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3,26

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je tiens tout d'abord a remercier Price Minister qui m'a adressé ce livre a l'occasion des match de la rentrée littéraire 2013. J'avoue être bien embêtée pour la rédaction de cette critique car je n'ai pas aimé le livre (et puisque je dois lui attribuer une note sur 20, je lui donnerai un 8).

Mon choix s'était porté sur ce roman car Nancy Huston est une auteure que je voulais découvrir depuis un moment alors après lecture de Danse Noire, je pense que c'est une bonne auteure mais que c'est juste pas mon style.

L'intrigue de départ est intéressante, Milo est entre la vie et la mort a l'hôpital. Paul, réalisateur de films est a ses cotes et imagine un long métrage retraçant la vie de Milo (et même un peu plus puisque ce roman se situe sur plusieurs générations durant tout le XXe siècle). Jusqu'à la je n'ai absolument rien a dire, car l'histoire en elle-même est intéressante. Mais ce qui m'a dérangé c'est la manière qu'a choisi Nancy Huston pour traiter le sujet et surtout je voudrais souligner trois points qui m'ont vraiment gâché ma lecture :
- Paul, le narrateur, raconte l'histoire a la facon d'un realisateur, il decrit les scènes façon cinéma avec la musique que l'on va y jouer, les décors et les "clap" de fin. J'ai trouvé cela d'une froideur incroyable, sans sentiment.... Pour moi il m'a été impossible de m'attacher aux personnages car il y a en trop. Et avec ce style "cinéma", les scènes (chapitres) s'enchainent sans lien réel.

- Ensuite le vocabulaire choisit est vraiment très (trop!) argotique, familier voir vulgaire. Peut-être que je suis coincée ou vielle fille mais pour moi ça ne passe pas.

- Et enfin trop de dialogue en anglais. Parfois deux pages sont écrites entièrement en dialogue dans la langue de Shakespeare et il faut se référer au bas de pages pour la traduction. Pourquoi ne pas avoir traduit directement? Je ne sais pas mais pour moi c'est un mauvais choix.

J'accorderai quand même un 8/20 car l'auteure a très bien documente son roman et arrive a nous transporter a différentes périodes. Bien sur, j'ai beaucoup apprécié les passages en Irlande puisque c'est aujourd'hui mon pays d'adoption.

La rentrée littéraire 2013 m'avait réservé de belles surprises, notamment avec le superbe roman de Patricia Reznikov, La transcendante publié chez Albin Michel ou encore en jeunesse le pays des contes de Chris Colfer chez Michel Lafon mais avec Danse Noire, je reste sur ma faim. J'en ressors extrêmement déçue.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Comment parler de ce roman , comment le noter ?
Difficile de répondre , mais si je me pose la question de savoir si le livre m'a plu ou non , il y a déjà une ébauche de réponse .
Si j'aime un livre je ne me pose pas de questions .
J'ai failli abandonner plusieurs fois , y suis revenue et j'ai réussi à le terminer , non je suis pas maso , un j'ai adoré Lignes de faille de l'auteur et pensait que ce livre serait également un coup de coeur , deux les thèmes me plaisaient .
Mais l'alternance anglais - français a contribué aussi à me décourager .
Mauvaise pioche dirais je pour l'auteur
L'histoire donc elle aussi compliquée à souhait , l'histoire de Neil , le grand père qui doit quitter l'Irlande , sa famille , son pays , ses amis pour le Québec , choc intense , immense du déracinement , très bien décrit ' comment peux -t-on devenir écrivain ( le rêve de Neil ) dans un pays glacial , Neil qui rencontrera sa future femme qui aurait pu être heureux mais qui n'y arrive pas . Marie Jeanne sa femme l'aime mais ne le comprendra jamais , il y a une incompatibilité profonde entité les deux dont aucun n'est responsable .
Neil ne vivra pas la vie dont il a rêve , il fera un étrange compromis pour ne pas perdre complètement ses racines , il parlera anglais à ses fils , Marie Jeanne parlera français à ses filles .
Treize enfants en tout et aucun dans lequel Neil ne se retrouvera , pire à sa mort ,sa fille aînée brûlera tous ces livres , ah quoi bon , des livres en anglais .
Il y a Décan le septième fils , alcoolique invétéré qui aura un fils Milo avec une jeune indienne prostituée , qui finira droguée .
Milo , l'enfant illégitime , retrouvé par Neil son grand père , ce petit fils qui lui donnera un peu de bonheur , celui auquel il ne s'attend pas , s'attend plus , Milo aime les livres en digne héritier de son grand père .
Milo qui passera ses années d'enfance ballotté d'un foyer à l'autre , qui toute sa vie sera passif pour se protéger de la souffrance , enfant trop sensible qui se réfugie dans son monde intérieur .
Oui dommage pour le style , ce livre aurait pu être un grand chef d'oeuvre .
Mais ceci n'est que mon avis perso , j'ai survolé les autres critiques et d'autres critiques sont plus élogieuses , et je trouve ça très bien que les avis soient différents .
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« Danse noire » est un roman qui se lit d'une traite, sans reprendre son souffle. On est touché par les mots et on est écorché par la violence des textes. Mais lorsque le livre nous condamne à une surenchère de ce qui sera le plus monstrueux, moi je jette l'éponge… En effet ce roman ne m'a pas plu, j'ai trouvé que l'histoire n'amenait à aucun but et l'abomination ambiante m'a lassée !

