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3,95

sur 111 notes
Ce livre raconte deux "Whodunit" puisque qu'il y a un roman dans le roman. Les deux histoires s'emboîtent bien, ce qui n'est pas toujours facile.

J'ai une préférence pour le récit contenu dans le manuscrit, qui reproduit avec succès les mécanismes des romans d'Agatha Christie.
L'histoire de Susan Ryeland m'a un peu moins convaincue. Elle apporte toutefois un regard intéressant sur le premier récit puisqu'elle en décrypte les enjeux et les procédés d'écriture.

C'était donc un bon moment de lecture, j'ajoute le tome deux à ma liste d'envie.
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Arrivée a 1/4 du livre, me voilà qui le referme. Je trouve l'histoire lente et barbante. Beaucoup de différents personnages avec beaucoup de prénoms et noms à retenir, de lien entre x et y. Enfin je ne peux aller plus loin. Dommage car j'avais déjà lu un livre hyper top de cet auteur.
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J'ai terminé cet ouvrage, qui se distingue par la mise en abîme de deux romans, par une lecture en diagonale.


La première partie - le whodunit strico sensu - est, au fond, assez quelconque ; le plaisir de la lecture est très largement ruiné par un rythme essoufflé. La seconde partie se distingue par une somme de considérations diverses - assomantes et pédantes - à propos de l'histoire de la littérature policière anglaise.


Enfin, le rédacteur de la quatrième de couverture (éditions du Livre de Poche) pourrait laisser entendre qu'il na pas franchement apprécié ce roman, en proposant un mini résumé approximatif et partiellement erroné.


Passionné de whodunit, de romans d'enquête et de détective, j'ai ressenti une immense déception.


Michel
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Ce roman est un hommage aux grands auteurs de romans policiers truffé de clins d'oeil à Agatha Christie mais surtout un hommage aux lecteurs passionnés de polar. L'intrigue est une mise en abîme où un auteur à succès de polar est lui-même assassiné alors qu'il
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Un polar se déroulant dans la campagne anglaise, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé; mais ayant vu la version télé, j'avais envie de découvrir la version papier.
Du suspens de bout en bout, des personnages qui nous tiennent en haleine et une description des paysages qui donnent envie de traverser la Manche.
l'auteur nous transporte dans une ambiance façon british murder qui lorgne du côté de la grande Agatha Christie.
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Comptines Mortelles : le roman dans le roman pas évident mais très bien monté.

Le roman commence avec Suzanne, travaillant dans une maison d'édition, reçoit un manuscrit. Commence alors le roman dans le roman: une ribambelle de personnages, un décès, un deuxième décès : le détective Staupert va enquêter. Et la Paf ! le roman s'arrêter quand Staupert a trouvé l'assassin ! Frustrant !

On repars dans la « vrai vie » avec Suzanne qui se demande où est passée la fin du manuscrit mais l'auteur : Alan, est mort. Elle va enquêter et va trouver des similitudes entre le roman et la mort d'Alan. Mais comment cela peut-il être possible ?!

