Encore un tome super rempli, ici riche en action, en tension et en retournements de situation !
Hansi Zoé résumé bien l'état des lieux : « Des tas de morts et de vies sacrifiées… Et un mystère qui reste entier… Un nouveau désastre en somme… »
La mission du Bataillon d'exploration est échec total qui le discrédite aux yeux de la population (ce qui était peut-être un des buts recherchés par les saboteurs de la mission…). Eren est donc remis au gouvernement pour être disséqué, les Brigades Spéciales devant se charger de son transfert.
Nous découvrons d'ailleurs ces derniers de l'intérieures, au cours d'un débat idéologiques entre rookies rouspétant contre l'amoralité de leurs supérieurs dans lequel Annie débite toutes les conneries néo-libérales/néo-cons habituelles (blablabla être un gros connard qui écrase les autres et exploite son prochain c'est juste être en phase avec une société compétitrice, blablabla être quelqu'un d'honnête et généreux qui pense à son prochain et au bien commun c'est juste faire preuve de déficience mentale, blablabla le monde est totalement pourri et c'est très bien ainsi… Que tout ceux pensent pareillement aillent au diable rejoindre Jojo Staline le boucher rouge et la garce de fer Margaret Thatcher !)
Mais Armin a un plan ! Et en faisant jouer la corde sensible il remue ciel et terre pour convaincre Annie Leonhart de rejoindre la conjuration pour libérer Eren, elle seule pouvant infiltrer et espionner les Brigades Spéciales de l'intérieur … et une fois celle-ci convaincue tout se goupille plutôt bien jusqu'au moment où…
elle comprend que tout cela n'était qu'une mise en scène destinée à la capturer, son identité de titan hybride étant été dévoilée par Armin qui a découvert le pot a depuis qu'elle l'a épargné par acte de pitié.
Annie parvient néanmoins à se transformer en titan et reprendre sa mission d'origine… Nous assistons donc à un remake du combat entre Eren et Annie sous leurs formes de titans, mais cette fois-ci Eren prend le dessus et Annie tente de s'enfuir avant que Mikasa ne lui tombe dessus…
Annie parvient néanmoins à s'enfermer dans un bloc d'ambre artificiel pour garder ses secrets (ah tiens, comme dans "Fringe" ! Et puis cela permet de ne pas révéler trop vite les tenants et les aboutissant des mystères en cours, et à l'auteur d'en lancer un de plus : les Murs Maria, Rose et Sina sont constitués de titans colossaux pétrifiés ! Et les représentants de l'Eglise de la cité le savent depuis toujours, mais se sont bien gardés d'en parler à qui que se soit…)
Le debriefing permet de découvrir de nouvelles tête de la stratocratie de la cité : à Dot Pixis le commandant de la garnison, nous pouvons désormais ajouter Nail Dork, le commandant des Brigades Spéciales, et Daris Zackley, le commandant en chef… et quelques responsables de l'Eglise qui avec leurs cachotteries en savant bien plus long que tous les autres réunis !
Nos héros prennent un repos bien mérité quand la mauvaise nouvelle arrive : le Mur Rose est tombé et un groupe de titans se dirige vers la ville…
Au fil des tomes, les graphismes s'homogénéisent même si le charadesign reste fluctuant, et les assistants se démènent pour offrir plus de profondeur et de réalisme aux arrières plans. Mais tout cela ne doit pas faire oublier que la grande force du manga, c'est le d'offrir un relationship drama aussi travaillé que celui d'un "The Walking Dead".
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Les pertes ont été lourdes dans l'épisode précédent. La faute au titan féminin, qui malgré les efforts et sacrifices de tous n'a pu être capturée. Mais c'est sans compter sur l'intelligence et la vigilance d'Armin, qui vont finalement permettre d'identifier la coupable... Là encore un tome très fort, avec un final en apothéose, qui élargit encore le champ des possibles et nos interrogations sur les titans. Vite le tome 9 !
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J'ai encore laissé passer trop de temps entre la lecture du tome 7 et du tome 8, mais je n'y suis un peu mieux retrouvé que d'habitude, il faut dire que ce tome est vraiment très mouvementé.
Eren est condamné à être remis aux autorités par la brigade spéciale afin d'être disséqué, perspective que ne peut acceptée ses amis, Armin va donc devoir vite trouver une alternative afin d'éviter la mise à mort de son ami. Son idée toute trouvée va même peut-être permettre de mettre la main sur le fameux titan féminin qui a réussi à s'évader à la fin du tome 7.