L'histoire s'il y en a vraiment une, nous met en scène trois générations de la même famille. Milo qui est à l'hôpital, malade. Son grand père un ancien membre de l'IRA qui s'est exilé au Québec. Et Awinita, sa mère, une prostituée, droguée trop faible et pauvre pour réussir à survivre. En effet Milo est à l'hôpital avec son conjoint et ils tentent de faire un film de sa vie. le couple travaille dans le milieu du cinéma et nous raconte son histoire entre réalité, fantasmes, mensonges et scènes coupées !

Donc on est perdu entre le film et le livre. Scénario et roman s'emmêlent comme le français et l'anglais. A mes yeux ce roman est un fourre-tout où l'on n'arrive pas à démêler le film de la réalité. Bref trois histoires entremêlées, qui nous emmêlent, mais qui jamais nous démêle ! Ces trois générations se croisent et essayent de s'aider, mais on ressent avant tout leur besoin de sauver leurs propres vies. Comme trouver un sens à ce monde.

Malheureusement on nous abreuve d'horreurs, de viols, de drogues, de violences. Bref un bric à brac de saloperies qui s'enchainent les unes après les autres. Et qui va nous laisser avec un goût de trop plein. Presque d'ennui car on nous abreuve de toutes ces monstruosités.

A la base le roman est un roman sur les origines. le besoin de fuir ce que l'on est pour pouvoir se retrouver, se construire. Mais là où le sujet aurait pu être très intéressant je trouve qu'il est traité de façon trop virulente. On est propulsé dans une vision cauchemardesque qui n'en finit plus … D'ailleurs qu'en est il de cette fin qui nous laisse sur notre faim !

Comme d'habitude je vais me procurer un autre de ces romans car la plume ne m'a pas laissée indifférente. Peut être ai-je commencé avec un livre trop lourd pour débuter ma découverte de cette auteure. Affaire à suivre !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Je n'ai pas tout à fait fini le livre mais je me permets une critique sachant que je ne suis pas sûre d'aller jusqu'au bout...
En lisant la quatrième de couverture, j'étais convaincu que le thème allait me plaire. Ce qui est le cas mais en y repensant, beaucoup de choses me dérangent dans ce roman...
Tout d'abord, l'histoire commence avec un mélange indigeste de personnages. On se perd dans les périodes, dans les liens entre les personnages. Qui parle? Quand?

Dans un second temps, le choix de l'auteur d'insérer des dialogues en anglais m'a laissé un sentiment mitigé. C'est à la fois original mais cela perturbe la lecture. Pour ceux qui sont bilingues c'est parfait mais pour les lecteurs comme moi qui ne sont pas très à l'aise avec la langue de Shakespeare, revenir en bas de page à chaque fois est lassant. de plus on perd la description insérée entre deux lignes.

Enfin, le style de l'écriture sous forme de scénario est peu courant et assez intriguant. Mais même si le lecteur peut plus facilement se dérouler l'histoire , le roman manque de sentiment et perd en intensité.

Ce n'est pas un mauvais livre en soit je le reconnais mais trop d'originalité tue l'originalité. L'auteur m' a perdu.
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Je pensais découvrir cette auteure en entamant ce roman, mais en lisant la quatrième de couverture, je me suis rendue compte que j'avais déjà lu et beaucoup aimé une de ses oeuvres précédentes, Lignes de faille. Je me suis donc lancée assez confiante!

