Lecture entre deux eaux.
D'un cotés j'ai bien aimé cette histoire, l'écriture est parfois complexe, mais fluide. La culture extraterrestre bien imaginée et réaliste, même si bien cruelle.
Mais, d'un autre, j'y ai ressenti beaucoup de frustration. D'abord les personnages manquent de profondeur et en sont donc que peu attachants. L'intrigue pas très claire, pas sûr qu'entre le début et la fin de l'écriture l'auteur soit resté sur la même idée, et ça se ressent. Pareil pour la fin, qui fait franchement bâclée et trop basique.
Conclusion, ce livre semble ne pas être arrivé là où son auteur désirait l'emmener au départ, résultat c'est nous qu'il perd en route, et c'est bien dommage, car tout se trouvait pourtant dedans pour nous faire faire un beau voyage.
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Le ciel pâle comme graisseux , la surface enrubannée par de larges nappes de brouillard jaunâtre, les tièdes et fétides relents qui jaillissaient des mille bouches du corail, caractérisaient ,woak,la cinquième saison des" chaleurs internes ".La surface paraissait ensommeillée , comme si la vie s'était réfugiée dans les profondeurs .
Greg se disait : Les Terriens valent-ils mieux que les Keraij parce qu'ils ont consenti de gaieté de cœur à n’être que des singes ?
La réponse à cette question variaient selon son humeur. Une chose lui semblait certaine : les haskerai avaient beau ouvrir grand leur gueule de lionne, elles ne réussissaient pas à cacher leur cul de guenon.
Aidez-moi à voir clair, je vous en supplie. Où est le bien ? Où est le mal ? Ce mépris total de la vie qu'affichent les lionnes est-il pire que la sensiblerie hypocrite et la fourberie des Terriens ?
Michel Jeury en conférence aux Utopiales 2010
2/2