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4,05

sur 952 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Londres, en novembre 1920. Deux ans après la signature de l'Armistice, l'Angleterre attend l'arrivé du Soldat inconnu dont la dépouille a été rapatriée depuis la France pour une cérémonie en grande pompe. Hommage nécessaire pour la nation toute entière qui est encore sous le choc des ravages provoqués par la grande guerre et pour laquelle elle a payé un lourd tribut. Mais en dessous de ce drame national, se cachent des drames personnels souvent secrets, cachés derrière L Histoire.
Il y a Ada, une mère qui pleure son fils. Sans corps autour duquel se recueillir, elle doute de sa mort et croit le voir partout.
Il y a Evelyn, qui a perdu son fiancé, qui n'est que colère et amertume.
Et enfin, Hettie, 19 ans, dont le frère est revenu de la guerre, tel un fantôme. C'est sur ses frêles épaules que repose désormais la responsabilité de faire vivre la famille. Elle est jeune, aimerait plus d'insouciance et de légèreté, elle aspire à vivre tout simplement.
Il y a aussi les hommes. Ed, revenu de la guerre indemne de blessures physiques et qui panse ses blessures morales à coup de whisky. Rowan ancien soldat qui tente de faire vivre sa famille en vendant des babioles de maison en maison....

Tous ces personnages ont un point commun: il sont rongés par la culpabilité. Celle de n'avoir pas pu protéger ceux qu'ils aimaient, celle d'être vivant et de vouloir vivre ou celle d'avoir survécu.
Le récit s'étale sur les cinq jours qui précédent la cérémonie. Cinq journées décisives pour les personnages pendant lesquelles ils vont tenter de comprendre l'inconcevable et de se débarrasser de cette culpabilité, grâce à la parole qui libère, en exposant leur vérité. "Ne rien se dire qui ne soit pas franc." Tous y trouveront une forme de consolation et de pardon.

J'ai lu ce roman comme on se prend une grosse claque. C'est une oeuvre magnifique pour ne pas dire magistrale qui démontre à quel point il peut être difficile d'être le survivant. C'est un bel hommage à ceux qui ont combattu mais aussi à celles, surtout, qui sont restées à l'arrière, des femmes, des soeurs, des mères, qui, sans pourtant avoir participé aux combats, sont sorties de cette guerre tout aussi déglinguées. Et pourtant malgré leur doute, leur traumatisme, tous ces survivants ont trouvé suffisamment de force en eux pour rebondir et ont contribué à la renaissance de la nation, Cette cérémonie du Soldat inconnu est le symbole d'un pays qui panse ses blessures individuelles et collectives autour d'une même commémoration où chacun cristallise son propre deuil.
Le fil conducteur, l'imbrication des histoires, tout est maîtrisé de bout en bout. Les tourments des personnages sont particulièrement bien décrits et fouillés. le tout porté par une écriture sublime, subtile qui arrive à exposer l'indicible avec cette douceur percutante qui laisse le lecteur bouche bée.
Un livre étonnant de vérité qui fera partie des inoubliables.
Lien : https://caro-lit.blogspot.co..
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e livre est le premier roman d'Anna Hope, que je connaissais de nom, sans l'avoir lue jusqu'ici. Nous sommes dans les années 20, en Angleterre. La population, marquée par la guerre, se remet difficilement de ces années noires. Les survivants sont blessés dans leur corps et dans leur âme. Les femmes qui ont perdu un mari ou un fils tentent de se reconstruire. Nous suivons plusieurs personnages qui ne semblent pas avoir de liens entre eux mais qui sont pourtant unis sans le savoir.

Le chagrin des vivants est un roman d'une grande délicatesse. Anne Hope explore les sentiments de ses personnages avec beaucoup de sensibilité. J'ai beaucoup aimé sa façon de traiter le sujet de l'après-guerre, en choisissant de s'intéresser aux blessures de ceux qui restent. le titre, que je trouve magnifique, donne le ton du roman. Je tiens toutefois à souligner que ce n'est pas un roman triste mais au contraire porteur d'espoir. Anna Hope montre que le chagrin n'est qu'une étape, que la vie finit par reprendre le dessus.

