Les aventures de Tintin, tome 4 : Les Cigares du pharaon

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Dans mes articles précédents sur Les Aventures de Tintin j'avais pu déplorer les situations plus abracadabrantesques les unes que les autres. Dans Tintin en Amérique, j'avais trouvé les péripéties plus raisonnables et j'ai ressenti la même chose face aux Cigares du Pharaon. Admettons, Tintin arrive à parler aux éléphants et à enfiler une camisole de force à un tigre. Mais étant donné que ces situations totalement folles restent rares, elles sont appréciables et même amusantes. Je n'ai pas eu ce même sentiment de n'importe quoi qu'auparavant. En fait, je dirais même que ce tome m'a bien plu ! Quand Tintin trouvait des solutions pour régler ses problèmes, c'était toujours (suffisamment) logique et intéressant.

J'ai également aimé l'intrigue, qui était assez complexe pour nous faire traverser plusieurs pays à la recherche de malfrats peu scrupuleux. le fait que l'intrigue ne se résolve pas en un coup de baguette magique était appréciable. le nombre important de rebondissements était également sympathique, puisqu'il introduisait de nouveaux personnages, comme les Dupondt qui sauvent tour à tour Tintin et Milou. J'ai une fois de plus aimé la relation qui unit le maître et son chien. Je le répète encore et encore, c'est là le point fort de cette série
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Aventures en mer et en égypte. On trouve une scène reprise par Peter Sellers en 1968 dans "The party", une scène hilarante. Première apparitions des Dupond et Dupont. Aventures bien sympathiques.

Si les deux premiers albums n'étaient pas mémorables, dans celui-ci on se rend compte tout de suite que la qualité narrative est monté d'un cran. Cette fois enfin on a droit à une vraie intrigue et on découvre Tintin comme on l'aime. Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de cette bande dessiné qui nous emmènes aux pays des pharaons...

Une aventure très plaisante qui nous entraine dans un voyage exotique de l'Egypte à l'Inde en passant par le Moyen-Orient. le mystère des cigares du pharaon se dévoile peu à peu alors que l'on rencontre des personnages qui marqueront les mémoires.

Les dessins confèrent énormément de dépaysement au lecteur qui peut alors admirer les nombreux détails et le soin apporter aux décors que ce soit les extérieurs, le tombeau du pharaon ou encore le palais du Maharadjah.

Un très bon Tintin en somme qui comblera les petits et les grands.

Déjouer la propagande soviétique, pacifier l'Afrique noire, libérer Chicago de sa mafia, le petit reporter du XXème a bien travaillé : et s'il profitait de vacances bien méritées pour savourer les charmes de l'Orient ? À bord du paquebot qui entame leur périple, Tintin et Milou ont à peine le temps de souffler. Une nouvelle aventure leur tombe dessus en même temps qu'un savant déjà bien lunatique - ça ne va pas aller en s'arrangeant - un producteur de cinéma opulent et deux agents de police aussi tenaces que complémentaires...

Les Cigares du Pharaon emportent notre jeune reporter préféré en Orient. Ce 4ème récit de Tintin signé Hergé emporte aussi le lecteur dans une  aventure tenue par un véritable fil : une énigme posée dès les premières planches et une machination ourdie par un mystérieux signataire à l'étrange paraphe. Ce fil narratif inspiré à Hergé par ses lectures et l'actualité de son époque sur les fouilles en Égypte nous tient plus en haleine que les voyages un peu décousus des épisodes précédents.

Le style Hergé s'affirme aussi, fait à partir de multiples influences et de plusieurs envies - distraire, surprendre, faire rire... - mais reconnaissable entre tous. Comme un Mozart pour la musique. Sa capacité à créer avec deux traits, un personnage dont la personnalité nous parle au premier coup d'oeil éclaire toutes les rencontres que Tintin peut faire. de ce vendeur portugais au metteur en scène made in Hollywood en passant par le contrebandier façon Henry de Monfreid.

Cet album est un régal et un recueil où on peut revenir sans cesse. Tout Tintin n'y est pas ou pas encore. Mais tout ce qu'on y voit est digne de Tintin. Et fait bien plus qu'annoncer la suite !

Pour ce qui est du rythme et des rebondissements on est généreusement servis avec cette aventure =)

Au vu du titre j'aurais juste préféré y trouver un peu plus de pharaons, tombeaux et pyramides... mais ça reste une lecture très agréable et divertissante !

Nous retrouvons les aventures de Tintin et Milou en Extrême-Orient. Lorsque Tintin se retrouve en croisière sur un paquebot, il fait la connaissance d'un étrange personnage : Philemon Cyclone. Ce dernier lui propose de l'aider à trouver le tombeau du pharaon Khi-Oskh et les mystères qui vont avec. Tintin accepte volontiers mais c'est à partir de ce moment qu'il va avoir des ennuis... Arrivé à terre, il va notamment tomber sur les frères Dupont/Dupond. Ce qui est sûr c'est que ses aventures sont loin d'être terminées !

Dans cet album, Tintin se retrouve, bien malgré lui, à la poursuite de trafiquants de drogue. Evidemment, il s'attire toujours des ennuis et tout le monde veut sa peau!

