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sur 307 notes
J'aime beaucoup Bernie Gunther, mais… j'ai été loin d'être convaincu par ce dernier opus de Kerr.
Certes, Bernie reste égal à lui même cynique, impertinent, maniant l'humour sans considération de ses interlocuteurs, et toujours fleur bleue, prêt à tout pour l'amour d'une femme. L'âge avançant s'y rajoutent les regrets et les souvenirs d'un passé, trop riche en déconvenues au goût de l'ex commissaire à la Kripo.
Kerr, arrivé désormais dans les années cinquante avec son personnage, en fait un concierge dans un hôtel de luxe de la Côte d'azur. L'occasion d'y croiser quelques vedettes, et de les côtoyer, surtout quand on joue au bridge, ce qui est le cas de Bernie. Gunter se retrouve à jouer quelques parties chez Somerset Maugham, le célèbre romancier britannique, installé à deux pas. Maugham va vite apprécier le second degré de Bernie et lui confier la tâche de régler un petit problème de chantage auquel il est exposé, de part ses relations homosexuelles.
De fil en aiguille, la suite s'engage sur les terrains de d'espionnage, de la guerre froide, et des espions du KGB infiltrés au sein de l'élite britannique.
C'est là que se perd un peu Kerr. Les intervenants finassent, les doubles ou triples jeu d'espions conduisent à des imbroglios sans grand intérêt. de plus, le fonctionnement très « club anglais » des responsables des services secrets britanniques, plus dans le réseautage façon Cambridge, que dans la lutte contre l'ennemi de l'Est, font que l'intrigue se perd en palabres, et en consommations de cigares et alcools divers.
Quelque part ce n'est pas ce qui a fait le succès des aventures de Bernie Gunter : un témoignage sans concession, et de l'intérieur, de la montée du nazisme et de son fonctionnement dans les années trente, puis durant la guerre. Les extensions après guerre avaient permis au personnage de poursuivre sa route, tout en restant indéfectiblement liées à cette époque. Là, Kerr change la donne et verse dans ces romans d'espionnage britannique, style le Carré.
Désolé, mais ce n'est pas ma tasse de thé... En lisant un Bernie Gunther, je serai plutôt bière et wurst.
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Encore une suite aux aventures de Bernie Gunther et elle fait partie de celle que j'aime le moins, indubitablement. Entre chantages et divers acronymes pour les services de renseignements, Gunther se retrouve encore dans de beaux-draps et à la merci d'une femme fatale. le schéma se répète, marche la plupart du temps mais pas cette fois-ci où j'ai trouvé qu'il y avait en définitive peu de surprises, que le récit pouvait être long et même confus. Je l'ai achevé car j'aime beaucoup la personnalité du héros de Philip Kerr mais j'avoue que côté enquête c'est un peu faiblard... Petite déception donc! Tout ceci ne m'empêchera pas de lire les trois derniers tomes de la série pour autant.

Challenge Les détectives littéraires
Challenge Mauvais Genres
Challenge Déductions élémentaires
Challenge le tour du scrabble en 80 jours
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Il y a des personnages de roman qu'on prend plaisir à retrouver, comme un vieil ami. Bernie Gunther est un de ces vieux compagnons de lecture, que l'on suit depuis maintenant onze volumes ! J'ai connu le héros de Philip Kerr avec la Trilogie Berlinoise, lu d'une traite tellement c'était passionnant. Un héros égal de Philip Marlowe et Sam Spade, à l'époque sombre et agitée du Nazisme : c'était très tentant. Au roman de détective classique, avec son univers de marlous et de femmes fatales, Philip Kerr a ajouté une bonne dose d'histoire et de politique, pour un mélange qui rend accro les lecteurs.

C'est un pari que de faire tenir du roman policier dans une période aussi glauque, sans faire de son héros un cliché du Mal ou du Bien. C'est ce que j'ai aimé avec Bernie Gunther : observer un ex-flic reconverti dans le privé, se frotter au double problème de sa profession particulière, et de la situation politique de son pays. Tout en nuances et d'un réalisme historique admirable, les romans mettant en scène Bernie Gunther abordent l'histoire de l'Allemagne depuis la montée de Hitler, jusqu'à la chute de son régime, la construction du mur de Berlin et l'après guerre.

On retrouve donc notre héros en France, début des années cinquante, reconverti en tant que concierge d'un hôtel à Saint-Jean-Cap-Ferrat : les activités de Gunther dans l'Allemagne Nazie ont laissé des traces, et même s'il est loin d'avoir été un serviteur du Reich, Gunther se retrouve sur une liste de criminels nazis (ce qui est ma foi fort ironique quand on a lu toutes ses aventures… mais je vous laisse le plaisir de les découvrir.)

