Les aventures de Tintin, tome 4 : Les Cigares du pharaon

Tintin, ce sont à la fois des souvenirs d'enfance et d'adolescence, BD lu et relues, dessins animés vus et revus plus tard avec mes enfants, et de nouvelles interprétations à l'âge mur, notamment à travers une analyse plus poussée au niveau de la vision colonialiste.
Créé en 1929, Tintin, le dynamique reporter, toujours jeune traverse le temps et les générations à travers des albums mêlant avec brio des récits palpitants, un graphisme “ligne claire” et des thèmes universels.

France culture a récemment proposé un podcast de plusieurs aventures de Tintin adaptées en feuilletons radiophoniques, l'occasion pour moi de me replonger dans l'univers de Hergé.

Les Cigares du Pharaon, est sorti à l'automne 1934. Tintin part sur les traces de trafiquants d'opium à travers l'Égypte et l'Inde. Port-Saïd, le Caire, les pyramides, les tombeaux des pharaons, la mer Rouge, la jungle et ses éléphants... Tintin va vivre des aventures peu banales : il tente d'échapper au poison qui rend fou, rencontre un archéologue extravagant, un Maharadja en danger de mort...

Cette version audio donne un autre regard sur les aventures et les péripéties, insiste sur le rythme endiablé, l'imbrication des différents niveaux de l'échafaudage narratif…
J'ai adoré les interventions de Milou, par la pensée et par la parole, et les dialogues entre Dupont et Dupond, puis leur évolution ; c'est d'ailleurs, je crois, la première apparition de deux policiers catastrophiques, sosies l'un de l'autre, connus surtout pour leur talent indéniable pour compliquer ce qui est très simple au départ et pour être incapables de passer inaperçus...
Tintin est un personnage particulièrement ingénieux et débrouillard ; j'avais oublié l'épisode où il trouve comment communiquer avec les éléphants…

Un album où l'on voyage beaucoup en Extrême-Orient d'une planche à l'autre…
Encore une fois, j'ai relevé le ton condescendant avec lequel on s'adresse aux autochtones (« mon brave »…) et l'attitude respectueuse et craintive du petit peuple des pays visités…

Un bon moment d'audio lecture détente…
Il me semble cependant qu'il vaut mieux avoir un souvenir de lecture pour mieux en profiter.

https://www.franceculture.fr/bd-bande-dessinee/les-aventures-de-tintin-quatre-albums-a-ecouter

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Les premiers tomes de Tintin avaient plus d'humour via les personnages secondaires mais je préfère quand même le capitaine Haddock. En parlant de lui, c'est drôle de voir Tintin avec le fameux pull bleu du marin, et qu'un bédouin a les mêmes traits et jure de la même façon. Les doubles ne s'arrêtent pas là, l'actrice dans le désert à des faux airs de la Castafiore et le réalisateur ressemble au général Alcazar. Pour en terminer avec les anecdotes, le sheikh tiens un album de Tintin objectif lune !

C'est un violent Tintin dans ce tome, il braque la moitié des gens qu'il croise, à côté de ça il apprend à parler éléphant, et part à la poursuite d'un trafic de drogue pendant ses vacances. Malin et chanceux, ce n'est pas mon préféré mais l'action y est très présente, il enquête moins que dans « Lîle noire » par exemple. Ce qui m'a plu, ce sont les références à d'autres albums et le passage dans la société secrète digne d'un James Bond.

Ce quatrième tome des aventures de Tintin, nous amène sur un trafic d'opium.
Alors qu'il part en croisière avec son fidèle ami Milou, il rencontre le personnage de Philémon Siclone qui cherche à découvrir ce qui se cache derrière le signe royal de Kih-Oskh.
Tintin sera poursuivit par Dupont et Dupond qu'il rencontre sur cet album.
L'absence du capitaine Haddock marque le manque de drôlerie de cet opus.
Plus difficile à lire par ou pour les enfants.

Des instants magiques avec ma fille. Trop jeune pour lire l'album mais déjà fan des Tintin en dessin animé, j'ai pu lui faire découvrir cet album en écoutant l'adaptation radiophonique disponible sur France Culture jouée par la Comédie Française. C'était vraiment émouvant de la voir suivre avec intérêt l'intrigue case après case et demander la suite à la fin de l'épisode (l'album est découpé en 5 parties de 24 minutes). Bien sûr une grande partie de l'intrigue la dépasse complètement, mais les quelques gags Dupont et Dupond, le dépaysement en Egypte et en Inde avec leurs pyramides, sarcophages, fakirs, éléphants et poison qui rend fou l'ont fascinée. C'est parti pour le Lotus bleu maintenant !

