est de chaparder de la nourriture chez les divers commerçants. Il prend Fluke sous son aile et lui apprend à se débrouiller.
Le petit chiot devient un grand chien et leur vie à tous deux se partage entre trouver de la nourriture et jouer parmi les voitures défoncées de la casse où ils vivent. C'est au cours d'une partie de bonneteau que le jeune chien sera baptisé Fluke (coup de bol) où Lenny, l'adjoint du Patron de la casse, personnage aux agissements douteux, se rendra compte ou du moins sentira en lui des capacités qui dépassent de loin celles d'un chien de base.
En attendant les visions de Fluke deviennent plus précises. Il se voit en être humain, conduisant une voiture. A côté de lui sa femme et derrière, sa fille.
La voiture le précédant s'arrête, un homme en descend, et un éclair lumineux jaillit de sa main. Une lumière brillante se fait puis, c'est l'obscurité...
Ses souvenirs tournent et le hantent. Cette petite vie aurait pu perdurer, mais les activités louches et illégales du Patron de la casse intéresse la police qui fait une descente musclée sur les lieux. S'ensuit des coups de feu et des violences qui auront raison des hommes et de Rumbo...
Fluke ayant perdu son ami, il s'enfuit à nouveau vers sa vie, à la recherche de son ancienne existence d'humain…

"Fluke" est une oeuvre formellement étonnante, magistrale où l'espèce canine prend la parole.
Leurs espérances, leurs doutes et leurs préoccupations ne sont finalement pas si éloignées des nôtres.
C'est sans doute ce qu'à voulu montrer notre regretté James Herbert au cours de cette courte petite histoire.
Quel chien sommeille en nous ? Quelle part d'humanité se niche au fond des yeux bruns de nos compagnons à quatre pattes ?
Il n'y a absolument rien de terrifiant dans ce petit bouquin plutôt tendre.
"Fluke" séduit par sa nature et son personnage, alliage de chien et d'humain, vraiment attachant.
Pour conclure, un sujet vraiment étonnant et par dessus tout, traité avec intelligence. du excellent James Herbert qui a pour thème : la réincarnation. Hautement recommandé !
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Fluke, adorable chiot, est abandonné par son maître parce que sa femme ne l'aime pas. Au chenil, il a des réminiscences de son passé... quelques images furtives d'une famille, une femme et un enfant. Pour échapper à la piqûre fatale, il s'enfuit du refuge. Il rencontre d'autres chiens, puis des humains, et grandit, menant une vie de chien errant, avec tout ce que cela comporte comme pleines et plaisirs, au fil des personnages qu'il croise.
L'un de ces humains le baptise Fluke. Et peu à peu, les souvenirs du chien se précisent. S'il avait bien une famille dans une autre vie, il n'en était pas le compagnon poilu fidèle. Il était un humain. Il se voit au volant d'une voiture, et l'homme qui conduit le véhicule roulant devant lui s'arrête, sort de sa propre voiture... il tient une chose à la main. Alors Fluke n'aura de cesse de retrouver la mémoire et celui qui a mis fin prématurément à ses jours.
Ce voyage dans la tête d'un ami canin est très plaisant. Écrit à la première personne, personnellement, c'est ce que je préfère. Je me fonds mieux dans les personnages. Bon, là c'est un chien, mais on y est très bien, je trouve.
Un roman magistral, très émouvant.
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Mon premier roman de James Herbert , et certainement pas mon dernier .
Le thème principal du livre est la réincarnation , et on se plonge dans l'histoire avec un chien dénommé Fluke , mais qui a des souvenirs d'homme ..
Bon , en lisant la 4éme de couverture , je me suis dit , si ça le fait pas , pas grave , le livre ne fait que 216 pages , je me suis grave trompé car j'en aurais volontier pris plus .
Je trouve que l'histoire est juste fantastique , avec de super passages comme avec son Patron , son premier maître , son pote Rumbo , une vieille dame avec son adorable chat ( euh , sa pourriture de chat ) , l'épisode avec la renarde trés rusée , le chenil , la discution avec un blaireau etc...
C'est parfois drôle , attendrissant , philosophique même .
Du trés haut niveau , vraiment .
Bon , c'est pas tout ça , mais c'est l'heure d'aller à la gamelle , puis coucouche à la niche .. Ohhh un os !!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce du doute que je perçois en toi, ou bien davantage ? Une certaine peur peut-être : Je te demande seulement de me prêter attention en oubliant un moment certitudes et préjugés; quand j'aurai terminé mon histoire, tu seras en mesure de juger par toi-même. A cette heure bien des choses me sont encore obscures et je sais qu'elles le resteront - dans cette existence tout au moins. Pourtant, je peux t'aider à comprendre un peu mieux ta vie. Et à avoir moins peur.
J'en étais donc resté au point où j'examinais ce qui m'entourait, de mes yeux si différents des tiens. Mais voici qu'on m'empoigne ma fourrure à la base du cou, et soudain mes pattes quittent ma litière de paille et s'agitent frénétiquement dans le vide. Une énorme main rude apparaît au-dessous de moi; on m'y pose et la prise qui me distendait la peau abandonne mon cou. Ces mains sont dures, et elles ont une odeur que je n'aime pas du tout. Une odeur dont les différents éléments, presque tous nouveaux pour moi, ne fusionnent pas en un seul parfum, mais restent distinct - chaque compo-santé gardant son identité tout en se combinant aux autres pour représenter l'homme.
