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3,49

sur 392 notes
Attention.. Pour lecteurs avertis.
Tome 9 d'une série de 12 contes revisités

En quelques mots.. Des difformes, des étrangetés, des bêtes de foire, des exhibitions... et des choses encore moins agréables.. Des viols, des prêts sexuels, des aberrations..
Un sacré cirque.. et tout çà, juste dans la première partie..

Pour la suite, vous mélangez le tout, vous ajoutez une course poursuite, un beau cow-boy, le palais des nains, une salle d'opération... Ca déménage !!

Toujours fan de cette saga interdite, qui part vraiment, dans ce conte-ci, dans tous les sens. J'aime les petites allusions aux autres auteurs, j'aime le fait qu'il n'y ait pas d'enfants concernés et j'aime le délire complet dans lequel part l'auteur..
Je n'aime pas par contre, ne pas y avoir trouvé celle que je cherche à présent dans tous les épisodes.. la petite marchande d'allumettes..

Mais globalement. s'il ne détrône pas les premiers, il reste bien haut dans mon classement 😉
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Disons-le d'emblée, ce roman s'avère meilleur que LE VILAIN PETIT CANARD ou LE PETIT CHAPERON ROUGE dans cette même collection de contes interdits, ne serait-ce que parce qu'il suit l'histoire originelle de manière plus fidèle. Mais précisons tout de suite que nous sommes loin d'une grande réussite.
Ici, nous suivons le destin d'Angie, jeune fille atteinte d'une véritable maladie, la sirénomélie, surnommée « le syndrome de la sirène », qui a transformé ses jambes en une sorte d'appendice caudale. A sa naissance, rejetée par son père alcoolique, l'enfant est confiée à des forains qui vont la transformer en phénomène de foire et tirer parti de sa condition. Là, Angie se lie d'amitié avec un « garçon homard » et subit des viols à répétition par des pervers qui paient pour coucher avec une « sirène ». Elle finit par s'enfuir et trouve refuge dans un étrange palais habité par des nains.
Comme les autres titres de la série, ce conte interdit se veut horrifique et riche en passages osés. L'auteur étale donc pas mal de scènes chocs qui mêlent sexe et sang de manière très frontale. C'est d'ailleurs la principale qualité du bouquin : plonger dans la fange et offrir au lecteur son quota de scènes de viols et de tortures. LA PETITE SIRENE parvient ainsi à divertir lorsque le romancier joue à fond la carte de la perversité (la sirène se fait violer avec un harpon planté dans sa « queue », l'homme homard ébouillanté vivant,…) ou du délire, en particulier grâce à une bande de nains. Ceux-ci vivent dans un « palais des nains » où ils se livrent à toutes les turpitudes possibles. Faut dire que le nain s'ennuie. A part jouer dans Game of Thrones, Fort Boyard ou du porno hard-crad les débouchés sont minces. Alors il faut bien s'amuser et comme le chantait les VRP tripoter les « nénés des nanas des nains ».
Bref, ces aspects outrés peuvent paraitre ridicules, ils n'en sont pas moins plaisants et permettent de sortir quelque peu des sentiers battus. L'hommage plus ou moins volontaire au classique « Freaks » rend plus digeste un roman qui aurait cependant été plus réussi en sombrant encore davantage dans le porno gore rigolo. Ceux qui ont visionné les perles de cinémathèques que sont « La Baby Sitter violée par un nain » ou « The Sinful Dwarf » me comprendront. Notons toutefois que le bouquin se distingue aussi par son vocabulaire canadien dépaysant avec quelques expressions sympas (« hostie » ou encore « Viens moi dedans ! ») qui donnent le sourire.
Roman totalement invraisemblable mais en partie sauvé, justement, par ses péripéties délirantes, LA PETITE SIRENE aligne viols, tortures, perversions sexuelles et passages cradingues pour le plaisir de l'amateur de littérature déviante. Dommage que le tout se prenne un peu trop au sérieux (couverture classieuse et présentation prestigieuse) sans oser assumer jusqu'au bout ses orientations malsaines. On préfèrera donc relire un bon Gore ou un petit Karnage mais, au niveau des Contes Interdits, voici sans doute le bouquin le plus fun (pour l'instant).

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ce roman n'est pas pour moi. J'ai été perturbée et gênée par toute cette violence et l'esprit pervers qui règnent tout au long du roman.
Nous savons clairement que les contes interdits sont pour un PUBLIC AVERTI mais ce roman ci est d'une noirceur extrême que je n'apprécie pas du tout.
Je me suis dépêchée de le lire pour en finir et espérer quelques chose qui n'existe pas...
Il en faut pour tout les goûts, j'ai tenté car je connaissais pas. Ce n'est pas pour moi.

