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sur 1320 notes
Généralement, j'aime bien cet auteur et j'avais particulièrement apprécié Dieu n'habite pas à la Havane ainsi que les anges meurent de nos blessures. C'est donc en toute confiance que j'ai entrepris ce roman.
C'était sans compter sur le thème qui m'a cueilli à froid, avouez que c'est assez dérangeant : les attentats du 13 novembre 2015 à Paris avec l'usage de la première personne du singulier. On se met donc dans la peau d'un terroriste chargé de provoquer le plus de morts possible au Stade de France. Sauf que sa ceinture d'explosifs ne fonctionne pas, Khalil va donc rejoindre son quartier de Molenbeek en Belgique. Cela doit vous rappeler quelqu'un, même si ce dernier faisait partie de l'équipe des terrasses et non du Stade de France.
Un sujet dramatique, plutôt traité avec talent, l'écriture de l'auteur est toujours aussi fluide, ce n'est pas la question, mais au service d'une cause (certainement pour la dénoncer) que l'on ne peut défendre et qui provoque un malaise chez le lecteur que je suis.
J'aime bien écouter Yasmina Khadra, il s'exprime avec douceur et dégage une certaine empathie, une sérénité mais là, cette lecture me laisse un goût amer. Je reconnais la prouesse mais j'ai envie de passer à autre chose.
J'observe que ce n'est pas la première fois que j'exprime cette idée, je reviens souvent sur des sujets graves voire dramatiques avec le désir de lire en suivant des ouvrages plus légers.

Challenge Multi-Défis 2023.
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Sur l'autoroute Bruxelles-Paris, en ce 13 novembre 2015, en compagnie de plusieurs de ses "frères", Khalil passe en revue les tâches qui lui sont assignées. Avec Driss, son ami d'enfance, c'est au Stade de France que tout va se jouer dans les prochaines heures...

Ecrit à la première personne, le narrateur étant Khalil lui-même, ce roman m'a déconcertée. En effet, alors que j'aime beaucoup la plume de Yasmina Khadra, dans ce roman, il aurait du la laisser de côté pour vraiment incarner le personnage. Parce que ce n'est pas crédible un jeune désoeuvré de Molenbeek, la petite vingtaine, qui n'a pas fini l'école et qui ne rêve que de se faire sauter dans la foule au nom d'un Dieu dont il parle finalement peu et qui s'exprime comme Yasmina Khadra. Et cette voie de la facilité que semble avoir prise l'auteur ne permet finalement pas au lecteur de "s'identifier" un tant soit peu au personnage principal. J'ai donc lu ce roman avec beaucoup de détachement et de circonspection, trop pour finalement apprécier. Sans compter que la fin m'a semblé être l'aboutissement de cette facilité qui permet de vendre au plus grand nombre.
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Nous sommes en novembre 2015 , au moment des attentats terroristes qui ont secoué Paris, puis Bruxelles. Khalil est un jeune belge, d'origine marocaine.
Impliqué dans les attentats parisiens, il rate son coup car sa ceinture d'explosifs ne se déclenche pas.
Il retourne à Bruxelles et doit se faire discret, ne pas éveiller les soupçons, et ne pas compromettre ses donneurs d'ordre. Il doit également être très prudent vis à vis de sa famille et de ses amis, qui ne sont pas au courant de son « passage à l'acte ».

Il est choisi pour une nouvelle mission : Marrakech.

Le parcours d'un garçon qui s'est fait endoctriner, victime d'un lavage de cerveau en règle pour qu'il devienne un serviteur d'Allah et qu'il soit prêt à sacrifier sa vie pour détruire la civilisation occidentale et les infidèles !

Un livre court et efficace. L'un des mérites de ce roman, c'est de montrer comment le poison s'inocule lentement dans les veines d'un futur djihadiste. Il faut peu de choses pour que tout dérape dans la vie d'un jeune homme qui fait les mauvais choix, les mauvaises fréquentations, et qui se laisse endoctriner, convaincu qu'il défend la bonne cause.
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Un pari risqué pour Yasmin KHADRA, qui fait raconter son histoire par l'un des kamikazes du 13 novembre 2015 à Paris. Forcément, lorsqu'un roman s'inspire d'un fait réel, on en attend beaucoup. Quand par dessus le marché, l'évènement est raconté de l'intérieur et, qui plus est, par la partie dont le comportement est indéfendable aux yeux de tous, la tâche est ardue. Comment nous faire comprendre l'incompréhensible… Ou même faire accepter au lecteur de se mettre dans la peau de quelqu'un qu'il rejette a priori, tout en lui faisant aimer le roman ? L'auteur va-t-il essayer de nous rendre le personnage attachant ? Va-t-il nous dévoiler ou inventer des faits qui expliqueront ce s'est produit ce jour-là ? Et surtout, pourrons-nous enfin comprendre quel chemin de vie peut conduire à l'innommable …?