Bref, Bernie s'ennuie sur la Côte d'Azur, et franchement je le comprends, c'est depuis toujours un repaire de petites dames âgés et d'anglais mortifères. Mais heureusement sa route va croiser celle d'un anglais tout sauf ennuyeux: rien moins que Somerset Maugham, l'écrivain (le roi de la nouvelle, pas ennuyeux du tout !), mais aussi espion de la Couronne. Et c'est en tant qu'ex-espion que Somerset se retrouve dans l'embarras, embarras duquel notre bon Bernie va tenter de le sortir, au risque de compromettre sa propre sécurité.

On a donc là tout les ingrédients d'un bon polar : paysage, femme fatale, personnages troubles, jeux de dupes et mystère, le tout sous la menace d'un danger permanent.

J'ai adoré retrouvé ce personnage. J'aime sa façon de traverser l'Histoire, de naviguer entre les mensonges des uns et ses propres illusions. J'aime infiniment sa mélancolie, qui confine à une forme de détachement et de fatalisme, tout en élégance.

Encore une réussite de Philip Kerr, tant sur le plan de l'intrigue que de la représentation historique.
Lien : http://danslessouliersdocean..
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Hourra ! J'ai retrouvé mon héros préféré, Bernie Gunther. Sa nouvelle enquête se déroule en 1956 à Saint-Jean-Cap-Ferrat, pendant la crise de Suez …
Bernie va bientôt passer le cap de la soixantaine et il s'est réfugié sur la « French Riviera », sous l'identité de Walter Wolf, comme concierge de Grand Hôtel. Ses capacités linguistiques étendues, son expérience à l'Hôtel Adlon de Berlin ont dû lui être utile. Sa femme Elizabeth vient cependant de le quitter. Ne supportant plus l'exil, ne maîtrisant pas la langue, elle a préféré rentrer à Berlin. Il est malheureux, au bout du rouleau, songe sérieusement au suicide …
Mais comme toujours, on ne se débarrasse pas facilement d'un passé tel que le sien. Bernie va se trouver embringué dans une affaire de chantage dont la victime principale est le célèbre écrivain britannique William Somerset Maugham, exilé lui aussi dans sa somptueuse Villa Mauresque, au milieu de ses mignons. Car il ne fait pas bon d'être homosexuel en Grande-Bretagne, c'est même dangereux, et le vieil homme constitue une cible de choix pour un maître-chanteur que Bernie a bien connu en 1937 à Berlin, et aussi en 1945, à Königsberg. Bien, enfin, c'est une façon de parler, car l'homme est un salopard de première.
Une photographe compromettante constitue l'amorce du chantage, mais il y a bien plus dérangeant. Car Somerset Maugham a vécu plusieurs vies : médecin, mais surtout espion de la Couronne depuis la Grande Guerre, voyageant sous la couverture idéale de ses succès littéraires dans le monde entier ensuite, honorable correspondant du MI5 et du MI6 (c'est curieux, j'ai presqu'espéré voir apparaître dans ce roman la figure élancée du Capitaine Francis Blake …). Sur la photo, on reconnaît en effet trois hommes nus au bord de la piscine : Maugham, Antony Blunt et Guy Burgess, deux des traitres de la fameuse « Bande de Cambridge » avec  John Cairncross, Kim Philby et Donald Maclean, ces anciens étudiants recrutés par les services secrets soviétiques alors qu'ils exerçaient au plus haut niveau des services secrets britanniques.
Ces événements et personnages historiques ont marqué notre jeunesse hantée par la Guerre Froide. Les luttes intestines entre services secrets d'un bord comme l'autre (entre le MI5 et le MI6, entre le GRU et le KGB, la piètre opinion qu'ont les Américains des services secrets britanniques …) et les fabuleuses capacités d'infiltration, d'enfumage et de manipulation ouvertes aux deux blocs …
Bref, je me demande si les lecteurs qui n'appartiennent pas à notre génération comprendront les enjeux de cette époque troublée … Sauf les spectateurs assidus des chaines de télévision comme Histoire ou Toute l'histoire, qui auront sans doute apprécié un docu-fiction récent sur le redoutable Erich Mielke, l'homme des services secrets de la RDA qui a procuré à Bernhard Gunther son vrai-faux passeport pour se réfugier en France … A noter aussi que Philip Kerr a aujourd'hui l'âge de son personnage … et que, sans doute, il lui ressemble beaucoup !
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Je n'avais pas vraiment envisagé de lire en ce premier semestre 2018 « le piège de l'exil ». Mais le décès, le 23 mars dernier, de Philip Kerr a changé la donne. La lecture du dernier roman publié à ce jour de la série Bernie Gunther s'est alors imposée comme une évidence, comme un hommage.