Lien : https://www.instagram.com/a...
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J'aime beaucoup les contes interdits car c'est très différent de ce qu'on a l'habitude de voir. le fait d'autoriser les auteurs à repousser les limites du politiquement correct et assumer l'horreur des récits.
C'est le premier livre de Sylvain Johnson que je lis et pour être franc, j'ai détesté. J'ai même eu du mal à le finir tant j'ai trouvé cela mauvais.
Si dans d'autres récits, le coté sombre et gore est plaisant à lire. Ici c'est juste répugnant. Je n'ai même pas été choqué, ni effrayé... Durant tout le récit, on suit cette pauvre jeune fille sirène subir des sévices sexuels, psychologiques et physiques par une multitude d'hommes (et même de femmes) pervers(es).
C'est voyeuriste comme jamais. L'héroïne ne cesse d'en prendre plein la gueule à chaque chapitre au point où on a envie de dire "Mais tuez la à la fin, vous voyez bien qu'elle souffre !".
On part dans du n'importe quoi avec un palais où vivent des nains qui opèrent des gens pour en faire des autres nains. Tout le monde pète un câble. Tout le monde tue tout le monde. Tout le monde baise tout le monde. Tout le monde viole tout le monde. Il y a des excréments, du sang et divers autres fluides corporels de partout... Et puis on achève le tout sur une fin qui n'a ni queue ni tête et on se rend compte qu'on a eu 300 haut-le-coeur pour rien car tout cette violence ne débauche sur rien.
On assiste juste à un massacre violent et pornographique à la marquis de Sade et je ne sais même pas si on peut caser le livre comme étant de l'horreur. le livre fait un peu plus de 200 pages mais tout est si répétitif que ça m'a paru inlassablement long.
J'ai vu qu'il y avait une suite de prévue pour 2022 et j'hésite à lui laisser sa chance. Je dois néanmoins saluer le travail des graphistes de l'édition ADA pour leurs couvertures toujours aussi magnifique.
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Cinquième conte interdit que je lis et j'apprécie énormément l'écriture de Sylvain Johnson.

On commence le roman avec une note de l'auteur qui nous explique que le personnage de "La petite sirene" souffre d'une véritable maladie. Elle est atteinte du syndrome de la sirène, communément appelé le sirénomélie. Des explications claires et précises quinous en apprends plus sur cette maladie foetale très rare.

En lisant ces notes, je me suis dit d'accord le thème est très bien trouvé ! J'avais hâte de découvrir ce conte revisité ...

Cette "petite sirène" Angela, poussera son premier cris en 1999 et nous apprendrons à la connaître bien des années plus tard, ou elle est prisonnière des griffes d'un forain sadique.

Déjà à ce moment, on retrouve bien les passages gores dont on est habitué avec ce genre de Contes. Angela est humiliée, moquée et bien plus encore.

Les choses affreuses ne s'arrêtent pas là, car nous allons rencontrer des personnages encore plus affreux que ce forain. Nous allons faire la connaissance d'une comtesse, et je peux vous dire que pour certains passage il faut avoir le coeur bien accroché. Les scènes écoeurantes sont très bien décrites et cette comtesse n'y va pas de main morte.

C'est pour moi, un conte interdit très réussi, j'ai pris plaisir à découvrir la plume de Sylvain. Des chapitres courts qui rytment très bien l'histoire. J'ai hâte de découvrir le joueur de flûte !
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Petite série de livres que j'aime bien lire entre deux pavés pour leur légèreté et les histoires somme toute sympathiques, malgré leur caractère glauque. La Petite Sirène est mon dixième de cette série et il ne passera pas à l'histoire.

Ce qui m'a le plus fait sourciller en finissant enfin les 200 pages est que l'auteur prend la peine au tout début du livre de nous expliquer de quelle malformation congénitale réelle souffre l'héroïne à des fins de réalisme alors que l'histoire elle-même n'est qu'un amoncellement de situations loufoques et de rencontres avec des personnages tout droit sortis d'un mauvais film de série B. Notre sirène aurait pu être une créature mythique mi-thon rouge mi-Emma Stone que ça n'aurait pas trop changé le narratif et ça commence dès les premiers chapitres où on rencontre Angela, phénomène de foire digne des caravanes "freaks" du Far-West complètement impensable dans notre société moderne où on risque d'outrer quelqu'un si on ose arracher un pissenlit de la pelouse.

On rencontre donc Angela dans sa vie d'humiliation et d'esclavage et qui se fait offrir la chance unique de pouvoir marcher un jour. Elle part donc à la recherche de son sauveur tout en étant convoitée par un pervers déviant qui envoie à ses trousses des brutes adeptes de violence gratuite au point où ça en devient ridicule avec des scènes de tortures inutiles. Les rencontres d'Angela au travers son périple sont peuplées de personnages caricaturaux et bien entendu, adeptes d'hémoglobine et à l'esprit dérangé. On a l'impression que tous les malheurs du monde s'acharnent sur elle et ses rares amis et qu'il n'y a pas de répit pour eux.

