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Joseph Illidge (Autre)Hannibal Tabu (Autre)Meredith Laxton (Autre)
EAN : 9782731679731
128 pages
Les Humanoïdes associés (19/05/2021)
3/5   6 notes
Résumé :
Minneapolis, dans les années 1980. Passionnée de musique depuis l'enfance, c'est après un concert de Prince que Theresa redonne à la musique une place centrale dans sa vie en montant son propre groupe, Starchild. Si les membres du groupe sont unis dans le même désir de gloire, le chemin jusqu'à la notoriété sera long, et il leur faudra faire leurs preuves. Plus que tout, Theresa fera montre d'une volonté de fer pour s'imposer dans une ville à la culture blanche.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voila une BD qui aurait pu passer comme « cream » mais qui me laisse doucement sur ma faim.
Sans faire mon malin, peut-être en connaissais-je déjà beaucoup trop sur Prince, car en filigrane, au travers de la vie de Theresa et de son frère Ellis, c'est de Prince Roger Nelson qu'il s'agit.
Comme lui, leur père est musicien, comme lui, ils sont blacks dans une ville de blancs.
Comme lui, elle est rebelle et refuse l'aide qui risquerait d'entraver sa liberté.
Rappelez-vous le Prince des années 90 se faisant appeler « Love Symbol » pour éviter l'hégémonie des maisons de disques. Quelques albums paraissaient dans des journaux comme par exemple : « 20Ten » dans le Courrier International de juillet 2010.
Le pourpre aurait pu être plus profond même si cette « Strange Kind of woman » passionnée va se battre pour créer son groupe et s'imposer.
« Starchild » is born.
C'est un peu gentillet et tout ça manque un peu d'intensité et de folie.
« Pas de pose pipi tant que ce n'est pas parfait » …
Take me with u, quoi! Let's go crazy…Je veux vibrer, Baby i'm a star…
Allez, ne sois pas bougon ! ne boude pas ton plaisir, ce roman graphique est agréable à lire et à contempler avec, en plus un avant-propos qui met en appétit et une jolie postface bien étayée.
Et puis, je peux en profiter pour me la raconter un peu… Non, plus justement vous révéler ma présence à l'éblouissant concert de Prince du 30 juin 2011 au Stade de France, sa prestation féerique a duré presque trois heures de pur bonheur et aurait pu s'éterniser si un méchant mariole de la sécurité n'était venu annoncer que le Stade fermait ses portes car le gardien qui a les clefs a fini son sandwich jambon-beurre-cornichons et ne veut pas faire d'heures sup.
Du coup, la larme que j'ai laissé couler a fait un peu plus scintiller sa tenue blanche et or et tel un matador sa guitare en banderille m'a encore une dernière fois transpercé le corps.
« Nothing compares to u ».
Hé, les gars, la prochaine fois, faites un peu plus de bruit…
Kiss.

Un grand Merci à Babelio et aux Humanoïdes associés pour l'envoi cet album.


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Je persiste à lire des romans graphiques de temps en temps. Je sais que ce n'est pas ma littérature préférée, que je peine à lire les textes tout en me concentrant sur les images. Je n'ai jamais eu de vrai coup de coeur. Pourtant, je suis convaincue qu'il s'y cache des trésors et je suis bien consciente de l'immense travail créatif des auteurs.
C'est pour ces raisons que j'ai emprunté Minneapolis : Capitale du funk à un ami. J'ai bien fait. Les illustrations sont colorées, les textes réduits au strict minimum. J'ai appris que Minneapolis était une plateforme musicale d'où émane une créativité exceptionnelle et j'ai découvert quelques bribes sur la vie de Prince, His Purple Majesty.

