Les aventures de Tintin, tome 4 : Les Cigares du pharaon

Surfant sur la vague de l'égyptologie en regain en ce début de vingtième siècle, après la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922, ce troisième tome nous entraîne en Egypte alors que Tintin partait en croisière pour Shanghai (où il arrivera finalement dans le tome suivant, le Lotus bleu). Escale, donc, mais clandestine, puisqu'il s'enfuit du bateau après avoir été arrêté pour possession de drogue par nos chers amis Dupont et Dupond. Encore une fois, en effet, Tintin s'est retrouvé embarqué lors de la croisière dans une affaire top secret concernant les disparitions des savants qui ont découvert le tombeau du pharaon Kih-Oskh.
Par la suite, l'aventure continue en Inde et nous amène au trafic d'opium, thème principal du quatrième tome.
Ce tome a été retravaillé avec Jacobs qui sera son collaborateur dans les derniers tomes ; On peut voir déjà que les dessins, notamment Tintin et surtout les Dupont ont été modernisés par rapport aux deux tomes qui suivent et où ils n'ont pas été retouchés. D'ailleurs, Jacobs apparaîtra dans la liste des savants momifiés sous le nom Jacobini, l'un des nombreux clins d'oeil à découvrir dans la série !
Un peu fantaisiste parfois notamment lorsqu'il est dans la jungle indienne, ça reste un bon récit d'aventures constitué essentiellement de courses-poursuites sur les deux continents.

A peine rentré d'Amérique,Tintin embarque pour l'Orient. le lecteur voit du pays : Port Saïd, l'égypte, la mer Rouge, le Golfe arabique, l'Inde... Mis sur la piste de trafiquants de drogue, Tintin de trouve emporté dans une intrigue nettement mieux construite que celle des trois albums précédents. Dans tous les lieux visités, Tintin retrouve la trace d'une mystérieuse société secrète, qui organise un trafic d'opium. La drogue est cachée dans des cigares identifiés par le signe du pharaon Kih-Oskh.

Le tome 4 des aventures de Tintin marque un tournant décisif. Celui indiscutablement, de la maturité.
Hergé au lieu d'enchaîner une succession d'événements sans lien les uns avec les autres, comme dans ses précédents albums, construit là, une véritable histoire avec un scénario à suspense palpitant et des personnages marquants.
L'auteur choisit également des endroits mythiques tels que l'Égypte, L'Arabie, et l'Inde. Lieux offrant aux lecteurs un monde d'évasion et de rêve à la richesse historique, culturelle et humaine incommensurable.
Dans cet opus, Tintin est confronté au trafic de drogue, d'opium en particulier très présent dans les années 1930, surtout en Asie.
Comme toujours, il dénonce et mène une lutte contre tous ceux qui y participent que ce soient des sociétés secrètes, des affairistes, des politiques.
La curiosité de cet album est qu'il ne représente que la première partie d'un diptyque sur les aventures de Tintin en Orient et Extrême-Orient.
Avec ce choix judicieux, Hergé tient le lecteur en haleine, laissant une libre interprétation sur la fin des événements de ce premier volume et offrant une suite inattendue aux rebondissements spectaculaires.

Un album redessiné dans les années 50 sans changement de scénario (en fait je ne connais pas l'original), mais avec un dessin plus moderne, mieux colorisé.
L'histoire est complexe et les imbrications de trafics et de personnages nécessitent pas mal d'attention. Les Dupont sont en roue libre et interfèrent involontairement avec une incompétence aussi crasse que désopilante en semant le désordre dans cette histoire rocambolesque.
C'est ausdi la première apparition de Rastapopoulos dont on se demande longtemps quel rôle il joue. 
Bref du suspens et des rebondissements. Une bonne relecture.

Les cigares du pharaon est un album de bande dessinée, le quatrième des aventures de Tintin, créées par Hergé.

A bord d'une croisière en mer méditerranée, Tintin fait la connaissance d'un égyptologue saugrenu, qui le conduit en Égypte à la recherche du tombeau du pharaon Kih-Oskh. Mais il se retrouve malgré lui sur la piste d'une société secrète d'un trafiquant d'armes et d'opium. Ses aventures le conduiront en Arabie mais aussi en Inde.

Concernant l'avancement de l'histoire, l'album est très bien construit et très bien rythmé. On rentre peu à peu dans l'aventure qui devient de plus en plus palpitante et riche en péripéties. On se trouve ici en face d'un scénario complet et travaillé qui amène Tintin vers de nouveaux horizons. Il regroupe les premières apparitions de certaines figures importantes de la série comme les détectives Dupond et Dupont ou encore le vilain Rastapopoulos ( que j'ai trouvé plutôt gentillet dans cet album ...)
On a ici une intrigue longue, riche et palpitante. Ceci dit, Hergé a quasiment sacrifié toute critique ou satire de cet album pour se consacrer entièrement aux aventures de son protagoniste.