J'ai beaucoup aimé et ne peux que vous le recommander.
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Très originale cette imbrication d'un roman dans le roman. Susan, l'éditrice de l'auteur de romans policiers Alan Conway, se voit confier par son patron la lecture du nouveau livre de celui-ci. A la page 230, Susan, qui croit arriver à la fin du livre, s'aperçoit, très déçue, qu'il manque quelques chapitres pour connaître le coupable. Et nous voilà au seuil d'un second roman, car l'auteur, Alan Conway, gravement malade, vient de se suicider. Susan décide donc de partir elle-même à la recherche des chapitres manquants. Anthony Horowitz a une écriture très ouverte, très télévisuelle. La lecture de Comptine mortelle, facile et agréable, est aussi truffée de références aux auteurs et personnages de romans à énigmes du siècle dernier. J'ai passé un bon moment à suivre les péripéties de ce double roman. Si vous aimez le style d'Agatha Christie, n'hésitez pas, vous allez vous faire plaisir.
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Étant victime d'une certaine paresse intellectuelle, je me tourne en ce moment vers des lectures relativement facile. J'ai relu la série des Miss Marple d'Agatha Christie (peut-être ce qu'elle a fait de mieux, le personnage étant beaucoup plus intéressant et abouti que Poirot) et j'ai voulu continuer avec un wodunit d'un auteur contemporain (sans pour autant tomber dans le cosy mystery, il ne faut pas exagérer )
Et je suis tombé un peu par hasard sur ce livre d'Horowitz, assez belle découverte au demeurant.
Grâce à son expérience de réalisateur de séries policières pour la BBC, l'auteur a une bonne expérience des codes du genre policier et en fait une démonstration assez réussie.
Il adopte la structure assez intéressante, quel que soit d'ailleurs le genre littéraire, du roman dans le roman, ou si on préfère, de l'oeuvre en miroir. le genre n'est pas nouveau à ma connaissance le premier exemple en est la pièce dans la pièce de Hamlet.
L'histoire est vue principalement du point de vue de l'éditrice dans le "monde réel" du roman enchâssé, L'épitaphe de la pie, d'Alan Conway, consacré à son personnage fétiche, Fidèle Staupert. A ce sujet, certains lecteurs s'etonneront sans doute de voir que ce dernier porte le nom d'Atticus Pund (tout aussi improbable d'ailleurs) sur la quatrième de couverture. Ce mystère n'en est pas un et l'explication en est simple : le nom du personnage est d'un anagramme (qui fait partie de la solution de l'énigme), les lettres de son nom formant une phrase composée de mots ayant chacun pour initiales l'une desdites lettres. Pour que le procédé fonctionne en français, le traducteur a été conduit à modifier le nom du personnage. Mais l'auteur de la quatrième de couverture s'est contenté de traduire sans l'adapter celle de l'éditeur anglais.
L'univers littéraire créé par Conway est très largement démarqué, pour ne pas dire plus) de celui d'Agatha Christie.
Fidèle Staupert a beaucoup de points communs avec Hercule Poirot :
Il est étranger (Allemand au lieu de Belge ), réfugié de guerre, solitaire et maniaque, petit et très soigné de sa personne ), il a son Hastings (lui-même héritier du Dr Watson).
Saxbury-on -Avon est le clone de St Mary Mead, le village de Jane Marple.
Et on pourrait continuer.
Mais c'est un univers dégradé. Les personnages de Conway n'ont pas la dignité de ceux d'Agatha Christie, je dirais presque qu'ils en représentent le côté le plus sombre. C'est un univers étriqué où l'on ne retrouve pas le charme de la "vieille Angleterre", idéalisée certes, si présent chez Agatha Christie.
Et "L'epitaphe de la pie" est un mauvais roman, mal écrit, les personnages s'expriment de manière stéréotypées, avec des tirades invraisemblables. D'ailleurs Conway, malgré son succès et ce qu'en disent les personnages du "Monde réel" est un mauvais écrivain. Horowitz l'a voulu tel, et il se livre avec L'epitaphe de la pie " à un assez bel exercice de virtuosité, que l'on retrouve sous une autre forme, dans le Monde réel" avec les quelques pages d'un roman non publié que Conway est soupçonné d'avoir plagié, et qui, de fait, est nettement pire que la prose de Conway lui même.
Venons-en maintenant au monde réel lui-même, à celui du roman où est enchâssé celui de Conway, et qui nous est dépeint avec une qualité d'écriture très supérieure.
Nous prenons connaissance de L'epitaphe de la pie à travers la lecture qu'en fait l'éditrice (au sens anglo-saxon du terme) de Conway. Mais il manque les trois derniers chapitres de l'ouvrage. L'action du livre est consacrée à la recherche des chapitres manquants et du meurtrier d'Alan Conway, qui sont étroitement liés, avec de multiples renvois de l'un à l'autre.
Le tout constitue un double roman policier, avec tout ce qu'on est en droit d'y chercher : énigmes, enquêtes, fausses pistes, révélations finales, dans une structure originale et bien maîtrisée et constitue aussi une réflexion intéressante sur l'objet roman policier, son fonctionnement et ses limites.
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Un bel hommage aux romans policiers à énigmes. Je connaissais déjà l'auteur pour ses romans sur Sherlock Holmes que j'ai bien aimés.
L'histoire débute avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe confortablement pour lire « Épitaphe de la pie », dernier roman d'un des auteurs qu'elle publie : Alan Conway. Elle est loin d'imaginer que cette lecture va bouleverser sa vie.
L'auteur offre au lecteur deux romans en un, d'un côté un whodunit avec un héros à la Hercule Poirot qui enquête dans un village anglais (avec une vraie mise en page de roman), de l'autre, l'éditrice qui se retrouve malgré elle à devoir enquêter, les deux intrigues se faisant écho.
C'est un régal à lire : c'est très bien écrit, l'auteur maîtrise différents styles et retranscrit à merveille l'atmosphère un peu désuète mais délicieuse de la campagne anglaise où tout le monde est suspect (une ambiance que n'aurait pas reniée Agatha Christie) et l'intrigue est bien ficelée parsemée d'indices, de fausses pistes et de révélations (dans les deux enquêtes, je n'ai pas trouvé l'identité des coupables).
Un roman policier original que je vous recommande.
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Une histoire dans une histoire ….

En premier lieu, nous ferons connaissance du 9ème polar d'Alan Conway et son détective Fidèle Staupert.
La gouvernante Mary Blakiston est retrouvée morte au manoir Pye Hall propriété de Magnus Pye dans la petite ville de Saxby-on-Avon.
Ici tout le monde se connaît et la gouvernante est réputée pour être une fouineuse.
Quelques jours plus tard, Magnus Pye est assassiné dans son manoir et Staupert est en charge de l'enquête.

Hélas il manque les derniers chapitres pour connaître le dénouement.

Susan Ryeland l'éditrice doit retrouver la fin du manuscrit car Conway est un écrivain à succès et son livre est très attendu.

Hors Conway est retrouvé mort !!!
Meurtre ou suicide ?

Une très bonne idée d'avoir entremêlée ces 2 histoires, enquêtes qui nous fera penser aux détectives Poirot et Holmes.


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