Agatha Christie, le chapitre disparu

Comme le chapitre, ce livre a disparu de ma mémoire.

Un moment de lecture rapide mais superficiel. Les dialogues imaginés sont loin de ceux que je me rappelle dans les romans, les références à Poirot rappellent les références de Ariane Olliver à son héros sans apporter de profondeur.
L'idée est agréable, la dépression est bien traitée, la thérapie par l'écriture fonctionne mais j'espère que Agatha Christie ne ressemblait pas à ce personnage.

Il s'agit, pour les fans d'Agatha Christie, d'un véritable petit bijou du début à la fin.

J'ai entendu parler de ce livre grâce à Gérard Collard qu'il chroniquait dans le magazine de la santé (eh oui encore! – en même temps c'est la seule émission que je regarde, je ne regarde aucune émission littéraire).

J'ai aimé l'ambiance qui se dégage du livre, l'ambiance anglaise d'Agatha Christie, que l'on retrouve dans ce livre, même si ce n'est pas sa plume.

Agatha Christie et son mari se dispute puisqu'il veut divorcer. Agatha voudrait le récupérer et vit mal cette demande, comme toute femme qui aime encore son mari, et je ne veux pas trop en dire pour laisser la découverte, mais c'est un livre mené comme une enquête mais à l'inverse, elle imagine comment ça va se passer… Mais comme vous pouvez l'imaginer, tout ne va pas se passer comme prévu.

Bref, un bon moment de lecture, que vous apprécierez d'autant plus, si comme moi, vous êtes une adepte des romans d'agatha Christie, et de l'ambiance qui les entourent.
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Agatha Christie termine son autobiographie. Elle dit tout, même sur sa mystérieuse disparition durant l'hiver 1926. Pendant quelques jours, elle a complètement disparu, provoquant une enquête de police, l'inquiétude de son entourage.
Brigitte Kernel s'est emparée de ce fait divers véridique pour disséquer la figure d'Agatha Christie. Elle parle à la première personne. le récit est rythmé par l'alternance entre la fuite de la romancière et les dialogues entre son mari inquiet (et suspect) et la police. Au fur et à mesure de la lecture, les discussions très courtes sont plus intéressantes que la fuite d'Agatha. En effet, en quelques phrases, l'auteure arrive à faire exister le mari et tous les sentiments très divers envers sa femme. Il y a un peu d'amour mais surtout de nombreux sentiments contenus chez cet époux. Ainsi l'image d'Agatha est écornée. Dans les autres chapitres qui se concentrent sur la romancière, l'écriture est moins alerte. La première moitié du livre se concentre par exemple sur les manigances imaginées par son amie et la romancière pour dissimuler son visage et son identité. Tous ces efforts sont laborieux. Quand elle arrive enfin dans son hôtel, rien ne se passe vraiment. C'est une continuité d'un portrait psychologique. Il y a bien sûr la jalousie et la trahison de son mari qui la blessent encore et toujours. Mais ces réactions se transforment en carapace que Brigitte Kernel n'arrive pas à percer. Agatha Christie devient une sorte de cliché de femme bafouée. le seul personnage qui marque est ce mari qui tout simplement a cessé d'aimer une femme pour en aimer une autre. Les quelques pages le concernant touchent et intriguent.
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Voila ce que j'avais écrit le 31 mars :
N'étant pas une fan d' Agatha-Christie Christie - n'ayant même jamais lu un de ses livres, je n'avais pas de hautes attentes de ce livre, et j'ai donc beaucoup aimé. Je l'ai trouvé drôle et rafraichissant. Je pense qu'il faut vraiment le prendre comme un roman et non comme le récit réel de ce fameux chapitre manquant. C'est du 2ème degrés, pour moi c'est évident.

Puis j'ai rencontré l'auteure, aujourd'hui. Elle m'a confirmé que le récit se voulait drôle. Basé sur des faits avérés et non avérés, puis brodé "à la Agatha Christie" en essayant d'emprunter son rythme et sa patte. Pour moi, c'est réussit. Lisez le, c'est documenté et léger à la fois. Une belle lecture.