Excellente (re)lecture, pour moi le premier vrai 'Tintin'. le côté 'successions de gags' commence à s'estomper pour faire apparaître un début de scénario, même si le trafic d'opium/d'armes et la secte de Kih-Oskh restent finalement au second plan de l'histoire et ne servent qu'à nous faire visiter la Méditerranée, l'Egypte, l'Arabie et l'Inde.
L'album tel que nous le connaissons aujourd'hui a été entièrement revu, histoire et dessin, par l'auteur en 1955 après la parution du 17ème volume des Aventures de Tintin, ce qui explique sa cohérence avec le reste de l'oeuvre.

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez."
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Enfin un bande dessinée Tintin à mon goût, vraiment ! Je commençais à désespérer avec les trois premières aventures et à douter, cèpe dant ce tome ma rassuré. J'espère que la suite des aventures continuera dans ce sens ! le racisme et le colonialisme se font plus discret, on se concentre davantage sur l'intrigue et on commence ici à rencontrer des personnages secondaires emblématiques : messieurs Dupond et Dupont.

Après deux premiers albums hésitants, Hergé entre dans la grande période des Tintin avec celui des cigares du pharaon. C'est en effet le première histoire avec un réel scénario et quel scénarion ! L'histoire nous permet de voyager de l'Egypte à L'Inde en passant par l'Arabie. Hergé introduit également un certain nombre de personnages qui vont devenir récurrents dans les aventures de Tintin : Dupond et Dupont, Ratsapopoulos et Allan Thompson.
Le fil rouge des deux premeirs albums avec al capone ne pouvait pas fonctionner bien longetmps : Al Capone en Egypte ou en Inde cela n'avait pas de sens (déjà qu'au Congo...!) Hergé a donc la bonne idée de créer un méchant déconnecté de toute perspective historique, qu'il pourra faire revenir dans les aventures ultérieures.
Il tuilise quelques clins d'oeil bienvenus. Lorsque Tintin pénètre dans la pyramide et trouve les momies des archéologues : les réfrences à I E Roghlife soit quand on le lit d'une traite hiéroglyphe ou encore E P Jacobini dans lequel els elcteurs des Blake et Mortiemer pourront aisément retrouver leur auteur qui fut l'un des collaborateurs d'Hergé.
Dans mo édition, lorsque Tintin est sauvé par un sheik en Arabie, ce dernier dit le connaître et lui montre l'album d'Objecitf lune paru en 195" alors que les cigares paraissent entre 1932 et 1934. Les rééditeurs se sont amusés...
Le génie de Hergé c'est d'utiliser dans cet album l'engouement pour l'Egyptologie suscité par la découverte de la tombre de Carter et Carnavon, mais sans tomber dans l'histoire où la momie ou la malédiction du pharaon apparaît. Il suit sa ligne scénaristique et nous livre un grand Tintin plein d'aventure et de suspense.

La croisière autour du monde de Tintin va l'amener en Égypte sur fond de malédiction des pharaons et des pyramides.

C'est l'occasion pour Hergé d'introduire de nouveaux personnages en la personne des frères Dupont et Dupont, policiers au style très londonien avec leurs chapeaux melons. Personnages un peu obtus, mais fidèles aux ordres reçus qui finiront par faire preuve de jugeotte et deviendront les défenseurs de notre reporter au pantalon de golfeur.

Comme dans toute bonne histoire, il faut un méchant mais là, nous ne connaîtrons pas le grand maître à la fin de l'épisode.

Hergé nous fait découvrir de nouvelles cultures comme celle des hommes du désert, jouant sur les caractères mais aussi sur les clichés et les paysages. Nous passerons aussi par les Indes et un inquiétant fakir aux pouvoirs maléfiques.

Une fois de plus, Tintin fera preuve de perspicacité, de courage et de ténacité. Il arrive à se lier d'amitié avec des animaux et à communiquer avec les éléphants grâce à un cornet sonore...

Histoire pleine de rebondissements où l'on ne s'ennuie pas. le graphisme est toujours aussi précis, agréable à regarder voire à décrypter.

Les Cigares du pharaon est l'une de mes aventures de Tintin favorite. Les péripéties, entre suspense et humour, s'enchaînent sans temps mort et on croise pour la première fois un certain nombre de personnages récurrents, dont les inénarrables Dupont et Dupond...