MAIS... Il m'a manqué le son, le groove, la basse à plein tubes, l'ambiance d'un concert, l'énergie de la nuit, la passion d'un solo de guitare... Les dessins rendent un aspect figé des choses, malgré tous les efforts des auteurs.
Le Clap clap clap, des spectateurs lors d'un duel musical m'a fait plutôt penser aux applaudissements d'un trio d'initiés à un concert de jazz expérimental dans le fond d'une cave plutôt qu'à une foule en délire qui découvre un nouveau son, un nouveau groupe exceptionnel.
Pas facile de représenter la musique en dessins. Peut-être que j'aurais dû écouter When Doves Cry de Prince ou The Glamorous Life de Sheila E. tout en lisant ce roman graphique.
J'aurais ainsi pu apprécier, peut-être, ce livre à sa juste valeur.
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Les humanoïdes Associés, haut-fief de l'édition BD hexagonale, nous propose, tout frais tout beau, en ce mois de mai 2021 « Minneapolis, capitale du Funk . En une de couverture se laisse deviner la silhouette légendaire de Prince, de profil face au micro, en cadrage gros plan ; elle nous est montrée en ombre chinoise mauve (tu m'étonnes. !) devant le limbe diffus et couleur lilas (bien entendu) d'un light-spot de scène braqué sur lui ; on y perçoit ses petites bouclettes serrées et tourbillonnantes, sa lippe caractéristique et son nez reconnaissable entre mille. Car c'est de Prince dont il s'agit ici en propos central, même si on ne l'y croise que très sporadiquement dans le défilé des vignettes (comme en rebond par la bande, indispensablement en marge, omniprésent en background musical) ; la BD se fait, sans trop le montrer, tribute-BD le concernant, hommage graphique aux couleurs sonores qu'il a laissées derrière lui, au-delà de son décès en 2016.

Quand, jadis, au collège et au lycée, noyé sous l'ennui de certains cours, je dessinais dans la marge de mes notes de classe des guitares électriques, des Fender, des Gibson, des triple-croches posées sur l'arc-en-ciel ; quand d'autres rêvaient de motos ou de silhouettes de footballeurs shootant dans la lucarne, je ne savais pas encore que j'allais consacrer à la musique, sans être fichu d'en bien jouer correctement, une bonne part de mes hobbys. Mais, pour tout vous dire, le but de cet avant-propos est de me dédouaner par avance de toute grosse bêtise assénée sur le funk (axe central de la BD ici chroniquée) ; je ne connais que fort peu le genre, pas plus que la soul et le rhythm n' blues. Je ne suis guère éclectique dans mes choix, mon âme est profondément blues, à donf, depuis des décennies. Et comme : « Tout vient de là, tout vient du blues » je me suis dit que cette BD ferait quand même mon affaire. Je ne regrette pas cette intuition qui m'a poussé vers elle, j'y ai compris des choses, beaucoup de choses. Blues de fond donc, rock de forme, mon chemin suit Johnny Winter, Robert Johnson, Joe Bonamassa, Stevie Ray Vaughan … etc, mais aussi Jimi Hendrix qui, quelque part, cousine avec Prince. Curieux par la bande et à minima d'autres univers musicaux, de ce qui a agité le rock et consorts par le passé et que j'ai loupé, de ce qui galope sur les tympans des cages à miel des nouvelles générations, je rencontre vraiment Prince aujourd'hui sur le fil de cette BD, au-delà des sempiternels papas funk des 70's. Je viens de sortir le bien trop esseulé triple CD « Emancipation » de ma discothèque, c'est le moment ou jamais d'enfin m'entendre avec lui. Prince m'était seulement, jusqu'à présent, qu'un très grand talent guitare, bluesy de forme ; alors, qu'au final il était bien plus que çà.

Prince, à l'issue des 70's, draina de concerts en albums, un son spécifique : le Minneapolis Sound ; il en fut l'initiateur dont de nombreux groupes dans son sillage prendront exemple. Cette mouvance musicale fut un brassage de sous-genres à succès, agglutinés en grappes, un pot-pourri ingénieux mâtiné de rock, de pop, de new-wave, de RnB et surtout de funk. Ce courant fit tache d'huile, sous l'impulsion de son charisme de bête de scène et de studio.

« Minneapolis, capitale du Funk » suit l'itinéraire imaginaire d'un groupe funk, Starchild, dans le sillage de Prince. Des premières répètes au split, via le succès sous l'égide du maitre puis de l'émancipation de son influence.