Khalil a grandi dans une banlieue belge désormais tristement célèbre, avec une mère transparente qui ne forçait pas son estime, un père pas très aimant qui buvait beaucoup, et une soeur jumelle, la seule personne qui comptait réellement pour lui. Il ne s'est jamais senti important pour les siens, ni intégré dans la société qui les rejette ou les tolère à peine. Alors, lorsque des « frères » de la mosquée trouvent les mots pour qu'il se sente entouré et important, Khalil croit trouver enfin sa place, et est prêt à tout pour ne pas décevoir « ses frères » et la conserver : Ce soir, Khalil est déterminé à se faire exploser pour tuer des milliers de gens. D'autant que s'il y arrive, on ne lui promet pas un gros salaire ou une jolie femme, mais rien de moins que le Paradis…

"Pourquoi ? hurla-t-il. Pour le paradis ? Il est autour de toi, en vrai. Regarde comme la campagne est belle. Il y a des oiseaux dans les arbres et tu peux courir dans les champs jusqu'à tomber dans les pommes. Si tu n'es pas content, attends le printemps. Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne ?"

*****

J'ai été plutôt impressionnée par la capacité de l'auteur à écrire, en si peu de pages, un roman assez complet sur un thème difficile. Même si du coup, la psychologie des personnages n'est pas extrêmement développée, les faits parlent d'eux-mêmes et la narration par le personnage principal fait le reste : Les ingrédients sont assez bien dosés pour nous faire comprendre l'engrenage tout en restant facile à lire : sans voyeurisme, sans en faire trop dans un sens ou dans l'autre. On ne trouve pas de grandes révélations sur les faits, ni de grande découvertes sur la psychologie du kamikaze dans ce roman : On assiste simplement à l'empilement de détails dans la vie de Khalil qui font qu'aujourd'hui, il en est là. Et en l'écoutant, on visualise un peu mieux le cheminement, faute de pouvoir le comprendre totalement, ni encore moins l'excuser... Plus surprenant, en me faisant entrer dans la vie de Khalil, l'auteur est parvenu à ne pas me le faire totalement détester - même si je ne peux pas dire que je l'ai aimé non-plus. On se dit que les méchants, ce sont ceux qui l'embrigadent. Mais si l'on y réfléchit, il doit se passer dans leur tête et dans leur vie la même chose que dans celles de Khalil. Alors que faire pour enrayer ce processus, est-ce possible une fois parvenu à de tels extrêmes ?

"Ce qui se passe est l'aboutissement logique d'un processus aussi vieux que l'instinct grégaire : l'exclusion exacerbe les susceptibilités, les susceptibilités provoquent la frustration, la frustration engendre la haine et la haine conduit à la violence. C'est mathématique."

On ressent bien, avec Khalil, combien les paliers déjà franchis vers l'extrêmisme et les barrières érigées pour se protéger de tout sentiment rendent le dialogue apparemment inefficace, du moins au début. Et si l'on connait les arguments des différentes parties, c'est la manière apaisée de les poser qui rend ce roman touchant, peut-être utile. On se souvient avec Khalil de l'engrenage du quotidien qui l'a amené à vouloir devenir kamikaze. Pas de grands événements à première vue, mais de petites choses qui, bout à bout, le fragilisent et l'amènent à écouter les mauvaises personnes. Pourtant, on veut croire, un peu désespérément, qu'avec les mots de son meilleur ami Rayan ou encore l'amour de sa soeur jumelle, rien n'est encore perdu, qu'il ne faut jamais abandonner, jamais cesser de communiquer ; Que les mots peuvent encore faire leur chemin, les actes aussi ; Que l'amitié, la chaleur, les sentiments qui ne sont qu'enterrés vivant peuvent toujours remonter à la surface et faire la différence. C'est un roman qui donne envie de se battre avec tout l'amour dont nous sommes capables, car c'est finalement notre arme la plus redoutable.

"Dieu n'est pas un chef de guerre, encore moins le parrain d'une organisation criminelle. Il est écrit dans le Coran que celui qui tue un être aura tué l'humanité entière. Alors, à quoi riment ces massacres gratuits ? Pourquoi faut-il faire croire que lorsque le muezzin appelle à la prière, c'est l'appel à l'agonie que l'on doit entendre ?"

