Les essais de Théodicée, c'est-à-dire les tentatives de rendre compatibles l'existence divine et celle du Mal sur Terre, échouent car la raison humaine est tout simplement inapte à expliquer des motivations divines. Ce qui incite leurs auteurs à produire ces textes est un défaut très commun : la duplicité, qui fait affirmer des croyances dont on ne s'est pas demandé en vérité si on les tenait pour vraies ou non. L'absence de conscience formelle, de la conscience "claire" de ce que l'on sait et de ce que l'on croit, crée toutes sortes de mensonges et d'insincérités, dont la certitude que le monde est très bien tel qu'il est, avec ses lacunes et ses horreurs.
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Il faut donc bien que, de toutes les qualités, la loyauté soit celle dont la nature humaine est le plus éloignée. Triste observation !
(Sur l'insuccès de tous les essais philosophiques de Théodicée.)
C'est un exemple qui élève et qui émeut l'âme que celui d'un caractère droit, éloigné de toute fausseté et de toute dissimulation.
(Sur l'insuccès de tous les essais philosophiques de Théodicée.)
C'est l'une des découvertes essentielles de Kant, l'idée qu'il existe un mobile sensible, qu'il nomme le respect, susceptible de relier les êtres humains à la loi morale. Une exigence qui est au coeur de l'éthique contemporaine, du rap au sport en passant par les luttes contre les discriminations.
Martin Legros, rédacteur en chef à Philosophie magazine, présente cette notion en vidéo ! Retrouvez son article en intégralité dans notre hors-série spécial Kant, en kiosque jusqu'au 8 mai.