Pendant 11 jours, la reine du crime a disparu, laissant son entourage et l'Angleterre dans l'interrogation. Suicide ? Kidnapping ? Meurtre ? L'auteur en entrant dans la peau de la célèbre romancière et par une enquête minutieuse nous apporte sa vision de cet événement.
Un roman passionnant sur un fait divers méconnu, et qui reste à ce jour, l'énigme la plus complexe d'Agatha Christie.

Quand j'ai repéré Agatha Christie, le chapitre disparu parmi les nouveautés de la rentrée littéraire de janvier 2016, j'ai tout de suite su que je le lirai : j'adore Agatha Christie et l'épisode de sa vie narré ici m'avait déjà interpelé dans la La vraie vie d'Agatha Christie, une bande-dessinée qui retrace la vie de la reine du crime. Aussi, quand je l'ai vu à la médiathèque, je n'ai pas hésité une minute avant de l'emprunter.

Dans ce roman, Brigitte Kernel se glisse dans la peau d'Agatha Christie et imagine ainsi ce qui s'est passé durant la période du 3 au 15 décembre 1926, période durant laquelle la célèbre auteur a disparu et n'a pas donné le moindre signe de vie.
Ici, nous rencontrons une Agatha Christie désespérée : son mari, Archibald Christie, vient de lui annoncer qu'il souhaite divorcer afin d'épouser Nancy Neele avec qui il vit une histoire depuis de nombreux mois. Agatha s'enfuit alors en pleine nuit au volant de sa voiture, bien décidée à mettre fin à ses jours en se noyant dans l'étang de Silent Pool. Mais là, rien ne se passe comme prévu. Elle rejoint alors à Londres son amie Nan et toutes deux mettent au point un plan destiné à se venger du mari indélicat.

J'ai trouvé ce livre plutôt plaisant à lire. Je suis entrée très facilement dans l'histoire et je me suis amusée à voir Agatha Christie s'enfoncer dans ses mensonges pour parvenir à son but et quelques situations cocasses viennent ponctuer le récit. Par contre, je dois bien avouer que l'objectif final m'a laissé un peu dubitative et j'ai trouvé la version d'Agatha Christie de Brigitte Kernel trop sentimentale mais également un tantinet trop excessive dans ses choix.

Par ailleurs, j'ai trouvé intéressant le parallèle que l'auteur créé entre cet épisode de la vie de la romancière et l'écriture de Loin de vous ce printemps, un roman sentimental qu'elle a publié sous le pseudonyme de Mary Westmacott : plusieurs petits extraits ont été inséré dans ce roman et Brigitte Kernel explique la génèse des personnages qui le compose avec sa propre intrigue.

Par contre, je dois bien avouer que la fin de ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes. On se retrouve face à une Agatha complètement mièvre qui va se prendre la réalité en pleine face. J'aurais aimé qu'elle soit moins naïve, plus forte.

Au final, Agatha Christie, le chapitre disparu m'a fait passer un bon moment de détente, même si certains aspects n'ont pas su me convaincre. Même si j'ai aimé découvrir une partie de la vie de cette romancière renommée, je ne vous recommande pas non plus ce roman comme lecture indispensable.
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Je n'ai pas accroché et c'est dommage. L'écriture très classique est belle, sans être très originale, et l'intrigue assez mince à mon goût. C'est peut-être dommage, mais je suis passée à côté...

Ça aurait pu être sympa, l'idée était bonne de faire de la célèbre Agatha Christie l'héroïne d'un roman du même univers que ses écrits, dommage, pour moi c'est raté, beaucoup trop simple, prévisible certes puisque l'issue est de notoriété publique, mais l'intrigue aurait pu être tellement plus originale et dynamique, quel ennui..... Livre gratuit en librairie, c'est l'avantage, mais malheureusement pas un grand moment de lecture.