Ce tome est très complet et riche en évènements, il n'y a pas vraiment de temps morts et surtout il se termine sur une nouvelle énigme, qui va je l'espère me faire ouvrir le tome 9 assez rapidement.
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Dans ce tome les personnages principaux apprennent quelque chose d'important qui les chamboule. Comme d'habitude je n'en dis pas plus car il y a énormément de chose à spolié. Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a beaucoup d'action dans ce tome donc il est rapide à lire.
Challenge Bande dessinée 2019
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L’église qui défend l’intégrité du mur prend une autre dimension dans ce nouvel épisode, avec une révélation majeure qui va changer notre perception de la guerre entre humains et titans, un secret totalement inattendu. Beaucoup d’éléments novateurs dans l’histoire, donc, mais toujours de l’action puisqu’un affrontement spectaculaire va avoir lieu dans la cité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Les Brigades spéciales.
Chaque année, seules les dix meilleures recrues de la promotion ont la possibilité, si elles le désirent, d'intégrer directement les Brigades spéciales.
Plus exceptionnellement, des soldats de la garnison peuvent y être promus en récompense de leurs bons et loyaux services.
Les effectifs totaux des Brigades spéciales sont de l'ordre de 2000 soldats, et s'élèvent aux environs de 5000 si l'on inclut ceux des garnisons placées sous son autorité.
Bien qu'elle ne soit pas officielle, l'influence des Brigades spéciales pèse d'un poids considérable sur les décisions politiques en général. Ne se battant en principe pas en première ligne, les membres des Brigades spéciales ne sont que très rarement confrontés aux Titans, et par conséquent, peu de pertes sont à déplorer dans leurs rangs.
Des casernes accueillant 200 soldats sont disposées dans chaque district. Leur rôle consiste essentiellement à superviser les garnisons et les Bataillons d'entrainement, ainsi qu'à diriger les manœuvres de lutte contre les incendies. Il leur arrive également de procéder à l'arrestation de criminels dangereux ou de dissidents politiques.
Elles sont chargées prioritairement de mener les enquêtes dans les affaires de lèse-majesté.
Fondamentalement, les Brigades spéciales sont à l'opposé du Bataillon d’exploration qui, lui repose sur des fondements démocratiques, et les désaccords entre ces deux organismes sont fréquents.
- On fait penser notre propre bien-être avant l’intérêt avant l’intérêt général. S’il y a des magouilles autour de nous, on suit le mouvement et on tente d’en profiter aussi. Tout à l’heure tu nous as qualifié de raclures ou encore de fumiers. Ne t’en déplaise, mais la grand majorité des recrues que j’ai côtoyées au contingent n’étaient que des « pourritures » qui rêvaient de venir se planquer dans les brigades spéciales.
- Viens-en au but. T’essaye de me dire quoi au juste ? Que cette attitude n’est pas si méprisable que ça ?
- Non, non. Je ne reconnais que c’est parfaitement contraire à la bonne morale, rassure-toi. Loin de moi l’idée de prétendre que nous sommes des personnes recommandables. Par contre, je crois qu’on est juste normal tu vois.
Si tout le monde était foncièrement attaché aux belles valeurs que tu prônes, tu crois vraiment que cette organisation serait vermoulue jusqu’à l’os comme elle est ? Rends-toi à l’évidence, le fonctionnement des brigades spéciales n’est ni plus ni moins que le reflet de la nature humaine.
Si le système ne fonctionne pas correctement alors qu’il a été conçu pour être régulé par des gens honnête… Alors ce n’est peut-être pas les hommes qu’il faut changer, mais le système lui-même.
"Annie, je t'en supplie ! Tel que c'est parti, Eren va se faire tuer par des gens qui ne comprennent rien à la situation et qui veulent simplement se protéger de ce qu'ils jugent être une menace. Ces mêmes gens qui vont mener l'humanité à sa perte, sans même s'en rendre compte." # Armin
À l'occasion de la 50ème édition du Festival d'Angoulême, Augustin Trapenard a rencontré le maître Japonais Hajime Isayama, à qui l'on doit le manga phénomène l'Attaque des Titans.
Retrouvez l'intégralité de l'émission ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/