Dominique Blanc incarne chacun des personnages avec justesse et sensibilité. Sa lecture apporte une réelle valeur ajoutée au texte.


Un très beau roman et une magnifique interprétation.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Hanna Hope sait, comme personne, rendre compte de la psychologie des personnages. Elle nous livre, ici, l'histoire de trois femmes dont le destin est bouleversé par la première guerre mondiale. Ces femmes vont avoir à faire un deuil ou devoir s'adapter à une nouvelle condition. le récit dure cinq jours, cinq jours durant lesquels nous suivons aussi le rapatriement des corps de soldats voués à devenir la sépulture du soldat inconnu anglais, (sépulture sensée aider les familles à faire leur deuil en leur livrant un lieu où s recueillir).
Le récit alterne les passages passé/ présent et nous délivre peu à peu la passé de ces femmes mais aussi de leur homme lors de la guerre.
C'est un roman poignant mais jamais larmoyant qui rend compte de la difficulté de faire son deuil quand on ne sait pas ou que l'on n'accepte pas...
Ces cinq jours sont déterminants dans la vie de ces femmes que nous quittons avec regret à la fin de la lecture.
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Il s'agit du premier roman d'Anna Hope. J'avais été séduite par La salle de bal et j'avais très envie de lire celui-ci. Je n'ai pas été déçue.
La Première Guerre Mondiale, ses combats, ses morts et ses survivants. La douleur, la vie d'après, la reconstruction mentale, physique. La mort d'un frère, d'un fils, d'un père, d'un mari ou d'un ami. Chaque famille fait son deuil, essaye de survivre à la douleur et aux traumatismes.
Un roman choral mêlant les récits de Hettie qui voit son frère transformé, d'Evelyne qui a perdu son fiancé et d'Ada qui a perdu son fils.
Les personnages se croisent et s'entrecroisent, leur histoire est liée sans le savoir.
Quelle puissance dans l'écriture, quelle puissance dans le récit, quelle puissance dans le ton donné. Un véritable coup de coeur pour moi.
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A force de voir certains romans sur les réseaux, même s'ils sont massivement encensés, on peut avoir envie de différer leur lecture, même si on pense qu'on va les aimer. J'ai des dizaines de titres ainsi en réserve dans mon cerveau, qui me reviennent en mémoire en les voyant sur les étagères de médiathèques ou de bouquineries.
Le chagrin des vivants est dans ce cas. En l'empruntant, je ne savais plus quel en était le sujet, mais la première ligne du résumé parlait des « premiers jours de novembre 1920 » : ça a été suffisant pour finir de me convaincre, car après avoir regardé tout Downton Abbey cet automne, j'ai très envie de retrouver le début du 20° siècle dans mes lectures !

Le chagrin des vivants est le titre parfait pour ce roman. Pendant cinq journées, on suit trois femmes. Une mère dévastée par la disparition de son fils en 1917. Une jeune danseuse qui cherche désespérément de la joie dans sa vie. Et une jeune femme dont la vie n'a plus de saveur depuis que son amant est mort.
En plus des hommes qui ne sont pas revenus, il y a ceux qui sont revenus, mais pas en entier, pas tout à fait eux-mêmes, traumatisés. Qu'ils doivent gagner leur vie comme colporteurs ou qu'ils n'aient pas besoin de travailler grâce à leurs indemnités, ceux-là mettront du temps pour se réveiller de leur long cauchemar.
Peut-être que le Soldat Inconnu, qui arrive en Angleterre pour le 11 novembre 1920, permettra aux unes et aux autres de guérir leurs blessures…

Je suis lassée des romans sur les guerres mondiales. Toujours la même chose. Mais celui-ci est différent, car il se déroule après, on a donc seulement les souvenirs de la guerre, avec du recul. Et si la guerre est bien sûr le thème central du roman, elle est la plupart du temps seulement en arrière-plan : il y a de la vie civile et de la féminité dans ce roman et pas seulement l'horreur de la guerre.