On retrouve dans ce onzième volet Bernie Gunther en 1956, employé comme concierge au Grand Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, mais sous une autre identité. Il va se retrouver mêlé à une sombre histoire de chantage, dans lequel est impliqué le célèbre écrivain britannique Somerset Maugham.

Même s'il se fait appeler différemment (Walter Wolf), c'est un Bernie Gunther égal à lui-même que l'on retrouve ici, à la fois cynique, amer et charmeur. Une première chose m'ayant toutefois gêné, c'est sa facilité, lui, simple concierge, à dépasser les barrières sociales et à s'introduire dans des milieux assez huppés. J'ai trouvé cela tiré par les cheveux, peu crédible. Pour le reste, l'histoire est plutôt traditionnelle, émaillée de flashbacks permet de revenir sur les périodes où Gunther a déjà croisé la route du maitre chanteur auquel il est aujourd'hui confronté. le passif entre eux deux est assez lourd...

Un opus au final assez classique, qui se met à ronronner au bout d'un moment autour de cette histoire de chantage un peu confuse qui ne m'a pas particulièrement emballée. Si j'osais, je dirais même que j'ai le sentiment qu'on arrive un peu au bout de cette série, que Philip Kerr a de plus en plus de difficultés à se renouveler. Peut-être qu'à titre d'hommage, j'aurais dû plutôt relire la trilogie berlinoise. Enfin, on verra ce que nous réserve « Bleu de Prusse », dont la publication est annoncée début mai 2018...
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C'est toujours un plaisir de retrouver la verve et la verdeur de Bernie Gunther dans une nouvelle aventure découlant des événements de la Seconde Guerre mondiale. Ça sent quand même un peu la recette éprouvée après onze tomes, mais Philip Kerr réussit à tous les coups à captiver, mêlant savamment personnages historiques et fictifs dans des intrigues hautement crédibles. On retrouve l'humour mordant de Gunther et sa perspicacité légendaire sauf envers la gent féminine pour laquelle il éprouve un faible évident, présent aussi dans tous les romans précédents. le récit se situe dans l'après-guerre, en 1956 plus précisément, à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans le Sud de la France, destination prisée par les célébrités, exilées ou en vacances, dont l'écrivain vieillissant William Somerset Maugham qui réside dans sa somptueuse villa Mauresque. Bernie, quant à lui, officie sous un nom d'emprunt comme concierge au Grand Hôtel. Les subtilités du bridge réuniront ce duo disparate sur fond d'espionnage, de traîtrise et de vengeance.
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Poursuite de la série avec ce onzième tome.
Un tome de transition, on bouge moins, notre héros est presque sexagénaire, nous sommes en 1956.
Contexte de guerre froide, et surtout d'espionnage, le récit nous plonge dans les services secrets britanniques, infiltrés en profondeur par les soviétiques.
On retrouve certains des cinq de Cambridge, et ce jeu de poker menteur, pas toujours facile à suivre.
Un opus plaisant, plus court, on découvre une autre époque, un autre environnement, un ouvrage différent, prenant, je me plonge dans le tome suivant, avec envie!
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J'ai retrouvé avec plaisir Bernie Gunther dans sa 11è aventure.

Cette fois nous sommes en 1950 et Bernie est concierge au Grand-Hôtel d'une ville du Midi de la France sous un faux nom. Il est par hasard amené à jouer au bridge avec Somerset Maugham, auteur anglais très célèbre à l'époque, qui est victime d'un maître chanteur. Un ancien nazi, grand ennemi de Gunther, habite à proximité et a des photos compromettantes de l'écrivain (lui-même espion anglais et homosexuel …). Bernie, reconnu par le nazi, est obligé de servir d'intermédiaire entre les deux hommes… Quelques flashbacks nous apprennent quelles relations dramatiques ont réuni autrefois Bernie et l'ex-nazi….

On retrouve Bernie comme un vieil ami, on connait sa vie, ses malheurs, son humour, son cynisme aussi. Donc cet aspect-là est d'une lecture très agréable. Et le contexte historique est toujours aussi riche et bien documenté. En revanche je dois avouer que les histoires de contre-contre-contre-espionnage (agents doubles ou triples...) m'ont paru un peu embrouillées et je suis un peu moins enthousiaste que la plupart des autres lecteurs de Babelio.

