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sur 450 notes
"Je reviendrai avec la pluie" de TakujinIchikawa - lu en juin 2018
C'est le titre de ce livre qui a motivé mon achat en 2015, seulement lu maintenant car ma pile de livres à lire est énorme !!!
Nous entrons dans le monde de Tak-Kun, de Mio et de Yûji leur petit garçon.
Mio est décédée depuis près d'un an.Yûji dit qu'elle est au pays Arche-vie sans doute parce qu'il veut savoir sa maman vivante ailleurs alors que son père lui dit qu'elle est à Archive. Avant de s'en aller, elle promet à son mari et son petit garçon de revenir à la saison des pluies pour voir comment Tak-Kun et Yûji s'en sortent sans elle. En fait, ils s'en sortent tant bien que mal, Tak-Kun fait ce qu'il peut malgré sa maladie, il est parfois distrait et maladroit. Yûji est un gamin très raisonnable et assez mûr pour son âge, mais sa maman lui manque. le premier jour de la saison des pluies, voilà que Mio réapparaît comme elle l'avait promis, mais sans aucun souvenir de son passé. Son mari tente alors patiemment jour après jour de faire revenir les souvenirs dans l'esprit de son épouse en lui racontant leur quotidien, depuis le moment où ils se sont rencontrés et le moment où elle est partie.
Il écrit dans un cahier tous ses souvenirs pour son petit garçon. Ils retombent amoureux, Yûji est heureux, mais tous deux savent bien qu'elle repartira dès la fin de la saison des pluies tout en espérant qu'un miracle empêchera ce second départ.
Cette histoire, toute en douceur, pleine de poésie raconte le quotidien simple de la vie d'un père seul avec son fils. Une histoire tirant aussi vers le fantastique, car bien sûr, on ne peut pas revenir sur terre une fois parti.
Takuji Ichiwaka m'a entraînée dans un joli rêve. Ce n'est que le second livre d'un auteur japonais que je lis, j'avais lu "Le ruban" de Ogawa Ito, tout aussi léger et poétique et que j'ai beaucoup aimé. Alors, si vous avez besoin de douceur, de tendresse et d'amour, lisez "Je reviendrai après la pluie"
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Depuis la mort de Mio, son épouse,Takumi vit seul avec son fils, Yûji, alors âgé de six ans, s'occupant du quotidien et de l'éducation de son fils, du mieux qu'il le peut. Ce qui le fait tenir, c'est la promesse de Mio qu'elle reviendrait avec la pluie....le premier jour de la saison humide, cette prédiction se réalise....Cet ouvrage est un roman d'amour tout en nuances japonaises qui mêle avec délicatesse, à la perfection, réalité et fantastique ,oú les couleurs du rêve se mélangent au quotidien, une histoire de fantôme et de spectre traditionnelle pour évoquer le temps et la mémoire, à la grâce éthérée, oú l'impalpable côtoie le plus pragmatique. C'est une ode à l'amour éternel, au lien maternel, une merveille de poésie , de douceur, un conte philosophique original, à la grande sensibilité pour prêter une voix à la douleur de la séparation définitive qu'est la mort....
Fantaisiste, poétique, bouleversant, touchant, sentimental.....impossible de qualifier l'essence véritable de ce récit comme souvent , certains écrits japonais!
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‘'Lorsque la saison des pluies sera de retour, je reviendrai sans faute voir comment vous vous débrouillez, tous les deux.''
Cette promesse faite au moment de sa mort, Mio l'a bel et bien tenue. Aux premières pluies, là voilà de retour auprès de Takumi et Yûji. Pendant un an, le veuf désemparé et le petit garçon orphelin de mère ont continué à vivre. Tout n'est pas parfait mais leur quotidien est fait d'amour, de partage, de petites habitudes. Mais quand Mio réapparaît, elle n'est pas exactement la même que celle qui les a quittés il y a un an de cela. Sa mémoire s'est effacée.
Alors, par petites touches, Takumi lui raconte l'histoire d'un lycéen un peu gauche, affublé de diverses maladies psychosomatiques, et de sa voisine de classe, une fille simple et tranquille. de leur premier rendez-vous à la naissance de leur petit garçon…