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- "Vie de chien, comme un chien enragé, malade comme un chien, se battre comme des chiens, temps de chien, caractère de chien, un chien dans un jeu de quilles, métier de chien, coup de chien, traiter comme un chien, mourir comme un chien - pourquoi tant abuser de notre nom ? Dirait-on une vie de hérisson, ou un caractère de lapin, ou une grenouille dans un jeu de quilles ? Les hommes utilisent, c'est vrai, certains noms d'animaux pour décrire un type particulier de personne : ils disent "paresseux comme un loir" ou "sale comme un cochon" ou "bête comme une oie", mais ce ne sont que des descriptions individuelles, qui ne s'étendent pas à toute une espèce. Seul le chien fait l'objet d'un tel abus. Certains noms d'espèces servent également à complimenter : fier comme un coq (faux), brave comme un lion (absolument faux), sage comme un hibou (c'est une plaisanterie ?). Mais enfin, quels compliments réserve-t-on au chien ? L'homme nous aime pourtant, il nous considère comme son meilleur ami. Nous le gardons, nous le guidons, nous savons chasser avec lui, et jouer avec lui. Il fait courir certains des nôtres, il nous fait travailler, et nous lui gagnons des médailles. Nous lui donnons loyauté et confiance, et amour - le moins estimable d'entre les hommes n'est-il pas adoré de son chien ? Alors, pourquoi user de notre nom de manière aussi désobligeante ? Pourquoi ne peut-on être "libre comme un chien", ou "fier comme un chien", ou "rusé comme un chien" ? Une vie malheureuse, est-ce forcément une vie de chien ? Et pourquoi ne pas mettre dehors même un chien par une nuit glaciale ? De quoi sommes-nous coupables pour encourir tant de blâmes de sa part ? De sembler toujours tomber d'un malheur dans l'autre ? D'avoir l'air idiot ? D'être enclins aux excès d'enthousiasme ? D'être ardents au combat et poltrons quand la main du maître se lève sur nous ? D'avoir des habitudes malpropres ? Serions-nous coupables d'aimer l'homme plus qu'aucune autre créature vivante ? Et s'il reconnaissait dans nos infortunes une ressemblance avec les siennes, dans notre personnalité un reflet sommaire de la sienne ? Offre-t-il aux chiens sa pitié, son amour et sa haine parce qu'il voit en nous sa propre humanité ? Est-ce pour cette raison qu'il insulte notre nom ? N'est-ce qu'une façon de s'insulter soi-même ?"
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C'est alors qu'un souvenir me traverse. Un instant, je suis autre, plus haut que le sol, et la peur qui m'habite est identique à celle que j'éprouve à présent. Quelque chose se précipite vers moi, d'un blanc aveuglant. La lumière explore et devient douleur, et... et de nouveau je suis un chien qui s'enfuit droit au milieu des voitures et des autobus en pleine circulation.
Je pense que c'est à ce moment que tout s'est déclenché.
Quelque chose a remué en moi - souvenir, émotions, instinct, appelle cela comme tu veux-, quelque chose s'est éveillé, dissimulé encore, souterrain, mais déjà vivant, même si mon cerveau animal n'est pas prêt à recevoir cette information pour l'instant.
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Tous les animaux, tous les insectes – et même les poissons– ont leur façon de communiquer, que ce soit par le son, l'odeur ou la parade. J'ai appris que même les créatures les plus muettes ont tout comme les autres une sorte de connivence mentale avec leur espèce. Cela va bien au-delà de la communication physique. Comment expliquez-vous que des sauterelles isolées s'assemblent pour former un nuage ? Qu'est-ce qui fait marcher au pas les fourmis soldats ? Qu'est-ce qui déclenche chez les lemmings la décision soudaine de sauter ensemble dans la mer ? L'instinct, la communication au moyen des secrétions du corps, le sens de la survie de la race, tous ces éléments jouent leur rôle, mais cela va plus loin encore.
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Je découvre que je suis ce qu'on appelle un hybride - autrement dit, un bâtard.
Il n'existe pas de système de classe chez les chiens, bien entendu, mais chaque espèce a ses propres caractéristiques. Pr exemple, un labrador retriever est doux et intelligent alors qu'un lévrier sera généralement ombrageux
et plutôt caractériel : à peine peut-on lui dire un mot sans risque de se faire mordre en retour.
Étrange d'ailleurs comme les chiens savent ce qu'ils sont : un terrier sait qu'il est un terrier, un épagneul sait qu'il est un épagneul; mais un terrier écossais ne sait pas en quoi il diffère d'un airedale, ni un cocker spaniel d'un braque. Les nuances sont trop minimes pour être remarquées.
Assez rapidement, je m'aperçois que plus un chien est gros, plus il se montre placide. Ce sont les petits roquets qui causent tous les ennuis. A l'époque, c'est mon cas.
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Vidéo de James Herbert
Bande annonce de la série,The Secret of Crickley Hall, adaptation du roman de James Herbert
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