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EAN : 9782324027383
248 pages
Gründ (12/11/2020)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Fondé en 1945 par Hélène Lazareff et Marcelle Auclair, le célèbre magazine féminin Elle fête ses 75 ans en 2020. Dès ses débuts, la mode y tient une place prépondérante. Et cet ouvrage, avec un large choix de photographies de mode parmi les plus emblématiques parues dans ses pages tout au long de son histoire, retrace l’évolution de la société, décennie après décennie. Au plus près de la ligne éditoriale du magazine dès l’origine : « Du sérieux dans la frivolité, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours lu le magazine ELLE.
Petite , quand ma mère avait fini de le lire, je "remaquillais " les mannequins, pour "les rendre plus belles" en rajoutant du bleu , du vert, et du rouge ...
Adolescente, je découpais les photos de mode, les collais dans mon immense agenda. Agenda qui circulait partout dans ma classe à chaque fois que quelqu'un s'ennuyait,c'était une sorte d' Instagram (préhistorique !)
Etudiante, je me l'offrais . Cherchant mon premier emploi, j'y ai postulé, n'arrivant jamais à franchir la barrière de l'assistant...
Trentenaire, au bout du monde, je m'étais abonnée, il me donnait des nouvelles de "chez moi"... Aussi , je remercie les Editions Gründ et Babelio pour ce joli cadeau qui me rappelle tant de souvenirs...

Oui, mais voilà , mes souvenirs, ma mémoire visuelle n'est pas la même que celle des journalistes de ELLE, et certaines photos m'ont laissée perplexe...
Ce ne sont pas les plus belles photos qu'ils ont été choisies mais les plus significatives.
L'histoire du magazine, de 1945/1960 à nos jours, découpée en tranches de 10 ans , et c'est amusant et instructif de voir la mode des premières années... Gruau et la Parisienne chic, Dior, puis l'arrivée du prêt-à-porter, Courrèges, Cardin, et les mannequins jean Shrimpton et Twiggy .
Puis arrivent les années : Yves Saint- Laurent, Sonia Rykiel, Jean-Paul Gaultier, Karl Lagerfield
Arrivent les Tops qui étaient tellement belles : Ines, Claudia et ses airs de BB, Elle "The Body", Linda , Nadia, Estelle , Naomi la première top black , Kate , etc...
Et puis arrive ce que ELLE appelle " L'inclusivité"...et le célèbre magazine de faire un spécial "Grandes tailles" ! Autrement dit des mannequins taille 44 ( 46?) avec les sublimes Ashley Graham et Tara Lynn .
Mannequins qu'on ne voit qu'à cette occasion ...
Mais "l'inclusivité" , ça se traduit aussi par l'arrivée sur les podiums de transgenres ..
De 1945 à 2020: 75 ans de photos de mode, qui ne sont pas celles qui m'auront marquées, ou celles que je préfère mais celles que la ligne éditoriale de Elle, juge importantes, sociétales. Et puis celles aussi des personnes pour lesquelles on sent qu'ils ont de l'affection ( un coiffeur) , celles qu'ils regrettent (Kate Barry) , des célébrités qui occupent une grande place (Carla Bruni, Charlotte Gainsbourg ).
Du coup je ne suis pas emballée à 100% par ce qui aurait pu être un livre magnifique.
Reste l'immense talent des photographes , Jean Chevalier, Mondino, Sarah Moon, Jean- Paul Goude, Pamela Hanson, qui contribuent (ou ont contribué) à rendre mon monde plus beau, merci à eux !
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Merci au Père-Noël Babelio qui m'a fait parvenir ce bel ouvrage, "ELLE, 75 ans de photos de mode". Merci aussi aux éditions Gründ.

Je n'ai jamais acheté ce magazine, mais comme beaucoup, je le feuilletais chez la coiffeuse ou le médecin. Les photographies de mode me faisaient parfois rêver, mais souvent, je trouvais les tenues importables pour moi, parfois si extravagantes qu'elles ne pouvaient être adoptées que par une ou deux parisiennes en quête de regards ébahis.

J'écris au passé parce que même dans une salle d'attente je n'ouvre plus ce genre de revue. Je ne m'intéresse plus trop à la mode, mais j'ai pris plaisir à parcourir ces trois quarts de siècle sur le sujet. Sympa de revoir les lignes des vêtements portés par ma mère dans les années cinquante ou ce style des années 60 et 70 qui nous habillait mes amies et moi. Je dis bien "les lignes", parce que la haute-couture et les robes de soirée ce n'était pas pour nous.

240 pages de photographies...
Des robes aux tailles serrées et jupes amples à celles aux mélanges de textures et de teintes, en passant par les mini et les chasubles...
Des premiers mannequins vedettes aux tops médiatisées...
De René Gruau (illustrateur de mode) à Marck Seliger (photographe)...
Des stars de ciné aux chanteuses filiformes...
De Dior à Lagerfeld...
De 1945 à 2020...
avec de courts textes pour mettre en évidence l'évolution de la mode, de son milieu... et de la société (oui... aussi !),
(j'ai apprécié que quelques pages soient consacrées à de jolies femmes rondes)...
même si on n'est pas une fashionista, ce beau livre est bien agréable à parcourir.
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Je me souviens des magazines dans la salle d'attente de mon dentiste, ces magazines que je feuilletais avidement, bien avant de savoir qui était Coco Chanel ou Jean-Paul Gaultier.
Je me souviens de mon émerveillement à la vue de ces photos si esthétiques, de la beauté des vêtements aussi.

75 ans de photos de mode, 240 pages de cet émerveillement retrouvé.
Ce bel ouvrage revient sur l'histoire de ce magazine féminin qui a accompagné 75 ans d'histoire de notre pays.

Au fil des pages, j'ai retrouvé avec plaisir les créateurs, les mannequins, les photographes, les personnalités y ayant figuré également.

Merci Babelio pour cette Masse Critique enchanteresse.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Vive le jean !" s'exclame le magazine dans les années 1970. ELLE, qui accompagne la libération des femmes, prend très au sérieux le denim. Le magazine connaît bien cette matière dont, très tôt déjà, il parlait comme un adjuvant génial pour les vacances d'été et les premiers congés payés. Et voilà que la jeunesse en fait son symbole d'émancipation durant les bouillonnantes sixties : de pied en cap, de la casquette de poulbot, jusqu'aux sabots recouverts. Et enfin, le jean à tout prix, pour tous les jours et pour toujours. En 1972, ELLE disait : "L'été dernier : jean délavé, jean brodé, jean clouté, jean partout. L'été prochain : jean encore !" Une injonction joyeuse que l'on pourrait encore écrire aujourd'hui... Et demain !
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