Quand l'amour transcende la mort…
Le temps d'une saison, comme une parenthèse enchantée pour retrouver la douceur du foyer, le bonheur d'être à nouveau une famille, la joie de pouvoir toucher, prendre dans ses bras, aimer, celle qui est partie.
Un récit qui flirte avec le fantastique mais qui semble tellement réel. Une belle histoire d'amour avec des personnages attachants, surtout Yûji, petit garçon si mûr, confronté au deuil et qui soutient un père dépassé par le quotidien mais qui fait de son mieux pour maintenir à flots sa famille amputée de son pilier.
C'est un roman fait de douceur, de tendresse où le deuil impossible de la femme et mère aimée est adouci par une dernière chance de la revoir, d'apprécier les moments partagés et de chérir son souvenir. C'est délicat, sentimental sans être larmoyant, et d'une simplicité qui frôle la banalité mais souffle l'idée que les moments les plus ordinaires peuvent aussi être les plus sublimes…
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Je termine avec déception le roman Je reviendrai avec le pluie. Ce roman représente ce que j'aime le moins de la littérature japonaise (ou d'Extrême-Orient), c'est-à-dire son côté mieilleux. Bonbon. Quétaine. « Cheesy ». Qui sort tous les clichés du genre. Takuji Ichikawa est un digne émule de Marc Lévy ou Guillaume Musso. Il raconte l'histoire de Takumi, un veuf troublé et hypocondriaque qui doit s'arranger tout seul pour élever son fils. Mais la conjointe disparue, Mio, revient sous la forme d'un fantôme. Une nouvelle histoire d'amour ?

Dans Je reviendrai avec la pluie, les émotions sont soulignées au gros crayon. Au marqueur. Et deux fois plutôt qu'une. Très peu de subtilité. « What you see is what you get », comme disent les Anglais. Tout est au premier degré, aucune interprétation n'est possible. On est spectateur devant cette histoire qui se déroule sous nos yeux. Moi, j'aime un petit défi intellectuel. Mais ceux que proposent le roman sont d'un ordre très, très léger. Par exemple, « Est-il convenable d'éprouver du désir pour le fantôme de sa femme ? » Vraiment !

Il faut ajouter à cela plein de phrases tirées d'un guide de psychologie pop, dans le genre « Aie confiance en toi. Tu es une personne merveilleuse. » Ou bien « Vis ta vie à fond. » Aussi, il y a trop de dialogues à mon gout, dont plusieurs me semblaient inutiles, faisaient peu ou pas avancer l'histoire. L'humour est enfantin, pour ne pas dire douteux. Il sert visiblement à faire rire les jeunes lycéennes japonaises.

Au moins, il y a cette aura de mystère qui flotte, qui reste en suspens, et qui donne au roman une ambiance précieuse. Et toujours cette écriture japonaise que j'apprécie, si délicate, lyrique, presque poétique. Malheureusement, je suis passé à côté d'une certaine magie qui transpirait du livre mais qui n'a pas opéré pour moi. Au final, Je reviendrai avec la pluie est un livre que je me dépêcherai à oublier.
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Lecture merveilleuse. Lecture nuage. Lecture douceur.

A la suite d'une maladie, Mio disparaît mais elle a promis à son conjoint qu'elle reviendrait à la saison des pluies. Takumi fait ce qu'il peut pour élever seul leur fils de six ans. Avec beaucoup de tendresse, mais aussi beaucoup de maladresse, il prend soin de Yûji.
Et ce phénomène incroyable a lieu. Mio est bien là mais sa mémoire est vierge de tout souvenir. Alors son mari entreprend de lui raconter au fil des jours leur histoire. Et tous deux, petit à petit, poco poco, vont s'observer, se parler, se découvrir, se séduire et retomber amoureux...