Au cours de ses pérégrinations, il traverse plusieurs pays. Et Hergé nous fait alors part de tous les clichés des pays visités : la vache sacrée et l'éléphant en Inde, les tombeaux des pharaons en Egypte, le désert des pays arabes. Autant dire qu'il n'est pas prêt d'arriver à Shangaï! Personnellement, j'ai trouvé que le passage d'un pays à l'autre en quelques cases était trop rapide, chacun des pays ayant mérité un album à lui tout seul.

On retrouve des personnages qui vont devenir récurrents comme Roberto Rastapopoulos  et les frères Dupont et Dupond.

Un album qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer mais qui est un peu superficiel à mon goût.
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Allez savoir pourquoi, les Cigares du Pharaon ont-ils bénéficié d'une mise en couleur tardive (1955), très tardive, près de dix ans après toutes les autres (entre 1943 pour la majorité et 46 et 47 pour les derniers).
Aussi, bénéficie-t-il d'une somptueuse reprise du scénario, des dessins et de la mise en couleurs. Hergé est au sommet de son art graphique. Il est vrai qu'un travail énorme a été réalisé entre la version initiale et celle en couleur. Certains passages ont été densifiés, tandis que d'autres ont été supprimés.
Il est amusant de noter que l'album qui est présenté à Tintin a été modifié dans le temps : en N&B, il s'agit de Tintin en Amérique qui vient de sortir chez Casterman (bonne publicité au passage), dans la première version couleur il s'agira de Tintin au Congo (version couleur bien évidemment), tandis que plus tard ce sera Objectif Lune (c'est normal, Tintin a définitivement assis sa notoriété mondiale). Ce dernier constitue un anachronisme, si on considère les aventures comme une suite réglée d'aventures et non comme un tout.
Les Cigares, c'est aussi le vrai début de la constitution du Monde Tintin.
• A tout seigneur, tout honneur : les Dupondt (X33 et X33 bis en N&B) qui poursuivent Tintin dès le début de l'histoire et qui le sauvent du peloton d'exécution pour mieux l'arrêter.
• Rastapopoulos (certes nous l'avions vu en Amérique au fameux banquet final, mais ni l'un ni l'autre ne se reconnaîtra sur le pont de l'Epoméo). Leur première véritable rencontre sur le bateau de croisière initiera leur rivalité qui ne fera que s'accroître, non seulement au fil de l'histoire mais aussi de la saga.
• le senhor Oliveira da Figueira (de Lisbonne).
• Allan Thompson, dans une certaine mesure. En effet, dans la version N&B, on ne le voit pas, ni n'est nommé. En revanche, il a pris du galon, car il est désormais capitaine. Certes me direz-vous, il commande le bateau, mais dans ce cas, il devrait être appelé commandant. Bref, passons.
• le cheik Patrash Pacha (sans que son nom ne soit dévoilé pour autant).
• On est en droit de citer, un premier savant fou (d'une longue série qui aboutira à Tournesol). Dieu sait qu'il y a ici des histoires de fous !
C'est aussi l'ancrage dans la réalité, avec la rencontre d'Henry de Monfreid en pleine Mer Rouge.
Bon, et l'histoire dans tout cela ?
Cet album aurait pu/dû tenir en trois pages, car il s'agit d'une croisière (Tintin en vacances, c'est rare !) qui doit l'amener en Chine.
Mais un égyptologue cyclonesque du nom de Siclone vient rompre la douceur et l'oisiveté de la croisière. Dès cet instant, tout part en vrille. Encore un peu à l'instar des aventures précédentes, l'album est une succession de courtes histoires, dont le fil conducteur est ce sigle mythique de Kih-Oskh. L'histoire peut se scinder en trois épisodes selon les trois pays traversés : l'Egypte, le Golf Arabique, l'Inde sont les pays « visités », auxquels on peut ajouter la Mer Rouge.
Bateau de croisière, sarcophage à dos de dromadaire ou comme embarcation de fortune, boutre, cheval, traversé du désert à pied, petit avion, éléphant, train, voitures dont une de sport, ambulance, tels sont tous les modes de déplacement de Tintin dans cette aventure. C'est dire qu'il y a du rythme !
Certains tintinologues, dont Renaud Nattiez, considère les Cigares du Pharaon comme l'album charnière. Il y a un avant et un après, c'est même la définition d'un mot encore beaucoup plus qui est celui de rupture.
Fort de tous ces aspects, il constitue un album important dans les aventures de Tintin. Une lecture à plusieurs s'impose désormais dans les aventures de Tintin.
A lire et relire.

Une des premières aventures de Tintin, la première après le Congo et l'Amérique qui se déroule en Égypte.
Il manque encore des personnages majeurs du corpus comme la capitaine Haddock et le professeur Tournesol.
On y découvre néanmoins les Dupondt et le maharadjah de Rawajpoutalah.
Le savant excentrique Philémon Siclone apporte un peu de fantaisie avant d'être frappé par la radjaïdjah, le poison-qui-rend-fou, un des éléments qu'on retrouve dans le lotus bleu.