On a beaucoup vu le chagrin des vivants sur les réseaux. Eh bien il le mérite amplement : il se lit facilement, son univers nous emporte sans effort, il est émouvant et captivant. Je n'ai tout simplement aucun bémol sur ce roman et je lirai sans aucun doute les autres romans de l'autrice !
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Comment rendre compte de la guerre, de la grande guerre, de toutes les guerres ? le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918 a fait remonter en surface beaucoup d'écrits sur ce sujet. Certains ont été rédigés à cette occasion et, parmi eux, celui d'Anna Hope dont "Le chagrin des vivants" est le premier roman publié. Faire comprendre la guerre par ceux qui ne sont pas au front, la faire comprendre "après coup" dans les années du retour à la vie "normale", c'est éclairer sous un angle original les séquelles du massacre et le charnier dans lequel l'espèce humaine s'est vautrée quatre années durant.
Anna Hope s'appuie sur le choix de la dépouille du soldat britannique inconnu et sur son retour de la terre de France à Londres, en 1920. Elle nous fait vivre ce douloureux retour au travers de trois femmes dont le travail de l'une (qui a perdu son fiancé au combat) est d'accueillir les rescapés et d'établir leurs dossiers de pension militaire, celui de l'autre est de faire danser dans une salle dédiée d'anciens soldats tandis que la troisième, mère d'un disparu, divague en croisant souvent dans la rue le spectre fantomatique de son fils disparu.
le jeu de ces trois projecteurs, très habilement manoeuvrés par Anna Hope, permet, au terme d'un long travail (mais en cinq jours seulement), à chacune de ces trois femmes d'entrevoir puis d'accéder à un apaisement relatif.
Ce roman me fait penser au chef d'oeuvre que doit accomplir le compagnon du devoir pour faire la preuve de son talent. Comme le dit un critique du Guardian, on n'en revient pas d'apprendre qu'il s'agit là du premier roman de cette auteure. La maturité, la délicatesse, l'habileté à tresser les fils de ces trois destinées, le pouvoir exercé sur le lecteur dont l'attention est très vite captive, en un mot le savoir-faire de l'écrivaine est si magistral et évident qu'on place immédiatement ce coup d'essai au rang d'un coup de maître. J'ai un peu mieux compris le pourquoi de la chose en consultant la date de naissance de l'auteure : elle a écrit ce livre aux alentours de la cinquantaine.
Sans doute a-t-elle depuis longtemps travaillé son "art du roman" et peut-être jugé que des tentatives antérieures n'étaient pas assez achevées pour être publiées. Dommage pour nous de ne pas avoir eu accès à ces ébauches supposées...

