Les concepts s’appliquent au monde qui nous entoure en un sens univoque, puisque c’est précisément à partir de ce monde qu’ils sont abstraits.
Toutefois, lorsqu’on applique ces concepts à Dieu, il faut en partie les nier.
On continue de les utiliser, bien sûr ; mais au risque de tomber dans un anthropomorphisme de mauvais aloi, on doit toujours garder présent à l’esprit qu’aucun concept ne peut s’appliquer de façon univoque à Dieu.
Il est encore moins concevable que quiconque puisse se forger une image mentale de ce qu’est Dieu.
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Il est probable que la mystique reste à jamais un sujet qui fâche : d'abord et avant tout parce que la notion d'expérience mystique se prête aisément aux malentendus.
Les pires aberrations ont été présentées comme la plus authentique mystique.
D'ailleurs, ce terme a été défini de façon si imprécise et avec si peu de souci pour la vérité que l'on a confondu l'expérience mystique avec toutes sortes de perceptions affectives, pseudo-religieuses, esthétiques ou censées être extrasensorielles. (Thomas Merton)
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L'humilité n'est en elle-même rien d'autres que la vraie connaissance et le sentiment vrai, pour l'homme, de ce qu'il est en soi-même.
Au cours de ce travail, j’ai distingué deux sortes de pensée ou d’activité mentale : j’ai désigné l’une comme étant verticale, existentielle, supra-rationnelle, par opposition à l’autre appelée horizontale, essentielle, conceptuelle.
Cette dernière procède par images successives (une image est remplacée par une autre dans l’imagination).
Elle est donc quidditative et s’attache à ce qu’est une chose plutôt qu’au fait qu’elle est.
Dans cette forme de pensée, l’esprit a conscience du temps et de l’espace.
À cette forme de pensée appartient la logique, le discours rationnel ; il s’agit du processus conceptuel opérant dans la vie quotidienne de tout un chacun.
L’auteur du Nuage lui-même se sert de cette façon de penser lorsqu’il fait l’exposé logique de sa mystique.
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Assurément, la justesse de propos avec laquelle il écrit montre assez clairement qu’il faisait lui-même l’expérience du silence du repos sapiential qu’il décrit avec une sereine autorité et qui provient, semblerait-il, non seulement d’une étude approfondie de la théologie, mais également de la communication silencieuse avec Dieu à la fine pointe de son propre esprit.
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"Asylum" (1972), avec Peter Cushing et Britt Ekland - Trailer