J'ai goûté avec grand plaisir toute la poésie de cette histoire. J'ai adoré ces personnages tendres, respectueux et mon côté fleur bleue a été ravi de partager avec eux cette redécouverte de l'amour. Je n'ai pu m'empêcher pendant la lecture de penser à une autre belle histoire d'amour, dans le roman de Barjavel "la nuit des temps", entre Eléa et Païkan.

L'amour peut-il être éternel ? A la lecture de ce roman, on est porté à le croire tant la beauté, la simplicité, l'émotion se mêlent à la magie et au surnaturel.
Cinquante nuances de blanc, cinquante nuances de pure douceur.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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"Je reviendrai avec la saisie des pluies" m'avait-elle dit, et à l'époque, cela avait été ses derniers mots. Voilà ce qu'elle avait dit. "C'est juste. Je vous rendrai visite, en compagnie de la pluie, pour vérifier que vous vous débrouillez de votre mieux, et puis je m'en retournerai avant l'arrivée de l'été. Car, tu le sais bien, la chaleur ne me réussit pas."
C'est la promesse que fait Mio à son mari, Takumi, avant de mourir.
Un an plus tard, Takumi, avec sa santé fragile et sa tendance à oublier ce qu'il ne devrait pas, tente tant bien que mal d'assurer son quotidien, et celui de son fils, Yuji. Pour lui, il écrit un livre sur Mio, qui vit à présent sur la planète Archive, "Arche-vie" comme le dit Yuji, là où vont les défunts tant qu'il reste quelqu'un pour se souvenir d'eux.
Le premier jour de la saison des pluies, Mio réapparaît, presque sous leurs yeux. Elle parait jeune, et est surtout amnésique. Yuji et Takumi ont 6 semaines pour refaire connaissance avec Mio, dire et faire ce qui n'avait pu être dit ou fait. Ensuite, la saison des pluies prendra fin.

Je suis assez mitigée sur cette lecture de "Je reviendrai avec la pluie". Peut-être est-ce parce que je ne suis pas familière de la littérature "asiatique" au sens large. J'ai trouvé ce livre joli et léger, poétique, avec une petite pointe de fantastique ou de merveilleux, comme on peut en rencontrer dans "Mon voisin Totoro", de Miyazaki par exemple, qui intervient dans le réel sans perte ni fracas.
T. Ichikawa prend le parti de mettre en scène des personnages ordinaires, des gens plutôt sérieux, et démontre que le bonheur est à portée de tous. Il fait l'apologie du bonheur domestique, le bien-être de se retrouver chez soi, à sa place, le plaisir de ces petites choses du quotidien, comme la traversée du parc tous les soirs, pour échanger avec Nombre et son chien, personnages atypiques qui mettent un peu de fantaisie dans le livre. J'ai apprécié également cette vision de l'amour qui épanouit les êtres "normaux", et qui s'épanouit dans le soin que l'on prend de l'autre, dans l'intérêt qu'on lui porte, un peu comme dans la chanson de Ferré, ces "mots des pauvres gens : ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid". Il leur offre une seconde chance, courte peut-être, mais ô combien précieuse et unique, de s'apprivoiser, de retomber amoureux, une nouvelle fois.
Le corollaire de ce parti pris est que le livre reste centré sur le quotidien, le plat que l'on mange le soir, ou les chemises à laver, et donne des dialogues plutôt platouilles. J'ai trouvé également dommage la "révélation rationnelle", l'explication de cette situation surnaturelle. J'aurais au final préféré laisser planer le doute et le mystère sur cette histoire.

Je reviendrai avec la pluie est un joli conte agréable à lire et à suivre, un peu poétique, un peu merveilleux, qui flirte avec le sentimentalisme sans jamais y tomber complètement non plus, et qui, à mon humble avis, manque un peu de consistance et de souffle. A découvrir quand même !
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Quels passages du livre sont véridiques ?
Que pensez-vous du grand amour ?
A la première, (dit l'auteur), je répondais le plus souvent : "les éléments qui paraissent normaux relèvent de la fiction ; ceux qui semblent impossibles ou imaginaires sont réels".

