À tombeau ouvert à Buenos Aires

Je ne veux plus ouvrir un livre de Serge Jacquemard.
C'est une soupe, un bouillon de Georges Pierquin, assaisonnée d'une pincée de Gérard de Villiers à vous tordre les boyaux.
Dans les années 70, Gallimard publiait des policiers, collection Carré Noir, avec en couverture des femmes bien peu habillées, pour vous vendre un roman des plus sages.
Avec ce livre, le Fleuve Noir a choisi le concept opposé. Une couverture "gentillette" mais avec à l'intérieur beaucoup plus de piment. Hélas celui-ci est vulgaire et malsain.
Le lecteur n'y trouvera même pas une touche d'humour.
Que dire du scénario ? Indigent sur toute la ligne. Il vous suffira de lire le résumé en quatrième de couverture pour le constater.
FLIC DE CHOC. Il fallait bien l'écrire en gros caractères sur la couverture pour accrocher le pigeon.
Dans cette collection le Fleuve Noir n'a reculé devant rien. L'objectif étant d' augmenter les ventes...
Ce fut les titres : Ciné-Porno, Viols rituels, Putes-Connection...
Je vous le dis : passez votre chemin.

Jacques Beauclair et ses flics de choc sont envoyé à
Buenos Aires,pour retrouver l,assassin d,
isabelita .mais une fois sur place les choses vont se
compliqué quand Carlos
starezza un footballeur
l,égal d'un pelé, se fait
kidnapper, par des truands
français, pour une rançon
de cinq millions de dollars.
que son épouse refuse de
verser.
loin de leurs bases,les flics de choc vont faire connaissance avec les boites interlopes de la capitale du football.
une intrigue savoureuse,
avec une intrigue prenante.
et des personnages bien
croqués.dans une affaire
en apparence banale,mais
qui au fur et à mesure du
récit va révèle une réalité
plus complexe.