Jer' et Kurdy sont dans un camion.
Ils tombent sur le Lol's Paradise.
Qu'est-ce qui reste ?
Des emmerdes, forcément...
Rarement vu deux gars aussi poissards.
Où qu'ils passent, la chance trépasse.
Bonne nouvelle, ce 37e opus relève un niveau qui flirtait régulièrement avec celui de la mer. de l'amer, itou.
Hermann aura eu la bonne idée d'accoler à ses encrages chiadés un scénar' qui tient enfin la route, fût-elle poussiéreuse, blindée de nids de poule et déjà largement usitée par le passé.
Trouver un album plutôt bon alors qu'il reprend des codes maintes fois utilisés, c'est souligner la faiblesse abyssale des dernières productions tout en faisant preuve d'une certaine clairvoyance quant au potentiel plaisir de la série déjà très largement entamé.
Cependant, à scénario convenu, force est de reconnaître une certaine légèreté de ton aussi rafraîchissante que le cynisme bienvenu qui transpire à nouveau de chaque planche.
Ce Jeremiah n'est pas inoubliable.
Il s'inscrit dans une veine plus que correcte au regard des derniers outrages scénaristiques commis et se veut assimilé à un pas de géant sur le chemin d'une nostalgie un brin retrouvée qui n'y croit plus vraiment...
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Quand Hermann flirte entre la bête du Gévaudan et le chien des Baskerville, ce qui n'est pas une mauvaise idée, cela donne un album enfin plus étoffé que les précédents et Dieu sait (et nous aussi) qu'ils furent nombreux... Il reste une histoire agréable à lire et pourtant ce n'est pas une gentille histoire.
Jeremiah et Kurdy se retrouvent dans une ferme d'élevage ovin. Pendant que Kurdy se fait plumer aux cartes, et pas que le casque, Jer s'acoquine avec Virna, une fille pas farouche à priori et pourtant au caractère bien trempé. S'en suit une histoire d'intimidations et de terreur dont sont victimes des éleveurs afin de récupérer leurs terrains à vil prix pour un sous-sol qui suscite bien des convoitises.
Bref j'ai retrouvé un auteur qui ne se contente pas d'un dessin travaillé mais qui l'appuie sur un scénario enfin plus consistant. Peut-être que cette fois, le graphisme à l'encre directe cher à Hermann a perdu un peu de sa précision, alors qu'on sait que le bonhomme est un véritable artiste.
Lui aussi le sait, c'est peut-être la clef de l'énigme...
Un album à lire et relire une deuxième fois...
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Jérémiah et Kurdy ont vraiment le chic pour se mettre dans des histoires pas possible.
Alors qu'il font une halte dans un village (ils arrivent en camion quid de leur motos?) pour boire un coup, ils sont embarqués par une pauvre bergère qui évite la police.
Ils vont être obligé de lutter contre le gros méchant qui veut toutes les terres du coin.
Sauveront ils encore la veuve et l'orphelin.
Bien évidement !!
Une série qui depuis 1993 tient toujours ses promesses avec un scénario quelques fois un peu faible mais un dessin toujours au top
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Sans surprises ni envolées, La Bête s’inscrit bien dans la lignée des Jeremiah, avec des héros qui se complètent, de la violence quand il faut, un soupçon d’érotisme sans romantisme, un mystère moins épais qu’il n’y paraît et un dénouement où la flèche trouve sa cible. Du bon Jeremiah en somme.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Tout du long, Hermann évite de trop se lancer, à l'image de ses deux héros qui se demandent un peu pourquoi ils se sont fourrés dans cette galère ! Il en ressort un album qui reste une agréable lecture, surtout si vous êtes fans de la série, mais qui manque cruellement de flamme !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Suffisamment respectueux pour rassurer les fans et légèrement déstructuré pour tenter de masquer la redite, La Bête tient à peu près debout, particulièrement grâce à l’immense talent d’un artiste hors norme.
Lire la critique sur le site : BDGest