Ce livre a aussi été l'occasion de redécouvrir Somerset Maugham qui était encore très lu il y a une trentaine d'années mais est visiblement tombé dans l'oubli. Je me souviens de quelques-unes de ses nouvelles (il en a écrit plus de 120), particulièrement réussies mais il n'y a que dix livres de lui dans mon réseau de médiathèques, pourtant très riche en littérature…
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Il s'agit, je l'ai précisé au démarrage, de la 11eme aventure de Bernie Gunther, et je suis toujours là. Alors, autant le dire d'entrée : je suis fan, et, à ce titre, mon objectivité est probablement discutable. Voire, totalement discutable. Mais je vais néanmoins vous donner mon avis sur ce livre, charge à vous de le prendre pour ce qu'il est !

Je ne sais pas comment fait Philip Kerr, mais il parvient à nous livrer à chaque fois des histoires très variées, mais avec un fil conducteur très net. Et, soit il est lui-même, comme son héros, un redoutable joueur d'échecs – malgré ce qu'en dit Somerset Maugham à la fin du livre -, et capable de prévoir ses coups très à l'avance ; soit il a une capacité d'adaptation remarquable.

Dans cet opus, c'est dans l'entourage de l'immense écrivain – mais également membre, un temps, des services secrets britanniques – qu'est Somerset Maugham que se déploie l'intrigue. Et quelle intrigue !

Alors que les services secrets anglais (MI5, MI6) sont profondément atteints par la trahison de Guy Burgess et Donald Mclean, passés à l'est après avoir transmis des informations aux services secrets de l'Union Soviétique pendant près de 20 ans, Harold Heinz Hebel tente de faire chanter Somerset Maugham, d'abord avec une photo illustrant les frasques homosexuelles de l'auteur, en présence de plusieurs agents soupçonnés d'être des traîtres, puis avec des enregistrements des confessions de Guy Burgess. Mais derrière, c'est Roger Hollis, directeur du MI5, qui semble visé…

Bernie Gunther, au milieu de ce panier de crabes, se prend d'amitié pour l'auteur vieillissant, redécouvre l'amour avec Anna French, mais, surtout, se retrouve plongé dans un temps de son passé que nous ne connaissions pas encore… Une fois encore, on retrouve son humour acide, pétri d'un désespoir profond et d'une lassitude extrême nourri de ce qu'il a traversé. Je ne résiste pas à une autre citation qui illustre assez bien, me semble-t-il, son état d'esprit défaitiste, mais d'un profond romantisme tout germanique :

« À mes yeux, la perfection absolue de la villa Mauresque était imparfaite. Jamais je n'aurais pu appartenir à un endroit comme celui-là, parmi des hommes sans femmes. Les femmes sont des créatures à risque, mais c'est ça, la vie – prendre des risques. »

Une aventure bien ficelée, efficace comme Kerr sait nous les concocter. Un excellent moment de lecture qui amène, en plus, à réviser ses connaissances de l'histoire encore récente. Bref, tout ce que j'aime.

Si vous aimez les aventures de Bernie Gunther, précipitez-vous ! Et si vous ne connaissez pas, réjouissez vous : vous avez 11 aventures qui n'attendent plus que vous, alors mettez-vous en quête de la Trilogie berlinoise, point de départ de cette saga…
Lien : https://ogrimoire.com/2018/0..
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Nazi dans le rétro.

1956, Bernie Gunther, tente d'échapper à son passé en travaillant comme gardien d'hôtel sur la Côte d'Azur sous un faux nom. Suicidaire, et passablement désenchanté, il loin d'imaginer dans quel nid d'espion il va à son corps défendant se retrouver.

Somerset Maugham, le célèbre romancier, grand bridgeur et propriétaire de la magnifique Villa mauresque a besoin d'aide. On veut le faire chanter avec une photo le montrant nu aux côtés d'agents britanniques espionnant pour le compte de l'Union soviétique. Maugham est ouvertement homosexuel et ex-agent secret, mais il ne souhaite pas se griller aux yeux des Anglais et des Américains.

Sous la menace que sa véritable identité ne soit révélée, Gunther se met au service de Maugham. Cela le conduira sur la piste des espions Burgess et MacLean, de sombres événements remontant à la guerre et d'un navire, le Wilhelm Gustloff, qui a coulé dix ans plus tôt avec 9000 personnes à son bord.
Philip Kerr, dont nous pouvons déplorer la disparition a réinventé le genre du polar historique. Son écriture, son sens de l'intrigue et de la documentation, le classe, de mon point de vue au sommet des écrivains.

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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
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