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Marie-José Lamorlette (Autre)
EAN : 9782253034353
Le Livre de Poche (01/04/1984)
4.06/5   127 notes
Résumé :
1966. Tucsa, Oklahoma. Deux bandes rivales, les Socs – la jeunesse dorée de la ville – et les Greasers – sortes de blousons noirs aux cheveux gominés –, se livrent une guerre sans merci.

Ponyboy Curtis, quatorze ans, est un Greaser. Il traîne dans les rues avec ses copains qui, comme lui, sont des loubards. Mais le meurtre d’un Soc bouleverse brutalement sa vie insouciante, le mettant hors la loi. Au fil d’événements dramatiques, le jeune garçon va de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre. Je savais juste d'après les commentaires de Dieu que Ponyboy était un type bien. Et puis dès les premières pages j'ai été "prise" par l'histoire de ce jeune Greaser pas comme les autres. Car oui, Ponyboy a beau être un Greaser, il est surtout un rêveur, un lecteur, un type intelligent qui veut autre chose qu'une vie de voyou...

L'histoire est racontée par Ponyboy, et se retrouve alors emplie de toute la naïveté d'un jeune greaser de 14 ans qui certes n'a pas eu la vie facile, mais qui ne connait pas tout non plus de la vie. On suit le fil de ses pensées, et tout cela n'en rend la lecture que plus touchante. On ne dirait pas en lisant le résumé, mais Les Outsiders est un livre bien émouvant. J'avoue avoir eu les yeux humides un bon nombre de fois pendant la lecture - et il ne fait que 219 pages !

Les Outsiders est une histoire sur les répercussions des "guerres" entre gangs, mais en même temps ça va beaucoup plus loin que ça. Ca parle de différences au sein d'un groupe (tous les Greaser n'ont pas les mêmes idées, les mêmes motivations), de relations fraternels (Ponyboy vit avec ses deux frères Sodapop et Darry), d'amitié (entre eux, c'est à la vie, à la mort!), et il illustre bien le dicton disant que la vraie famille c'est celle que l'on choisi...

Un autre point qui m'a plu dans le roman, c'est que l'histoire a beau se passer dans les années 60, le thème est toujours d'actualité... La "guerre" des gangs fait toujours des victimes de nos jours... Et ce qui est plus étonnant encore ce sont les circonstances dans lesquelles il a été écrit : Susan Eloise Hinton a écrit ce roman alors qu'elle était à peine âgée de 16 ans. Elle était révoltée par les injustices sociales ayant lieu dans son lycée et a alors décidé d'écrire son livre. C'était sa façon à elle de montrer le vrai côté des "outsiders"...

En résumé, un beau roman, avec des personnages auxquels on s'attache énormément malgré leur réputation de voyou (et d'ailleurs on se rend vite compte que les voyous, ne sont pas toujours ceux qu'on croit...)
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Dans ce roman imaginé par une jeune fille de seize ans en 1967, l'auteure se met dans la peau, dans la tête, dans les mots d'un jeune de quatorze ans de Tulsa, en Oklahoma. Ponyboy Curtis vit avec ses deux frères dans un quartier déshérité, appartient au clan des « Greasers » qui s'opposent régulièrement aux « Socs », les petits bourgeois en voitures décapotables et polos bien repassés. Leur culture commune est la bagarre, les codes de la rue, le cinéma en plein air, l'alcool et les cigarettes. La mort d'un de ces jeunes va bouleverser la vie de Ponyboy, et l'obliger à prendre la fuite.
Mais ce « West side story » de l'Oklahoma va bien au-delà du portrait, très réussi au demeurant, d'une génération cabossée. Car la jeune auteure, finement, ne caricature pas les garçons et les filles des deux clans rivaux. D'un côté comme de l'autre, certains diffèrent un peu des autres, essayent de s'en sortir, de voir plus loin que leurs petites guerres, de prendre conscience que tout cela finira mal. Ce roman est aussi celui du rôle de la littérature qui sauve, de la solidarité, de l'amour, de la mort, de la rédemption peut-être…
Je ne sais plus trop pourquoi j'ai choisi ce roman, puisque le choix d'un narrateur adolescent, je trouve toujours cela un peu risqué. Bien souvent, je ne reste pas intéressée très longtemps, ça semble un peu fabriqué. Cette fois, j'y ai trouvé un accent de véracité, et malgré le vieil exemplaire tout jaune et délabré que j'avais sous la main, j'ai dévoré le roman ! Quelques phrases sonnent de manière un peu naïve, parfois, mais cela reste assez marginal pour ne pas s'y arrêter. Je me suis dit qu'on devrait en faire un film, de cette formidable histoire, mais il existe déjà !
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Le résumé m'avait attiré, les histoires de rebelles gominés valant toujours leur pesant de cacahouètes... résultat, une grosse frustration au bout d'une vingtaine de pages, l'écriture étant extrêmement gentillette, flirtant même avec la niaiserie régulièrement (j'imagine que la traduction en français n'aide pas... les "c'est un chic type", "mince alors", "mon frère est un chou" font plus penser à la série la fête à la maison qu'à des caïds s'éclatant à coups de chaines de vélo). Après vérification, effectivement le roman s'adresse plus aux ados, et a été écrit par une américaine alors âgée d'à peine 17ans. Une fois mis ca de côté, on retrouve un roman de gare qui se lit bien (je l'ai lu dans un train d'ailleurs), pas prise de tête, pas trop moralisateur, mais pas franchement révolutionnaire non plus. Les gominés méritent mieux ! Je le conseillerai quand même à un ado, ca peut toucher son public (un ado pas fan de lecture, avec un environnement personnel pas super sain, ca doit se trouver)
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Cette histoire prend le lecteur sur un voyage phénoménal par les choix de vie d'un jeune membre de gang. Nous savons que la période est mise au milieu des années 60 à cause de ce que les gens portent et l'argot qu'ils utilisent. le livre suit les difficultés de notre jeune protagoniste de seize ans, Ponyboy. Ponyboy est votre moyen inadapté de lycée qui se trouve au milieu de deux gangs rivales, les Greasers et les Socs. Ponyboy est un Greaser, mais il n'adapte pas le moule. Il aime les choses que les autres membres du gang ont aucun intérêt pour, comme la lecture et regarder des films. Pour Ponyboy ce gang n'est pas seulement un gang, mais c'est sa famille. Seul le temps nous dira où les choix de Ponyboy le mèneront.

