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3,72

sur 1016 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon second roman de Indridason.
Une enquête assez inhabituelle car tout en douceur, feutrée, lente. Avec tout un pan d'humanité. Et toujours la vie des Islandais et de la ville en arrière plan.
Beaucoup plus prenant que "Opération Napoléon" qui comprenait trop d'in vraisemblances.
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La première enquête du simple flic Erlendur. Cela se passe dans le monde des SDF alcooliques pris en pitié par notre héros déjà bien mélancolique et tourmenté par la disparition de son frère.
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[Livre audio lu par Jean-Marc Delhausse]

Lente déambulation dans le passé, parmi noctambules et clochards, que j'ai bien appréciée. Une tonalité brun grisâtre, des espaces ouverts et un temps qui s'étire. Erlendur, quoique toujours roide, y déploie ses meilleures qualités. On navigue en eau trouble à travers les no man's land, l'enquête n'est pas déplaisante. Elle se déroule en dilettante, comme un temps mort, de ceux qu'occupent les oubliés.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Un bon polar !
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Le commissaire Erlendur a beaucoup enquêté, et on sentait une forme d'usure chez ce vieux policier blasé, anachronique, désuet, parfois cynique et tellement attachant créée par l'auteur. Ce n'est donc pas une réelle surprise de voir ce personnage sensible et intuitif revenir sur le devant de la scène, non comme l'enquêteur génial qu'il était devenu, mais à ses tous débuts, alors qu'il embrasse juste la carrière de policier par la petite porte, enchaînant les rondes de nuit avec ses collègues Gardar et Marteinn et multipliant les contrôles d'alcoolémie et interventions aussi diverses que peu glorieuses à Reykjavik…
La vie tranquille et monotone d'Erlendur bascule le jour où un clochard pour lequel il avait de l'estime est retrouvé noyé dans les anciennes tourbières. Pas convaincu de l'aspect accidentel de cette triste fin, il va mener son enquête en dehors de ses heures de service. La disparition concomitante d'une jeune femme va attiser son désir de vérité et l'amener, avec une intuition qui n'appartient qu'à lui, à découvrir l'invraisemblable cruauté de l'espèce humaine et le sordide qui accompagne les actes les plus odieux.
Arnaldur Indridason a soigné l'étude psychologique de l'ensemble de ses personnages et de son jeune héros. L'ambiance de la ville sous l'influence de la nuit boréale et des délinquances de tous genres sonne avec une grande justesse.
On prend plaisir à suivre la modeste enquête menée par Erlendur, enquête au cours de laquelle il va révéler l'ampleur de ses qualités professionnelles.
Sa vie personnelle est triste, grise, ponctuée d'échecs et assombrie par ce passé qui le hante : les disparitions inexpliquées et tragiques, comme celle de son jeune frère dont on n'a jamais retrouvé le corps sur la lande il y a si longtemps...
Mais Erlendur reste sympathique, malgré la noirceur du roman et on aime le voir à ses lubies passéistes, son refus de la nouveauté et de l'alimentation à l'américaine envahissante et son goût personnel pour la gastronomie traditionnelle faite de plats qui semblent si peu ragoûtants et souvent nauséabonds !
Arnaldur Indridason aime les destins croisés, on le sait, et ce roman n'échappe pas à cette règle de construction. le clochard noyé et la jeune et belle femme disparue ne sont que les deux aspects d'une même affaire et l'habileté d' Arnaldur Indridason sera de mener le jeune policier vers un dénouement parfaitement maîtrisé, sans oublier de toucher le lecteur au coeur.
Arnaldur Indridason reste pour moi un maître de l'écriture qu'on ne peut cantonner au roman policier-thriller. Il donne à ce genre parfois dénigré, et comme tant d'autres écrivains, des lettres de noblesse et une valeur artistique que tant de critiques tardent à lui accorder.

Michelangelo 10/09/2017

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Découvrir l'Islande au moment où Erlendur a commencé sa carrière comme policier de proximité,
Simple flic, avec les patrouilles de nuit, poursuivant des cambrioleurs, arrêtant des chauffards, se rendant sur les lieux des accidents, exerçant comme agent de la circulation.
Drôle d'époque,
Il était déjà fasciné par la solitude et la détresse de ceux qui ont éprouvé le besoin de se placer en retrait de la société humaine,
Déjà fasciné par ceux qui mènent une existence immobile et figée, par ceux qui opposaient une résistance à la vie et faisaient preuve d'entêtement pour refuser toute assistance.

Alors retour dans le passé.
L'Islande, le seul pays au monde où Mac do a fait faillite, et où, à l'époque, il n'y avait pas de pisséria (orthographe du texte !)
Les Resto rapide proposaient des joues de mouton grillées servies avec de la purée de rutabaga.
Se souvenir de la publicité pour le Formica,
c'est du marbre ? C'est du Formica ! C'est du bois massif ? Non, du Formica.
Se rappeler les enquêtes de l'homme de fer, série américaine où le flic était en chaise roulante,
Célébrer les 1100 ans de la colonisation de l'Islande, réclamer le départ de l'armée et la sortie pour l'Islande de l'OTAN,
Entendre Tomas Gudmundsson déclamer le poème écrit pour l'occasion.
Parcourir "un roman feuilleton traduit du suédois et intitulé "le policier qui rit". Il y était question d'un massacre commis dans un autobus à Stockholm. le nom de l'auteur n'était mentionné nulle part, mais Sigurgeir avait déjà lu ce feuilleton et lui avait raconté qu'il avait été écrit à quatre mains, par un couple, pensait il."
Sympathique rappel de la révolution pour la littérature policière scandinave qu'a été la publication des oeuvres des auteurs mythiques Sjöwall et Wahlöö.
Les rencontres,
avec Halldora, son amoureuse ? La future mère de son enfant ?
avec Marion Briem, cette jeune femme que nous avons précédemment croisé dans "le duel", et que l'on recroisera plus tard juste avant sa retraite.
Et puis Erlendur déjà et toujours traumatisé par les disparitions, la disparition !

