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3,5

sur 142 notes
J'ai beaucoup aimé. Pourtant ce sont ses premières parutions et étant donné que Cornes n'avait pas été une grande réussite pour moi, je ne m'y attendais pas.

Je suis donc si agréablement surprise que j'envisage même de redonner une chance à Cornes. D'autant plus que ce recueil est égal qualitativement parlant, bien entendu il y a certaines histoires que j'ai préféré à d'autres mais il n'y en a aucune que j'ai détesté et ça dans un recueil ce n'est pas donné à tout le monde même aux plus grands.

Pour celles et ceux qui apprécient les nouvelles fantastiques subtiles avec une atmosphère propre à chacune d'entre elles, lisez-le.
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J'aime beaucoup les écrits de Joe Hill, mais je crois que plus je découvre ses vieux textes, moins je suis fan... J'ai adoré « Cornes » et « Nosfera2 » mais nettement moins « le costume du mort » . Ce recueil de nouvelles regroupe ses premiers textes et je ne suis pas du tout fan...


Je ne vais pas faire un résumé pour toutes les nouvelles mais voilà ce que l'on peut y trouver : un auteur d'une nouvelle d'épouvante très bizarre, un fantôme dans une salle de cinéma, un kidnappeur d'enfants qui se fait avoir par ses victimes, un insecte géant, des maladies mentales et physiques, des lieux bizarres et assez effrayants pour certains (dans leurs contextes), du glauque... Un bon mélange qui ne devrait pas nous laisser indifférent.
Pourtant, je ressors de cette lecture totalement déçue. Il n'y a pas beaucoup de nouvelles qui m'ont intéressées et le peu où j'ai réussi à bien accrocher avaient soit une fin banale (donc aucun intérêt pour moi...), soit une fin tellement ouverte que l'on ne sait pas ce qu'il se passe et j'ai trouvé que ça cassait l'ambiance de la nouvelle en question... Certaines manquent de détails, d'autres ont un rythme très lent pour une fin peu intéressante... Toutefois, je reste convaincue qu'il y aurait matière à faire un roman avec certaines des nouvelles, en les creusant encore.


« le téléphone noir » est celle qui m'a le plus plu. On n'a pas le fond de l'histoire, on ne sait pas pourquoi al kidnappe des enfants ni ce qu'il en fait réellement mais elle est passionnante malgré tout (autant qu'un kidnapping et des adolescents revenus d'entre les morts puissent être passionnants...). « Dernier cri » m'avait beaucoup intriguée, je m'attendais à une fin énorme mais elle est beaucoup trop ouverte, alors que des détails auraient été intéressants. Je n'ai pas aimé que Joe Hill nous laisse tout imaginer sur la fin de certaines nouvelles...
« Stridulation » est une nouvelle assez glauque (celle avec l'insecte géant) mais, pour ce qui est des descriptions, j'ai déjà vu bien pire dans « Trajets et itinéraires de la mémoire » de Serge Brussolo... Je l'ai trouvée un peu fade du coup. Pour finir, je suis totalement passée à côté de « Pop Art »... Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt ni le sens je crois...


Le style fluide de l'auteur permet une lecture rapide de ce recueil même si l'on n'accroche pas. Certains passages sont tout de même laborieux, que j'ai trouvé parfois inutiles même mais certaines nouvelles valent le coup d'oeil. Si le tout a un petit côté fade ou un goût de manque, la curiosité est souvent piquée à vif.
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Je connaissais Joe Hill via le support bande dessinée (Locke&Key) et romans (Le costume du mort et le très très réussi Cornes) mais je n'avais jamais lu une de ces nouvelles. Grace à ce recueil c'est chose faite ! Passons donc en revue chacun de ces nouvelles courtes (20 pages environ).

La première nouvelle « Dernier cri » nous entraîne dans le monde du livre et de l'horreur. Une nouvelle très réaliste qui n'empêche pas de la terminer dans une grande terreur ! Très réussie !
La seconde nouvelle « La belle au ciné hantant » est une nouvelle poétique. On retrouve ici la plume de l'auteur caractéristique je trouve, mêlant fantastique, horreur et amour. de plus, c'est un bel hommage au cinéma.

Puis suit « Pop Art », une nouvelle complètement décalée qui je pense, surplombe les autres. Un peu d'humour mélangé à une critique de société aux stéréotypes exagérés. Tout ce que j'aime.

Arrive maintenant les nouvelles « Stridulations », « Fils d'Abraham » et « Mieux qu'à la maison » qui ne m'ont pas convaincu et m'ont poussés à faire une pause dans ma lecture. La première est complètement horrifique et fais notamment penser à la terreur récurrente présente dans les livres de l'époque du début de la guerre froide. La seconde est prévisible et pas assez creusée à mon gout. Et enfin la dernière, trop terre à terre et poétique pour l'auteur qui s'est essayé à un autre style d'écriture.

« le téléphone noir » revient dans un style similaire à la première nouvelle du roman : un huit clos sombre voguant en plus avec le fantastique. « Dans la souricière » est pour moi une des moins réussis de ce recueil. Je n'y trouve aucun intérêt. En revanche « La cape » flirte avec le monde des comics et donne quelque chose de très plaisant !