Minneapolis est à 80 % blanche et le rock y règne en maitre, Theresa, jeune femme noire, en leader bientôt charismatique, cherche à y imposer son funk, y mettra toute sa conviction et son âme. Starchild, son groupe : sept musiciens et musiciennes, blancs, noirs ensemble, comme en un melting-pot nécessaire et indispensable ; sept instrumentistes venus de sphères musicales différentes (Le « gratteux », blanc, chevelu filasse, issu du hard ; celui à la guitare-synthé, celle aux claviers, les deux en écho à la New Wave ; le noir au rond groove de la basse ; Theresa à la six-cordes flamboyante et volubile …etc).

De la démo sur K7 aux premiers pressages sur vinyle ; des répètes qui se cherchent au single en studio prêté par un pote ; de la première scène à l'entrevue avec Prince ; des battles-groups en duels, incertains et suicidaires, au nom en haut de l'affiche. Sept destins jusqu'au bout de la route, sur le fil des aléas inéluctables : la reformation d'après le split car « seule la musique compte »

Les phylactères sont rapides précis et directs, les dessins des vignettes (quelques fois, pour une pleine efficacité, en double-pages) drainent bien les émotions scéniques. Un souci tout particulier a été porté à la mise en couleurs, elle est impeccable (c'est ce qui saute aux yeux de prime abord). Un appendice graphique vous attend dans les dernières pages : on y voit, pour certains dessins, les études graphiques de personnages non retenus pour la version finale et des esquisses avortées/abandonnées de la une de couv. En postface : un bonus-portrait de Prince, de Minneapolis et de l'influence du Kid sur sa descendance musicale.

Maintenant que dire pour conclure, si ce n'est que le background sonore d' « Emancipation » tout du long de la rédaction de cette chronique, a fait ressurgir ma première impression à réception de la BD, celle de ces magnifiques couleurs, celles-là mêmes, multiples, variées et gaies qui essaiment la musique du Kid de Minneapolis.

Merci aux Les Humanoïdes Associés, Babelio et Masse Critique.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Cinq ans après la mort du Kid de Minneapolis, cette BD vient compléter la très large panoplie d'ouvrages qui lui sont consacrés. Si j'apprécie sa musique et si certains de ses titres ont longtemps trôné en tête de la BO de mon adolescence, je ne suis pas une spécialiste de Prince, et encore moins du funk. Mais j'ai toujours eu de l'admiration pour le chanteur génie, sa silhouette reconnaissable entre mille (cf la couverture de cet album), ses looks improbables, sa voix unique, ses titres planétaires... Première surprise et malgré la couverture, "Minneapolis. Capitale du Funk" n'est pas à proprement parler une bd sur Prince. Les auteurs utilisent un groupe imaginaire - Starchild - pour retracer l'épopée des nombreuses formations créées sur les traces du Nain Pourpre. On suit donc la naissance et l'évolution de Starchild, mené par Theresa, jeune femme noire passionnée, talentueuse et déterminée à faire sa place sur la scène funk. le trait est dynamique, les couleurs ont du peps, à l'image du groupe qui, ont l'aura deviné, croisera la route de Love Symbol... La chronologie est rapide, ce qui donne parfois l'impression de survoler l'histoire. Et qui, pour ma part, aura généré un peu de frustration : malgré un avant-propos et une postface fournis, j'aurais aimé creuser davantage les personnages, les liens entre les membres du groupe, le milieu du funk qui, j'en suis certaine, était loin d'être aussi sage que dans cette bd ... Merci aux Humanoïdes Associés et à Babelio pour la découverte (et pour m'avoir fait remettre un peu de Prince sur ma platine ;)
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critiques presse (1)
LesComics
08 juin 2021
A Minneapolis, Theresa est bien décidé à faire entendre sa voie sur la musique des star childs, un groupe de funk multi-ethnique. Un récit qui est emprunt de la présence de Prince et de la musique funk. Il va vous faire danser et ressortir vos cassettes de l’homme pourpre.
Lire la critique sur le site : LesComics

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