Je n'aime d'habitude pas les livres de lecture, mais "Outsiders", par le S.E. Hinton, est une des rares exceptions. le livre fait un excellent travail à capturer les émotions des personnages et laisse le public en admiration. Je trouve que ce livre soit captivant et perspicace. À mon avis, je trouve que le conte soit puissant. Les personnages ont chacun une personnalité unique qui vous fait sentir un lien avec eux. La manière dont l'histoire est racontée du point de vue de Ponyboy, crée une expérience divertissante.
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Coup de coeur pour ce roman dépeignant la rivalité entre deux groupes sociaux antagonistes dans un lycée américain lambda. Nous sommes loin du film Grease qui décrit à peu près la même époque. Ici la violence règne, chacun est défini par son milieu social d'origine, sans espoir de s'en échapper, et cette confrontation entre deux mondes se terminera en tragédie.
L'auteure a pris le parti de suivre les Greasers, les moins fortunés, nous décrit des personnages aux âmes torturées auxquels je me suis très vite attachée. Malgré les conditions de vie difficiles, leur dureté, ces outsiders restent infiniment humains et se définissent par l'amitié, l'entraide et la solidarité. L'écriture est fluide, la psychologie des personnages finement dessinée.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J'aurais pu décrire des centaines et des centaines de garçons vivant du mauvais côté de la barrière, des garçons aux yeux noirs sursautant devant leur ombre. Des centaines de garçons qui regardaient peut-être les couchers de soleil, les étoiles, et qui espéraient de tout leur être quelque chose de meilleur. Je voyais ces garçons s'affaisser sous des réverbères simplement parce qu'ils étaient des durs, des mauvais, qu'il était trop tard pour leur dire qu'il restait encore un peu de bien dans ce monde (...). C'était un problème trop vaste pour rester personnel. On devait pouvoir les aider, il fallait que quelqu'un leur dise tout ça avant qu'il ne soit trop tard. Il fallait que quelqu'un raconte cette histoire vue de leur côté et alors peut-être que les gens comprendraient et ne se hâteraient pas de juger un type à l'épaisseur de sa couche de gomina.
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Ce poème, ce type qui l'avait écrit, il voulait dire que quand on est gosse on est en or, comme les premières feuilles. Quand on est gosse, tout est neuf, comme l'aube. C'est juste quand on s'habitue aux choses que le jour remplace l'aurore. Comme ta façon de regarder les couchers de soleil, Pony : ça c'est de l'or. Reste comme tu es, c'est la meilleure façon d'être.
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J’adorais la campagne. Je rêvais d’être en dehors des villes, loin de l’agitation. Mon seul souhait était d’être allongé sur le dos, sous un arbre, et de lire un bouquin ou de faire un dessin, sans craindre d’être attaqué, ni d’être obligé de porter un couteau […]
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Ce poème, ce type qui l'avait écrit, il voulait dire que quand on est gosse on est en or, comme les premières feuilles. Quand on est gosse, tout est neuf, comme l'aube. C'est juste quand on s'habitue aux choses que le jour remplace l'aurore. Comme ta façon de regarder les couchers de soleil, Pony : ça c'est de l'or. Reste comme tu es, c'est la meilleure façon d'être.
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Un matin, je me suis éveillé plus tôt que d'habitude. Johnny et moi, on dormait blottis l'un contre l'autre pour se tenir chaud - Dally avait raison en disant qu'il ne ferait pas chaud là où on allait. Prenant soin de ne pas déranger Johnny, je suis sorti m'asseoir sur les marches et j'ai fumé une cigarette. Le jour se levait. Le fond de la vallée était empli de brume; parfois, quelques flocons s'en échappaient et s'élevaient, petits nuages vagabonds. Le ciel était plus clair à l'est et l'horizon n'était qu'une mince ligne dorée. Il y eu un instant de silence, comme si tout retenait sa respiration, et puis le soleil s'est levé. C'était merveilleux.

" Mince! déclara soudain Johnny à côté de moi, me faisant sursauter. C'était chouette.
- Ouais."
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