Enfin arrive un autre de mes coups de coeur : « Dernier Souffle », un écrit complètement décalé avec un personnage décalé et un sujet fantastique sur la mort. Originalité et horreur sur la fin, tout ce que j'aime ! « Un petit déjeuner » est une histoire touchante mais ne va pas assez loin et « Bobby Conroy revient d'entre les morts » rejoint la passion de l'auteur pour le cinéma mais une nouvelle fois, n'est pas très réussie.

Quand arrive « le masque de Papa », on se retrouve dans une ambiance étrange, très glauque qui se suffit à elle-même. Une nouvelle courte mais efficace qui s'oppose à « Escamotage », la plus longue nouvelle de ce recueil qui est certes très bien mais tout de même loin « d'un des meilleurs romans courts que j'aie jamais lu » comme dit Christopher Golden dans la préface.

Ainsi pour conclure, ce recueil n'est pas à lire en une fois, il faut prendre ces nouvelles dans leur contexte de publications au risque de ne pas les digérer assez rapidement. Il y a vraiment deux nouvelles à ne pas rater : « Dernier Souffle » et « Pop Art » qui malheureusement ne rattrape pas la qualité de l'ensemble de ces écrits. Petite et première déception donc pour Joe Hill !
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L'ensemble des seize nouvelles (quinze plus une en guise de remerciement) permet de se rendre compte des différentes facettes du talent de l'auteur. Son oeuvre est définitivement dans la continuité des maîtres en la matière : il s'amuse avec des fins ouvertes à la manière de son père et de John Carpenter, laissant aux lecteurs le soin d'imaginer la conclusion. Il place son lecteur dans un quotidien bousculé par un événement extraordinaire comme on pouvait en savourer dans les épisodes de la Twilight Zone signés Richard Matheson ou Rod Sterling. Il se plait à rendre crédible l'exagéré qui devient la norme comme le nez au milieu de la figure avec la nouvelle Pop Art qui met en scène un enfant-ballon de baudruche, qui ne déplairait pas aux fans des univers fous de Terry Gilliam. Il nous conte l'histoire de la lente transformation d'un être humain en une créature monstrueuse dans Stridulation, comme Stephen King ou Clive Barker en ont le secret, etc.

En fait, Joe Hill confronte ses héros à l'arrivée d'une étincelle de surnaturel dans leur quotidien : il les place dans un univers rassurant qu'ils connaissent bien, il leur fait ouvrir une porte qui les mène vers quelque chose d'inhabituel et il fait en sorte qu'ils n'aient aucun doute sur la réalité de ce dont ils sont témoins. Tout devient donc possible, même l'impossible. Et l'auteur ne palabre pas pendant des heures pour expliquer comment ses personnages vont se mettre à croire au phénomène auquel ils sont confrontés. Une fois face à l'étrange, ils ne doutent pas de ce qu'ils voient. Et c'est ce que l'on éprouve en tant que lecteur.

Cette part d'impossible, Joe Hill en fait le carburant de ses nouvelles, de ses romans et de ses scenarii de comic books. Même si toutes les nouvelles du recueil ne sont pas de qualités égales, elles ont en commun cette rémanence qui perdure longtemps après avoir refermé le livre. C'est aussi à ça que l'on mesure l'impact d'un grand auteur sur son lectorat. Outre le fait de parvenir à être un bon raconteur d'histoires, il faut aussi qu'il parvienne à les faire subsister dans l'esprit des gens, une fois le livre remisé dans la bibliothèque. Joe Hill est de ces auteurs qui hantent ses lecteurs, vous êtes prévenus.
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Comme tous les recueils de nouvelles, il y a des inégalités entre elles. J'ai toutefois vraiment apprecié l'ensemble, l'atmosphère que l'auteur sait créer, l'ancrage des histoires dans un quotidien qui nous est souvent familier et qui rappelle parfois le style de son père, ainsi qu'une certaine tendresse qui se fraye un chemin au milieu de l'horreur.
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Bon, pour ma découverte de l'auteur, pas de chance, un recueil de nouvelles!
En de rares occasions, j apprécié, mais voilà, ces occasions sont rares et là, c est loupé.

Je n ai pas compris ,l'interet de certaines, je n aîpas compris la fin d autres j ai même Parfois cherche le fantôme sans jamais le trouver! C était parfois tellement perché que je me suis envolé dans les cieux avec les personnages.

Bref, encore un recueil de nouvelles qui prouve que ce n est vraiment pas un genre qui me convient.
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Une très belle découverte pour ce recueil de nouvelles by Joe Hill. Je m'attendais pourtant à de vraies histoires de paranormal/surnaturel/poltergeist etc. mais ce livre n'est pas du tout construit de cette façon et autant vous le dire, ce n'est pas plus mal. On a donc le droit à 15 nouvelles qui valent toutes le coup même si certaines m'ont plus touché que d'autres.