Alors que la majorité des Contes Interdits tourne autour de un ou deux thèmes gores, on fait ici le tour d'une panoplie au long des 200 pages. Viol, humiliation, exhibitionnisme, voyeurisme, dédoublement de personnalité, torture, démembrement, craquement et ça en devient lassant tellement c'est trop. Dommage car le premier quart du livre est bien mais on tombe rapidement dans l'ennui.
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D'abord, une sublime première de couverture : le beau visage livide maculé de sang vermeille d'une sirène rousse. Tout est splendide, de l'image à la typographie, jusqu'au résumé, qui a achevé de me convaincre.

Il s'agit de ma toute première lecture du genre, un challenge, en vérité. Et, une fois n'est pas coutume, ça n'a pas fonctionné pour moi.

Je n'ignorais pas qu'on serait très, très loin du conte d'Andersen et encore plus du film Disney. À peine y retrouvons-nous notre protagoniste principale (ici Angela), jolie jeune femme atteinte de sirénomélie, vendue par son père à un cirque. Elle y fait la connaissance de son meilleur ami, Henry, garçon difforme dont les doigts soudés ensemble figurent des pinces de homard.

L'idée de départ était pourtant bonne : attribuer à la condition d'Angela une explication scientifique, plausible. Sa vie cauchemardesque dans ce cirque tenu par Stanley, un forain pervers, rappelle celle de Joseph Merrick alias Elephant Man. Jusque là, j'étais dedans, j'y croyais. Une sirène monstre de foire, prostituée sans pitié pour servir les penchants ignobles de clients crasseux, ma foi, pourquoi pas ? L'ambiance est crédible, glauque à souhait. J'ai plongé dans un océan de tristesse et de douleur très bien écrit, servi par une plume acérée, agrémentée d'expressions québécoises.

C'est ensuite que les choses se corsent. Un déferlement de violence dont j'ai parfois peiné à trouver la justification. L'âme humaine est décortiquée dans toute sa noirceur, sa déchéance. Viol, passage à tabac, torture, folie...j'avoue que mon estomac a été un peu malmené au cours de ma lecture. Petite nature que je suis, je pensais tout de même m'être assez préparée à cette relecture audacieuse de l'une de mes histoires favorites.

C'est tellement dommage parce que le fond est très bien vu, les personnages sont correctement travaillés et le fait que l'action se déroule au Québec ajoute une dose d'originalité agréable. le Palais des Nains, sorte de cour des miracles ahurissante de démence meurtrière, a le mérite de surprendre, tant il survient de nulle part. Et c'est peut-être en cela que réside le problème. À force de vouloir choquer, on finit par se perdre.

Les chapitres défilent, tels les scènes d'une pièce de théâtre macabre dont les acteurs souffrent tant, que le public en vient à souhaiter que ça s'arrête. Les genres se mélangent : fiction réaliste, conte horrifique, on passe de l'un à l'autre sans avoir le temps de reprendre son souffle.

En vérité, si l'objectif est de mettre le lecteur mal à l'aise, de le pousser à refermer le livre avant de le rouvrir avec un intérêt coupable, alors, la mission de l'auteur est réussie. À chaque épisode insoutenable, j'ai pensé ne pas aller au bout. Et ils sont très (trop?) nombreux au fil des pages. Malgré tout, j'ai terminé cette histoire, l'esprit bien loin des vagues et des profondeurs marines.

Une lecture bien perturbante pour ma part, qui risque d'alimenter quelques cauchemars ! Mais peut-être que c'est ce qui donnera envie à certain.e.s de s'y plonger au risque de se noyer?

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On nage en pleines aventures, on n'a pas le temps de s'ennuyer avec ce livre riche en émotions. On ne sait jamais qu'elles sont les mésaventures qui nous attende. Il contient beaucoup de personnages avec des passées bien différentes, qui se complète tellement bien. On est témoins de grandes amitiés qui se forment entre plusieurs personnages et de grandes trahissons. Ce livre contient beaucoup de passage qui ne plaira pas à tous, c'est pour ça que ce livre est dans une collection qui n'est pas recommandé à tous.
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Un roman intéressant les premières pages mais dont la déferlante de violences et viols ne m'ont pas plu. Certes c'est un conte interdit, il faut s'attendre à trouver une histoire sombre voir glauque et je suis d'accord. Mais dans cette réécriture de "La Petite Sirène", j'avais l'impression de lire de la violence sans aucune histoire ou fil conducteur. Les trop nombreuses agressions sexuelles ne font qu'aggraver cette impression de vide par rapport au récit. L'idée des "freaks show" et de la sirénomalie était intéressante mais un peu mal amené. Mais je ne pars pas vaincue et réessaierai sûrement un autre "Conte Interdit" afin de fixer mon avis.
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Encore une fois pas un de mes préféré, l'histoire est assez originale, certains passages sont assez dure à lire et assez horrible. Un vrai conte interdit.
Mais je n'ai pas réussi à entrer entièrement dans l'histoire, je n'ai pas su m'attacher aux personnages ou à me projeter dans l'histoire.
Ce fut une histoire assez originale, mais sans plus, à lire une fois.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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