Les débuts professionnels de l'inspecteur Erlendur sont émouvants, délicats.
Prouesse remarquable car l'écriture de ce livre intervient en douzième position dans les enquêtes d'Erlendur,
Pour nous qui le connaissons bien, remonter dans le passé pourrait être casse gueule, nous attendons l'auteur au tournant car nous connaissons tant de choses sur son personnage fétiche !
Chapeau Arnaldur, pas grand chose de plus à ajouter, si un petit détail à partager avec les lecteurs des nuits de Reykjavik, mes réflexions matinales au hasard d'une ballade dans Quimper,
Devant le Prisu.... euh pardon, le Monoprix j'ai croisé une bande de joyeux drilles qui cherchaient à se réchauffer en avalant canettes après canettes et réclamaient tranquillement des petites pièces à défaut de petits billets, je me suis surprise à leur demander s'ils ne savaient pas où se trouvait Thuri car moi aussi j'aurais bien aimer la rencontrer et évoquer ses souvenirs de sa belle histoire d'amour avec Hannibal.
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les débuts de notre détective favori... On y retrouve cette ambiance si particulière propre à A.Indridason et à l'Islande. Ceux qui ont aimé les précédents apprécieront donc celui-ci !
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J'ai posé mes valises en Islande et plus précisément à Reykjavik, le temps d'une lecture. J'y ai fait la connaissance de Erlendur, un policier attachant qui vient d'entrer dans la policier de proximité et qui patrouille chaque nuit :

"Sentant le sommeil le gagner, il reposa son livre. Il pensait aux nuits de Reykjavik, si étrangement limpides, si étrangement claires, si étrangement sombres et glaciales. nuit après nuit, ils sillonnaient la ville à bord d'une voiture de police et voyaient ce qui était caché aux autres: ils voyaient ceux que la nuit agitait et attirait, ceux qu'elle blessait et terrifiait. Lui-même n'était pas un oiseau nocturne, il lui avait fallu du temps pour consentir à quitter le jour et à entrer dans la nuit, mais maintenant qu'il avait franchi cette frontière, il ne s'en trouvait pas plus mal. C'était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n'entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture."

En parallèle et dans le dos de sa hiérarchie, il va enquêter sur la mort d'un SDF qu'il connaissait un peu et qui a été retrouvé noyé. Il va vite comprendre que sa mort et lié a une autre disparition.

J'ai beaucoup apprécié le rythme du récit assez lent et puis Erlendur est un policier charismatique. Solitaire, peu bavard, mais très attaché à son métier, on prend beaucoup de plaisir à le suivre. J'ai apprécier également le dépaysement, l'Islande est un pays que je rêve de découvrir et Arnaldur Indridason m'a fait voyager.

Bref c'est une belle découverte et une première rencontre avec l'auteur et son célèbre personnage que je vous recommande.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Voici les débuts d'Erlendur, cet enquêteur islandais hors pair, laconique et tenace.
Dans ce récit, Erlendur fait seulement partie de la police de proximité qui la nuit sillonne la ville pour régler les problèmes d'alcool, de circulation, d'accidents, de violences conjugales et de cambriolages, il n'est pas encore commissaire. Ces chapitres sur les nuits de Reykjavik sont bien décrites, le quotidien de la police de toutes les villes du monde.
En parallèle Erlendur enquête pour son compte personnel, puisqu'il ne fait pas partie de la criminelle, sur la mort d'un clochard qu'il juge suspecte mais qui fut déclarée d'accident d'ivrogne. On le suit dans ses rencontres, ses interrogatoires un peu "tirés par les cheveux" et peu crédibles (seule faiblesses du livre à mon avis) et son long cheminement de réflexion.
Un bon roman où l'on découvre les débuts de notre commissaire Erlendur.
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Arnaldur Indridason fait un retour en arrière sur les débuts de son célèbre héros, le commissaire Erlendur Sveinsson.
Nous sommes en 1974, il est alors débutant dans la police en tant que flic de proximité à Reykjavic.
Souvent de service de nuit, il doit intervenir avec ses jeunes collègues lors d'accidents, de bagarres, de scènes avec des clochards ivres.
Hannibal, un clochard avec qui il avait déjà discuté est retrouvé mort noyé dans un étang glauque.
Erlendur s'étonne de la vitesse avec laquelle l'affaire a été bouclée. Il effectue sa propre enquête sur la vie d'Hannibal avant qu'il ne devienne un sans-abri et les circonstances de sa mort.
L'auteur fait le parallèle entre l'attachement de son héros pour les morts obscures des laissés-pour-compte de la société et la disparition de son frère dans une tempête de neige.
Il culpabilise à propos de sa mort.
Le roman est très bien construit sans style accrocheur et nous décrit réalistement les côtés noirs de la vie dans la ville de Reykjavik à cette époque.
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