Je ne me souviens plus qui m'a fait le cadeau de me recommander ce roman, mais je l'en remercie chaleureusement comme je remercierai l'ami qui m'indiquerait, sur le bord d'un chemin souvent visité, l'écart s'ouvrant soudain sur un large panorama ignoré jusqu'alors.
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« le chagrin des vivants » d'Anna Hope est un premier roman bouleversant, maîtrisé de bout en bout avec un style d'écriture d'une profonde délicatesse. le questionnement, en toile de fond, c'est celui de la place à accorder au chagrin, au deuil d'un mari, d'un fils, d'un père mort durant cet effroyable premier conflit mondial. Comment continuer à vivre malgré l'indicible horreur de ceux partis, mais aussi de ceux qui sont revenus et qui doivent composer avec les traumatismes dû à leurs expériences de guerre. Ce livre distille, malgré son sujet grave, une forme d'apaisement, de paix face au destin de ces trois femmes. le poids du passé, la question du deuil, les interrogations sur les sommets de cruauté dont sont capables les hommes entre eux et pourtant, là, au milieu du chaos, des vestiges épars de ces guerres tragiques, la vie qui s'accroche. Chacune de ces femmes chemine à sa façon, sans que jamais l'auteure ne les juge en aucune façon. Elles ont leurs failles, leurs doutes, leur force et leur façon propre d'envisager la suite de leur vie. C'est intelligent, élégant, grave mais aussi léger quand il le faut, vous l'aurez compris c'est un très beau roman que je vous conseille chaleureusement.
Lien : https://thedude524.com/2016/..
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Trois destins de femmes, cinq jours.
Cinq jours durant lesquels leur vie va changer, parce qu'il le faut, parce qu'elles sont vivantes et qu'elles doivent avancer.
 Dimanche 7 novembre 1920 , tandis que, dans la région d'Arras, des militaires vont déterrer quatre corps de soldats dont l'un deviendra le Soldat inconnu que toute l'Angleterre attend, à Londres, Hettie, danseuse de compagnie à l'Hammersmith Palais, propose pour six pence une danse. Sur un ragtime endiablé, elle glisse sur la piste avec des hommes profondément meurtris par la guerre qui tentent d'oublier leurs traumatismes dans l'alcool et la musique. Il leur manque un bras, une jambe. Ce sont les blessures visibles... Ils sont revenus eux, d'autres sont morts là-bas. Ils doivent s'estimer heureux. Pas facile après ce qu'ils ont vu. L'horreur de la guerre…
Evelyn, employée au bureau des pensions de l'armée, doit aller déjeuner chez ses parents dans l'Oxfordshire. Dans le train, elle pense à son fiancé, Fraser, qui n'est pas revenu. Elle va avoir trente ans, elle doit accepter de l'avoir perdu. Refaire sa vie : elle s'y refuse.
Ida reçoit la visite d'un jeune homme, un colporteur qui veut lui vendre des lavettes. Elle n'en a pas besoin. le visiteur la regarde silencieusement. le malaise s'installe, elle n'aurait pas dû lui ouvrir. Tout à coup, l'inconnu prononce un nom « Mickaël ». Elle se retourne. Pourquoi a-t-il prononcé le nom de son fils, mort, là-bas, au front, le nom de celui qu'elle attend encore, qu'elle croit voir partout et dont elle ne peut faire le deuil ? A-t-elle rêvé, encore une fois ? « Tu n'es pas une véritable épouse, lui lancera son mari, tu es un fantôme. Tu n'es rien d'autre qu'un putain de fantôme. »
Dans ce roman d'une maîtrise exceptionnelle tant dans l'écriture que dans la peinture des personnages et d'une époque, chacun semble être « à côté de la plaque » pour reprendre une expression d'Evelyn parlant à son frère. La guerre est passée par là et personne ne parvient à s'en remettre. Chacun vit comme un fantôme, avance tel un somnambule, incapable de sortir de ce terrible cauchemar qu'est la perte de ceux qu'on a aimés. Rien ne leur paraît réel, ils ne sont plus qu' « une coquille vide et silencieuse . » Hettie, en colère, criera : «  La guerre est terminée, pourquoi ne peuvent-ils donc pas tous passer à autre chose, bon sang? »
Impossible. Marqués à vie, courant après des ombres, marchant en équilibre au bord d'une fosse où gisent un million d'hommes...
Exprimer ce que l'on ressent est déplacé, ça ne se fait pas. Alors, il ne reste que le silence et la souffrance, le chagrin des vivants (quel titre magnifique!)…
Parce que, dans tous les cas, personne ne sort vainqueur, « c'est la guerre qui gagne et elle continue à gagner encore et toujours . »
Une oeuvre fascinante, une prose subtile et sensible où les silences et les non-dits expriment ce que les personnages ne peuvent traduire en mots, enfermés qu'ils sont dans leur douleur, leur culpabilité.
Heureusement, certaines paroles sauront apaiser les âmes torturées qui pourront peut-être enfin se tourner vers un avenir qu'elles mettront encore du temps à construire…
Wake, le titre anglais, exprime l'éveil, l'amorce d'une renaissance, la petite lumière encore ténue au fond du couloir, celle que l'on voit à peine, mais qui est bien là...