A la deuxième à chacun de se faire son opinion en lisant ce livre. (ça c'est moi qui le dis)

"Celui qui a créé notre planète n'en a t-il pas conçu une autre en même temps quelque part dans l'univers ?
La planète où vont les défunts.
La planète Archive."

Voici une chanson, chantée par Mio à son fils Yûji pour redonner du courage, quand tu as peur ou quand tu as mal.
Une éléphant jouait
Pris dans une toile d'araignée
Et il s'amusait tellement
Qu'il a appelé un deuxième éléphant.
Et ainsi de suite, jusqu'à se sentir mieux ....

Quand on se rencontre et que l'on tombe amoureux :
" Qui sait, peut-être avons nous contemplé les mêmes nuages au même moment".

Mio est revenue, sous forme de fantôme et une nouvelle et belle histoire d'amour a éclos entre elle et Takumi.

Elle avait dit :
"Je reviendrai à la saison des pluies".

" Je suis sûre qu'on n'arrêtera jamais de tomber amoureux. Si on se rencontre à nouveau, on sera sans doute encore attirés l'un vers l'autre".

" C'est comme là-bas. le ciel et la mer ne font irrémédiablement plus qu'un. N'importe quand. N'importe où".

Mio écris à Takumi
Je pars pour Archive avec un peu d'avance sur toi.
Retrouvons-nous là-bas, un jour.
Je te garderai une place à côté de moi.

"Magnifique roman d'amour tout en délicatesses et suavités où même la mort qui rôde apporte de douces consolations".

Douceur dans l'éternité.

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Comme tout le monde, je n'aime pas abandonner un livre, mais avec je reviendrai avec la pluie , je sens bien qu'il n'est pas très pertinent que je poursuive ma lecture. Si j'ai rencontré quelques scrupules à fermer ce livre inachevé, ils ont été levés grâce à visages qui m'a rappelée qu'un tas de livres m'attendait et qu'il n'était pas très utile de peiner sur un roman qui ne correspond pas du tout à mes attentes . Je n'aime effectivement pas le style, dès les premières pages, j'ai ressenti une lassitude, c'est ,comme le dit très justement Sachenka un peu « mielleux bonbon ». le ton est mièvre et je n'adhère pas du tout à ce style.
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C'est une histoire aussi belle que tragique.
Mio est morte, laissant son mari et son jeune fils qui est âgé de six ans au moment du récit. C'est un enfant épanoui malgré le deuil , qui vit avec son père une existence sans histoires. Mais Mio avait dit " Je reviendrai avec la pluie".... Et elle revient. le couple alors va vivre six semaines et alors échanger comme ils ne l'ont jamais fait, et le petit Yûji connaître les joies d'une vraie vie de famille. Un récit entre poésie comme sait l'écrire Takuji Ichikawa, et réalité quotidienne. Des regards magiques posés sur la nature, les éléments, les êtres humains. Merveilleux.
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Agréablement surprise !
Quand je l'ai commencé, j'étais un peu déconcertée par le comportement de Takumi et les différentes personnages. Mais le ton était léger, le jeune Yuji semble bien mature et son père, un peu à côté de ses pompes, en plus d'être un chouia angoissé. Mais plus on avance dans l'histoire, plus on apprend à les connaitre et l'arrivée de Mio donne une nouvelle dimension à cette relation père-fils qui devient famille comme un tabouret avec un pied bancal. Les relations avancent à l'aveuglette entre un homme et une femme, une mère et son enfant, où tout est à construire. Les petits moments du quotidien comme le rangement, les repas ou le travail, ont autant leur place qu'une scène d'amour. C'est simple mais ça marche bien ! C'est cette partie que j'ai préféré dans ce petit roman plein de douceur, d'amour dans cette étrange famille. J'ai aimé aussi le petit mot de l'auteur à la fin pour expliquer la part autobiographique du roman. Je recommande à ceux qui ont besoin de légèreté…
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