Il m'a été offert l'année dernière à noël…j'aurais mis du temps à le sortir en tout cas, mais très peu à le lire. le format Actes Sud et le papier sont toujours un véritable plaisir de lecture en tout cas!

Si cela fut une lecture plutôt agréable, je dois avouer que j'ai mis du temps à rentrer dedans. J'ai été assez gênée au début par le style (les interruptions de Paul Schwarz dans le récit avec son point de vue cinématographique sur certaines scènes,ou encore tous les dialogues en anglais, traduits en français en dessous…j'ai trouvé cela un peu lourd…).


J'ai fini par m'y habituer vers la moitié du roman. Cela lui donne sans aucun doute une aura plus particulière, l'auteure nous fait imaginer ce roman en images et en sons (vraiment comme le brouillon d'un scénario de film), c'est intéressant comme principe, surtout avec comme musique de fond la capoeira, mais moi, cela m'a un peu agacée au début…
Sinon, j'aime beaucoup le style de l'auteure.

Chaque chapitre est composé de trois parties :

1. La vie de Milo
2. La vie de Neil (grand-père de Milo)
3. La vie d'Awinita (mère de Milo)

Si les deux premières m'intéressaient beaucoup, j'ai eu plus de mal à accrocher avec celle d'Awinita.

J'ai beaucoup aimé suivre l'enfance très malheureuse de Milo (pauvre enfant quand même), traîné de famille d'accueil en famille d'accueil, maltraité, avant de « retrouver » sa famille, qui, à part le grand-père Neil ne le traitera pas mieux. Il n'aurait pas ‘autre chose que de se « recroqueviller » sur lui-même pour se protéger et de vivre passivement certains événements de sa vie. C'est une manière comme une autre de survivre, se réfugier dans un autre monde…

On le voit grandir, faire des choix, prendre de l'assurance et finalement faire son petit bout de chemin.

L'histoire de Neil aussi était très intéressante, avec l'Irlande et ses problèmes d'indépendance en arrière plan, une envie de devenir un écrivain reconnu, l'arrivée au Canada et finalement, la vie qui prend le dessus, un mariage d'amour, un enfant tous les ans ou presque…Difficile de trouver le temps d'écrire et de créer quand il faut nourrir une famille de 13 enfants!
C'est le personnage dont on voit le mieux l'évolution : de jeune arrogant, persuadé de percer, on le voit perdre peu à peu ses illusions, se résigner et finir en vieux grand-père, toujours passionné par la littérature, qui apportera un peu de bonheur à son petit-fils.

Je l'ai dit, l'histoire de la mère de Milo m'a moins enthousiasmé. Je crois qu'elle m'a mise un peu mal à l'aise (je n'aime pas trop le thème de la prostitution) et surtout hors de moi à cause de Declan, qui est tout de même un pauvre type. Il y a très peu de moments « joyeux », au contraire, plus on avance, plus c'est la déchéance. Mais je dois dire que Nancy Huston décrit très bien ce milieu, sans tomber dans le pathétique.
J'aurais par contre voulu en savoir plus sur sa famille restée à la réserve indienne, sur quelle genre de tribu indienne c'était…

———————————

Un roman intéressant sans aucun doute, une lecture agréable, même si j'ai eu du mal à me faire au style au début…Il faudrait que je lise d'autres romans de Nancy Huston en tout cas!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Tant de romans de Nancy Huston m'ont bouleversée ! Nancy Huston était un de mes auteurs favoris.
Ces dernières années, quelles déception ! Je ne retrouve plus rien de ce que j'ai aimé : son style, son approche psychologique, ses histoires ensorcelantes..

Dans ce roman, je me suis ennuyée, je me suis perdue dans les époques... j'avais envie de plus de linéarité, je me suis obligée à traduire les conversations entre les personnages et en perdais parfois le fil de l'histoire (rupture dans la lecture), etc.

Effort + lassitude = perte d'émotion et érosion au fil des pages du plaisir de lire.

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J'ai mis du temps pour me lancer dans la rédaction de cette critique, comme cela m'arrive rarement, je n'ai pas apprécié le livre, et il m'était délicat de ne pas porter atteinte aux susceptibilités ( quoi qu'il y a peu de chance que l'auteur lise cet avis ).