Je pense notamment à Pop Art qui est triste et belle à la fois et pleine de subtilité dans l'absurde. Fils d'Abraham, elle, est stupéfiante de par sa relation père/fils. Elle nous montre les déboires de certaines croyances et nous pousse à nous poser des questions telles que Abraham van Helsing est-il un fou psychotique ou les vampires existent vraiment ? J'ai aussi adoré le Téléphone Noir qui est glauque mais prenante. C'est une vraie histoire de fantômes comme je les aime entre réalité et fiction. Bien entendu, Joe Hill étant doué dans son domaine de prédilection, l'horreur, il nous offre la nouvelle de la Cape qui est une exploration du côté sombre de l'être humain et qui utilise le paradoxe du héros qui a un comportement de antihéros. Dans le même registre, on a aussi le droit à Dernier Souffle qui est sacrément morbide. C'est une nouvelle bizarre, dérangeante et, quoi que courte, vraiment marquante. Cela dit m'a préférée de toutes, je pense que c'est Bois Mort qui est d'une beauté indescriptible. Elle parle de la mémoire du temps et des éléments, la mémoire de la nature. C'était une bouffée d'air frais de lire une nouvelle pleine de poésie dans un tel recueil. Et enfin, peut-être l'histoire qui est la plus représentative du style de Joe Hill : le Masque de Papa. Celle-là m'a mise clairement mal à l'aise. Elle parle du jeu des apparences et de la facilité avec laquelle on peut manipuler la psyché.

Bref, vous l'aurez compris, ce bouquin m'a plut. Beaucoup. L'introduction écrite par Christopher Golden est un merveilleux hommage à Joe Hill et elle nous donne réellement envie de découvrir Fantômes. Pourtant il est vrai que ce livre n'a pas été un coup de coeur. le style de l'auteur est toujours aussi appréciable, fluide et acide à la fois. La plume de Joe Hill m'a touché tout autant que dans Cornes. Les histoires se suivent et s'enchaînent à merveille et sans accroc. Mais j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les recueils de nouvelles. Ca n'a jamais été mon genre de prédilection et ça ne le sera pas maintenant non plus. Cela dit, pour les amoureux de l'horreur et du bizarre, Fantômes est un régal. J'ai rarement lu des nouvelles aussi bien construites, aussi finement menées et d'une telle crédibilité. La force de Joe Hill (tout comme son père avant lui) est de parvenir à immerger son lecteur dans des fables qui mêlent fantastique et monstrueux, beauté et effroi, réalité et imaginaire. On tourne les pages, pendu aux mots de l'auteur, prêts à découvrir ce qu'il nous a réservé pour la suite. Les personnages ont beau vivre des situations irréelles, on s'identifie à eux, on s'attache à eux et on finit par se laisser avoir comme des bleus au moindre rebondissement de l'intrigue.


Fantômes m'a prouvé que je pouvais me fier à mon instinct encore une fois. Joe Hill est devenu un des auteurs fétiches de mon harem imaginaire et j'attend avec impatience de pouvoir dévorer ses autres bouquins.

Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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Avec ces quinze nouvelles, Joe Hill confirme son talent dans les domaines de l'horreur et du fantastique. Rompant radicalement avec la pseudo-littérature qui envahit le genre, Joe Hill écrit en toute subtilité et en finesse, portant ainsi l'angoisse à son paroxysme.

Le trouble envahit le lecteur sans cruauté, parfois avec mélancolie et même avec un humour… noir, bien entendu. Sans jamais recourir à la facilité ni aux stéréotypes, l'auteur nous entraîne au coeur de ses histoires, tels de nouveaux protagonistes.

Si vous aimez sentir un frisson remonter le long de votre dos, n'hésitez pas : ouvrez ce livre et laissez-vous submerger dans cette contrée de l'étrange, que Joe Hill a conçue pour vous. de peur, le frisson va inéluctablement se transformer en un si grand plaisir, que la seule douleur sera de refermer ce magnifique recueil…
www.lerapportlaens.blogspot.ca
Lien : http://lerapportlaens.blogsp..
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Je pressentais que ce recueil allait me plaire, de par son thème mais aussi sa couverture. Et je ne me suis pas trompée.

Globalement, c'est un recueil troublant, empli d'histoire qui, même si elles n'effraient pas toutes, perturbent clairement le lecteur et l'émeuvent. Les textes sont courts dans l'ensemble, mais néanmoins ils se suffisent à eux-mêmes, bien que pour certains on se prend à imaginer une suite. On est assez souvent dans le flou, on ne sait pas si les choses arrivent vraiment ou non. Par exemple, on ne sait pas s'il y a vraiment des vampires dans Fils d'Abraham, ou si ce n'est que le père qui est fou. J'ai remarqué que les personnages que l'on suivait étaient tous des garçons, du moins les personnages principaux. Je me demande bien pourquoi. de plus, ce sont des personnages atypiques, reclus, pauvres, solitaires et j'en passe. Ce fait les éloigne du lecteur, qui ne peut donc pas vraiment s'identifier.
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Eddie Carroll est spécialiste des récits d'épouvante et publie annuellement l' anthologie America's Best New Horror . Blasé, il n'est plus intéressé ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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