"My Fair Honey Boy" de
Junko Ike.
Je n'ai pas vu passer beaucoup d'avis sur le troisième tome de cette série qui m'a pourtant plu, et sans doute encore plus que les deux précédents. Shirô Fuji repart au "combat", toujours amoureux de Mei Sengoku, capitaine du club de Kendo. Malheureusement pour lui, si Sengoku le voit comme un ami, il est si efféminé qu'elle rêve de lui avec des seins la nuit... et ce n'est qu'un exemple des nombreux gags, délires et malentendus qui s'accumulent dans ce volume. On y retrouve plusieurs clichés du shojo, de la bouillie de riz préparée avec amour pour le (la) malade au triangle amoureux (en un sens...), mais c'est tellement déformé et parodique que tout s'y retrouve renouvelé, comme si la saveur de l'assaisonnement et le comique des situations rajoutait du goût aux codes de la romance.
J'ai vu que sur YouTube, on trouve au moins un clip amateur sur Fuji x Sengoku. Ils le méritent : c'est un peu comme si James et Jessie de la Team Rocket avaient leur romance. Mais Fuji fait également preuve de la même détermination qu'un Iznogoud voulant devenir calife : il veut devenir le mari (ou la parfaite épouse) de Sengoku et n'en démord pas. J'espère voir la romance avancer et ses espoirs se concrétiser.
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