J'ai été perdue par le rythme d'écriture, certains parleront d'originalité, je préfère dire confusion, ce qui en soit est dommage car le fond du roman a beaucoup de potentiel. le fait est que l'histoire de la création du film déteint sur la forme même et je n'avais plus le sentiment d'être plongée dans la lecture d' un roman mais dans celle d'un script.

Autre point qui n'a pas favorisé mon appréciation , la poésie. Autant le dire j'y suis totalement insensible. le texte perçu comme prodigieux par la majorité des lecteurs s'est avéré pour moi un sentier d'ennui où j'ai, je l'avoue,carrément sauté les passages de poèmes.

Je ne vais pas dire que le roman est mauvais je crois juste qu'après avoir remis en question ma propre implication dans cette lecture, je ne suis pas adepte de la poésie ni de Nancy Huston. Il y a quelques temps j'avais accusé une déception avec Les variations Goldberg, sentiment qui se renouvelle aujourd'hui
Lien : http://labibliothequedejune...
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Ce livre n'est pas facile à lire ! Tout d'abord à cause de la langue, de longs passages en anglais, parfois des pages entières traduites en fin de page mais ponctués de phrases françaises, il faut jongler, puis toujours des dialogues anglais traduits en québécois souvent incompréhensibles pour les personnes peu douées comme moi. Ensuite l'histoire, un scénario filmique décousu, on passe de Milo à Neil puis à Awinita dans un désordre chronologique parfait .
L'histoire ? basique. Une histoire d'amour entre deux hommes, l'un cinéaste, l'autre scénariste, l'un au chevet de l'autre qui meurt du Sida et qui décide d'écrite LEUR dernier film ensemble, la vie de Milo. On passe d'époque, de continent ( Irlande, Canada, Etats-Unis, Brésil), une touche de guerre irlandaise, une touche sur la condition des indiennes prostituées, une touche sur la danse noire " la capoeira" et on nous laisse à la dernière page dubitatif sur le récit.
Ai-je aimé ? Je ne sais pas, c'est original dans la construction mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages et à leurs histoires personnelles.
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Livre malheureusement abandonné... Ce qui m'a fait faire ce choix, inhabituel, est qu'à chaque fois que je reprenais le livre, je ne parvenais plus à me rappeler quel rapport a quel personnage avec qui, où, son passé, qui il est... certes, les mentions d'époque en début de chapitre aident, mais là vraiment je suis restée imperméable aux entrelacs de cette histoire familiale,... Tant pis pour Awinita dont j'aurais aimé connaître le destin, reprendre ce livre chaque soir est comme tout recommencer à chaque fois, et ne me procure aucun plaisir.
J'essaierai quand même un autre livre de l'auteur pour ne pas rester sur cette impression défavorable.
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Moi qui suis un fan de Nancy Huston, j'ai été extrêmement déçu par son dernier roman "Danse noire" (*). Il s'étend sur un siècle d'histoire sur 3 continents (Europe avec l'Irlande, Amérique du Nord avec le Québec, Amérique du Sud avec le Brésil) et sur 3 générations. Il est écrit dans 3 langues : le français, l'anglais et le québécois. Et pour en remettre une couche ce roman est sensé être un scénario de film, chaque séquence étant ponctuée d'un "On coupe". C'est un pari gonflé comme souvent chez NH qui cherche en permanence à bousculer les "canons" du roman et qui le fait généralement merveilleusement bien (La virevolte, Prodige, Instruments des ténèbres, Lignes de faille, Une adoration ...). Cette fois-ci je trouve que c'est franchement raté. Les personnages sont tous très atypiques et sont tous confrontés à des situations qui devraient être romanesques mais NH n'a pas envie d'en faire un roman, elle se contente donc de nous "montrer" quelques scènes en nous expliquant en "voix off" que pour les besoins de la production "on ne peur pas se permettre d'en faire davantage sinon on dépasserait le budget". Il y a quelque chose de cynique et de déplaisant dans cette manière de bâcler son propre sujet. Et pourtant nous avons dans ce livre quelques scènes magnifiques qui nous font regretter tout ce que l'auteur n'aurait pas du sacrifier au montage.

(*) Note de lecture rédigée le 16 févier 2014
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