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EAN : 9782907913270
Le Passeur (01/12/1994)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Parution en 1934 dans le recueil hétérogène intitulé Feuilles et pierres où il voisine des textes comme La Mobilisation totale (1931). Il se situent sur la même ligne réflexive que Le Travailleur, celle qui analyse la mainmise de la technique sur la civilisation occidentale contemporaine.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Qu'est-ce que la douleur, la peine, la souffrance ? de sa naissance à sa mort, la vie de l'homme n'en est-elle qu'une longue suite, parfois interrompue de courtes et passagères périodes de répit ? La noblesse de la condition humaine n'est-elle pas de supporter vaillamment la douleur, de surmonter les épreuves, de faire preuve de courage, de patience et d'abnégation ? La vie moderne n'a-t-elle pas tenté de masquer la douleur, de la rendre moins prégnante, plus supportable, tout en niant en contrepartie à l'homme toute identité individuelle, toute singularité et toute liberté. Comme patient entre les mains de chirurgiens et d'anesthésistes, le voilà devenu tel un morceau de viande. Comme élément d'un régime totalitaire, il ne peut plus penser que comme le veut la ligne générale. Et comme soldat, il ne peut qu'aller au combat et donc à la mort qu'en marchant au pas, sans renâcler, n'étant plus qu'un rouage d'une machine de guerre lancée par les puissants contre des ennemis qu'il ne connait même pas.
« Sur la douleur » est un court essai philosophique et politique du grand écrivain allemand Ernst Jünger. Contrairement à nombre de ses autres ouvrages, ce texte reste un peu aride d'abord, même si les considérations présentées, déjà évidentes pour son époque, le sont encore plus pour la nôtre. le lecteur y découvrira comment les concepts de douleur, de liberté et de tyrannie sont étroitement liés. À titre d'illustration, Jünger s'élève contre la création du permis de conduire, instauré pour lutter contre la mortalité routière. Déjà le fameux principe de précaution. Que ne dirait-il pas du permis à points et de l'installation de ces milliers de radars sur les routes ? Jünger a une vision héroïque du monde ainsi qu'une conception originale, volontariste et intellectualiste de l'homme. le lecteur s'entend dire : « Dis-moi quel est ton rapport à la douleur et je te dirai qui tu es. » Intéressant sans plus.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Rien ne nous est surement plus dévolu que la douleur ; elle ressemble à la meule qui broie toujours plus finement et profondément le grain épars, où à l'ombre de la vie à laquelle nul contrat ne permet d'échapper.
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Les victimes que réclame le processus technique nous paraissent nécessaire parce qu'elles correspondent à notre type c'est à dire au Travailleur.
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Celui qui tient la torture pour une institution moyen-âgeuse changera vite d'avis s'il se plonge dans Ecce Homo, la correspondance de Baudelaire, ...
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Dis-moi quel est ton rapport à la douleur je te dirai qui tu es !
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Videos de Ernst Jünger (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ernst Jünger
Dans son nouveau roman "Le barman du Ritz", l'homme de radio, Philippe Collin, nous plonge dans la période de l'Occupation française. Imaginez un rendez-vous de hauts dignitaires nazis, de personnalités à la mode, de collabo et de résistants qui se croisent autour d'un verre sous l'oeil d'un barman virtuose, Frank Meier, un agent double à ses heures perdues. Dans le bar du grand palace de la place Vendôme, qui bénéficiait d'un statut spécial lui permettant de rester ouvert, on y croisait entre autres, Jean Coctzau, Gabrielle Chanel, Sacha Guitry, Barbara Hutton, Ernst Jünger ou Hermann Göring. Pendant ces années sombres, l'élite parisienne se retrouve donc à trinquer avec les SS. Et pour servir ce petit monde, Frank Meier, un fils de prolétaire juif, né en 1884 et issu du Tyrol autrichien. Expatrié aux Etats-Unis, il va rejoindre un hôtel de luxe de New-York et gravir les échelons jusqu'à devenir l'un des papes des barmen, avant de finalement rentrer en France. Naturalisé Français grâce à sa participation à la Première Guerre mondiale, il atterrit ensuite au Ritz en 1921. Derrière son bar, métaphore d'une ligne de front, il voit alors l'arrivée des Allemands dès 1940. Dans ce palace, véritable modèle réduit de la France occupée, il assiste en tant que spectateur, puis acteur de cette partie sombre de l'Histoire. Une question se pose alors : comment réagir ?

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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