Merci à @cicou45 pour sa critique qui m'a donné envie de relire ce tome dont je ne me souvenais plus très bien.
Cet album offre de beaux clins d'oeil et jeux de mots, même si je préfère les albums où le Capitaine Haddock est présent.
Certains personnages comme Rastapopoulos font ici leur première apparition.
Sympa aussi l'album Objectif Lune tenu par le cheikh.

Je considère "Les Cigares du Pharaon", comme l'épisode qui a fait de Tintin, Tintin, bien plus que "Le Lotus Bleu".
En effet, "Les Cigares du Pharaon", est d'abord le premier Tintin a usé de ficelles narratives sérieuses. On est plus dans la suite d'événements brodés sur une toile de fond : non, il s'agit désormais d'événements liés les uns aux autres, tressés pour ne faire qu'un avec la toile de fond.
C'est aussi une révolution, point de vue personnages : les personnages gagnent en consistance, et ce n'est sans doute pas un hasard, si les personnages des trois premiers Tintin ( hormis Tintin et Milou, bien entendu ) ne réapparaissent pas, tandis que ceux des "Cigares du Pharaon" réapparaîtront tout au long de la série. Je pense aux inénarrables Dupondt, bien entendu, mais aussi à Rastapopoulos, ou à Oliveira da Figuiera.
En d'autres termes, "Les Cigares du Pharaon" est un album fondateur. Mais ce n'est pas que ça. C'est aussi un plaisir certain, que l'on gagne de l'accumulation de situations cohérentes, qui produisent de nouvelles citations. Auparavant, Hergé était inventif ; mais il n'avait pas besoin d'intrigue pour être inventif. Désormais, il est inventif, dans l'intrigue, avec l'intrigue.

Les cigares du pharaon fut le dernier album Tintin noir et blanc d' avant-guerre à passer en couleur et sur 62 pages, en 1955.
La différence de graphisme est importante, avec le Lotus bleu qui suit les Cigare, mais a été remanié avant.
Le récit est encore fantaisiste, mais évolue sur une sorte d'enquête policière plus structurée.
Et puis, apparaissent les Dupond-Dupont et Rastapopoulos; premiers personnages récurrents que l'on retrouvera dans la série.

Pour ce nouvel opus, Tintin se retrouve en Extrême Orient où il rencontre un égyptologue à la recherche d'un tombeau. Notre reporter se retrouve sur la piste de trafiquants de drogue.
Comme souvent dans les premier Tintin, les rebondissements s'enchaînent plus qu'une vraieconstructionde scénario. le journaliste emprunte aussi bien la voie des airs que de la mer ou de la terre. Il échappe plusieurs fois à la mort. Ses ennemis vont tout mettre en oeuvre pour l'arrêter mais Tintin a plus d'un tour dans son sac.
Un bon tome même si ce n'est pas mon préféré. A noter la première rencontre avec Dupond et Dupont ainsi qu'avec Rastapopoulos dans ce volume.

Relecture des classiques .Un autre dyptique ,dont cet album est le premier volet .Hergé continue à entraîner Tintin autour du monde.Ici , l'Egypte,l'Arabie,L'Inde sont au programme au fil d'aventures particulièrement débridées et très irréalistes ( s'évader en rebondissant sur le ventre d'ungros monsieur !) . le schéma fait songer au « Tour du monde en 80 jours » avec Tintin poursuivi par les policiers .Le fil rouge est un trafic d'opium . A noter que l'Egypte n'occupe qu'une petite part et ce sont pourtant ces images là (surtout les visions de Tinitin ,drogué) qui m'ont marqué enfant avec aussi les comploteurs cagoulés ( une de mes terreurs personnelles).

C'est un des Tintins que j'ai le moins lu, il est pourtant vraiment sympa.
En effet c'est la première fois qu'on découvre les Dupondts, Oliveira da Figueira et Rastapopoulos...
L'univers de la série se met en place.
L'histoire nous fait voyager dans trois pays , et même si on s'y perd un peu (l'histoire est un peu moins limpide que d'autres de la série ) on ne s'ennuie pas une seconde .