Lumineuses épiphanies de la mémoire.
Dans ce récit paru en 2015 aux éditions Verdier,
Laurent Jenny capture des souvenirs, images et sensations, émotions esthétiques qui se réveillent et illuminent sa mémoire, comme des lumières fugaces ou permanentes. Images sans suite, ces souvenirs se dévoilent par strates chronologiques, de l'enfance à la découverte de la littérature, du point de passage de l'histoire de mai 68 aux errances et voyages ultérieurs autour du monde, sur tous les continents.
Ses souvenirs d'enfance semblent surgis d'un outre-monde, images de grands-parents déjà figés dans le passé, d'un grand-père maternel lyonnais, rentier tout droit sorti du dix-neuvième siècle, de l'appartement parisien des grands-parents paternels, d'où l'on apercevait depuis l'entrée, «une cage d'ascenseur effondrée depuis la guerre, qui laisse imaginer un terrible cataclysme comme refroidi et figé pour toujours». Fascination précoce pour les mots et les images, les fantasmes et petits événements de l'enfance ressemblent à des flashs, mémorisés par un enfant aux yeux grands ouverts.
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