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Début novembre 1920 à Londres. L'Angleterre attend l'arrivée du soldat inconnu à l'abbaye de Westminster. du 7 au 11 novembre, on suit le quotidien de trois femmes. Il y a Evelyn, une jeune femme qui travaille au bureau des pensions de l'armée. Elle affronte le quotidien difficile des rescapés et cabossés de la guerre avec une force admirable mais qui cache des blessures profondes, notamment la perte de son fiancé Frazer. Durant ces cinq jours, elle découvre aussi une nouvelle facette de son frère Edouard, ancien capitaine qui lutte lui aussi contre les démons. La deuxième femme est Ada. Elle a la cinquantaine et a perdu son fils unique, Michael, pendant le conflit. Elle avait reçu une simple lettre de décès mais aucun retour sur le lieu de sa sépulture. Elle veut croire que son fils n'a pas disparu provoquant des tensions avec son mari. Enfin, nous suivons également la jeune Hettie, dix-neuf ans, qui danse au Hammersmith avec d'anciens soldats. Les tensions avec sa famille sont importantes et son frère Fred se mure dans le silence.

Si la Première Guerre mondiale a été une inspiration forte de romans, traiter l'après-guerre a été peu fait. Récemment, en France, nous avons eu Au revoir là-haut de Pierre Lemaître mais force est de constater qu'il n'en existe pas beaucoup. Ce qui fait d'autant plus l'originalité de ce roman est que l'auteure a choisi de suivre non pas des soldats rescapés mais des femmes qui sont elles aussi cabossées par cette guerre. Ce parti pris est très intéressant et n'exclut en rien – bien au contraire – le portrait en creux des rescapés. Si les premières années d'après-guerre sont celles de la reconstruction du pays, elles sont aussi la tentative de reconstruction des individus qui font face à des conflits intérieurs variés : la culpabilité d'être vivant ou d'avoir causé la mort, les cauchemars et hallucinations, le handicap physique et psychologique et surtout le sentiment de vide, de solitude, de misère affective. Une scène m'a particulièrement frappée : Evelyn se déshabille chez elle et finit par se rendre compte que le jeune homme qui habite dans l'immeuble d'en face la voit nue. Il est en fauteuil roulant – sûrement un blessé de guerre. Au lieu de se cacher, elle le laisse se masturber devant elle et y prend plaisir. Cette scène révèle cette misère affective, cette solitude et ce besoin d'être regardé, aimé d'une certaine façon.

L'arrivée du soldat inconnu le 11 novembre est l'occasion pour chacun de faire le bilan de sa vie, de tenter de tourner la page, de reprendre vie. Il est un événement symbolique, cathartique.

Anna Hope a livré un roman d'une grande beauté, sensible et très bien documenté. On a presque peine à croire que c'est un premier roman. Elle offre également de très beaux portraits de femmes (même si j'avoue avoir été moins sensible au personnage d'Hettie). Je ne peux que vous conseiller de le lire.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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Cinq jours d'une vie londonienne, entre le 7 et le 11 novembre 1920. Cinq jours où un soldat anglais inconnu va être déterré d'un champs de bataille français pour être ramené à Londres en vu d'une cérémonie d'hommage le jour de l'armistice. Une cérémonie auquel participe tout un pays meurtri et plus particulièrement trois femmes, trois destins.

Un roman chorale, chaque paragraphe reprenant la vie d'une des trois femmes jusqu'à ce que leurs vies s'entremêlent. En italique, inséré dans le texte, le parcours du corps du soldat inconnu.

Un roman très juste ou on ressent le chagrin de ces vivants, des femmes qui ont perdu un être cher mais aussi des hommes qui sont revenus cassés de cette guerre. Les cicatrices ne sont parfois pas visibles mais pourtant bien présentes.

Une écriture sensible sur un sujet bien documenté. Un roman plein de finesse.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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