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EAN : 9782020002899
190 pages
Seuil (01/02/1965)
4.07/5   7 notes
Résumé :
Ce merveilleux petit ouvrage nous livre les clés pour découvrir la richesse de la pensée de Lao tseu, ce personnage semi-légendaire qui aurait été contemporain de Confucius et du Bouddha.

Avec une clarté exemplaire, il en présente la doctrine : les thèmes du Tao, du non-agir, du vide, et s'attarde sur la religion taoïste, alliance déconcertante de mysticisme et de magie.

Renversant une image répandue, il montre que, loin de se retirer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Lao tseu et le taoïsme" a pour mission de faire connaitre le "taoïsme" au grand public. le fait j'avais besoin d'un tel livre veut dire que je ne suis pas vraiment apte à le critiquer. Je ne sais pas si le livre présenté bien le taoïsme; je sais seulement que sa présentation systémique s'accorde assez bien avec les commentaires faits en passent au sujet du taoïsme que j'avais souvent lu ou entendus avant.

Il parait qu'il y a des limites à ce que l'on peut comprendre du taoïsme si on ne le pratique pas. Kaltenmark insiste sur le fait que le taoïsme est ineffable; c'est-à-dire on ne peut pas l'expliquer avec des mots et que l'on enseigne avec le silence.

Le base du taoïsme est le "wou-wei" que Kaltenmark rend en francais des fois avec le "non-agir" des fois avec le "sans faire". La sainteté se réalise dans la vacuité. le but du pratiquant est de "se conformer au rythme universel" (p. 79). Il faut apprendre à se renoncer aux ambitions telles que la richesse, le pouvoir ou le renommé car la poursuite de ces choses dérangent le calme du pratiquant: "toute activité dirigée vers l'extérieur (du pratiquant), même par distraction, peut déclencher une série de réactions fatales"" (p. 132).

Le taoïsme ne prêche pas l'immortalité de l'âme: "les êtres visibles ne sont que les innombrables formes transitoires que prend la vie." (p. 38) le taoïsme est aussi agnostique au sujet de l'existence de Dieu.

Aux yeux de Kaltenmark, le taoïsme est une philosophie qui est toujours très pertinent. La religion taôiste par contre manque de pertinence. On a fondé le religion taôiste aux 2e et 3e siècles apr. J-C. tandis que l'on a écrit les grand textes philosophiques aux 4e et 3e siècles av. J-C. Kaltenmark signale religion taôiste n'sanctionnait l'alchimie et des pratiques magico-religieuses ce qui à son avis était contre l'esprit du taôisme philosophique. Kaltenmark note que le régime communiste a réussi à supprimer le religion taôiste et qu'il survit de nos jours seulement au Taiwan.
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Vous faites du Qi Gong ? Ceci doit être votre livre de chevet ! Loin des fumisteries actuelles. Venez vérifier d'où vient tous ce qu'on cherche à vous faire gober. Faites fonctionner ainsi votre esprit critique ! Max nous dit : ce n'est pas un livre destiné aux spécialistes et il date un peu, et c'est tant mieux !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand l'homme supérieur a entendu parler du Tao, il s'empresse de le suivre.
Quand l'homme moyen a entendu parler du Tao, tantôt il y pense, tantôt il l'oubli.
Quand l'homme inférieur entend parler du Tao, il éclate de rire : s'il n'en riait pas, ce ne serait pas vraiment le Tao. (page 84)
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Il est un être indifférencié… (v. p. 39.)
Il circule partout dans l’univers sans jamais être arrêté ; on peut le considérer comme la Mère de ce monde…
S’il faut lui donner un nom ce sera l’Immense.
Immense, il s’éloigne ; il atteint son apogée ; il revient… (25)
(page 84)
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« Vous vous souciez de voyager à l’extérieur, vous ne savez pas vous occuper de la contemplation intérieure.
En voyageant à l’extérieur, nous cherchons dans les choses ce qui nous manque ; par la contemplation intérieure, nous trouvons à nous satisfaire en nous-mêmes.
Cette dernière façon de voyager est parfaite, l’autre est imparfaite…
Le parfait voyageur ne sait où il va ; le parfait contemplateur ignore ce qu’il a devant les yeux. » (Lie-tseu, 4.)
(page 118)
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A vrai dire, la purification mystique ne fait que nous ramener à notre condition naturelle, ou céleste pour employer l’expression de Tchouang tseu, car pour les Taoïstes, notre âme est calme et passive par essence.
Le Houai-nan-tseu affirme que l’Ordre céleste, détruit par les attraits du monde extérieur, peut être recouvré grâce au détachement apathique…
(page 114)
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