J'ai découvert Yasmin KHADRA avec « l'attentat », et « Khalil » n'est que le deuxième roman que je lis de cet auteur, mais ce ne sera pas le dernier. La complémentarité de ces deux récits est vraiment intéressante, leurs points de vue différents sont enrichissants. Dans les deux cas, sans tomber dans l'excès consistant à nous rendre les terroristes inhumains, ou au contraire plus humains que les victimes, ce qui nous ferait rejeter le roman et ses messages, l'auteur parvient à conserver un certain recul dans ses récits malgré la dureté apparente de certains personnages ou situations. Je vous invite à lire ces romans, que le format court, s'il les rend psychologiquement un peu moins profonds que ce à quoi on pourrait s'attendre pour ces thématiques, rend parfaitement abordables par le plus grand nombre - c'est à dire même par les plus sensibles d'entre nous je pense - tout en gardant la part belle au réalisme.
Un grand merci aux masses critiques de Babelio et aux éditions Julliard.
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Ils sont cinq, quatre plus le chauffeur. Entassés dans la voiture, ils ne se connaissent pas, ils se taisent...tous concentrés sur l'objectif de leur mission au Stade de France, ce soir du 13 novembre 2015....Concentrés face à leurs dernières heures de vie. Concentrés face au Paradis qui les attend...
Chacun d'eux doit faire sauter la bombe qu'il porte autour du ventre dans un endroit bien déterminé du stade, afin de causer le plus grand nombre de victimes. Khalil, lui, doit faire exploser sa bombe dans une rame de métro, une rame qui devrait accueillir la foule hallucinée de passagers terrorisés par ce qu'ils viennent de vivre sur les gradins. On en frémit. Chacun de nous se souvient de cette soirée d'horreur que nous avons vécue, chacun de nous se souvient de ces autres soirées, qui ont précédé ou suivi celle-ci.
Malgré ses efforts dans cette rame bondée, Khalil n'arrivera pas à faire sauter sa bombe. Par ses propres moyens il devra donc revenir en Belgique, d'où il est parti, non sans avoir caché sa ceinture, après l'avoir examinée sous tous les angles....Et là, surprise ! je n'en dirai pas plus..
Revenir pour rencontrer les imams qui l'ont missionné, revenir pour demander des explications, revenir avec la crainte de passer pour un lâche, pour un dégonflé. Donc revenir pour demander une autre mission, pour repartir au combat.
Driss son ami a eu plus de chances que lui, c'est le seul, qui parmi les quatre candidats au martyr, a réussi à faire exposer sa ceinture, même si elle n'a pas causé un grand nombre de victimes...
Khadra nous plonge dans la préparation de ces crimes, dans ce monde islamiste, dans l'esprit et le passé de ce gamin paumé qui petit à petit épouse cette cause mortifère.
Sans jamais rien excuser...
Misère à la fois matérielle, et intellectuelle, chômage...toutes les conditions sont réunies pour lui interdire de se construire de s'épanouir...Alors quand l'esprit malsain de ces imams autoproclamé, croise sa route, l'esprit du mal fait son oeuvre. Khalil comprend qu'il ne sera jamais un belge à part entière. Il restera toujours à part, toujours étranger à cette communauté au sein de laquelle il n'arrivera pas à s'intégrer. Il vivra toujours aux cotés d'autres exclus, avec sous les yeux quand il quitte son quartier, une autre vie inaccessible. Quoi qu'il tente, quoi qu'il fasse il sera toujours l'étranger, le bougnoule. Alors quel bonheur de trouver auprès de ces imams des personnes qui l'écoutent, le comprennent et lui font prendre conscience de sa condition !
Pas d'espoir, pas de parents capables de l'accompagner, de le soutenir, pas de boulot, seule sa soeur jumelle est capable de lui apporter un peu de joie de vivre...
Qu'est-ce qu'il serait heureux si on lui confiait une autre mission, qu'il aimerait réussir...!
La suite, on la connaît et on l'appréhende aussi dans certaines situations de nos vies.
Ecrit à la première personne, le livre est dérangeant, car il force le lecteur à se mettre à la place de Khalil, ce qui peut, face à son désespoir et au vide de sa vie, engendrer parfois un petit embryon de compassion pour ce gamin. Dans tous les cas, cette écriture ne peut que nous interroger. Cette analyse de la monstruosité qu'est le terrorisme est glaçante.
Un combat contre l'islamisme qu'il a déjà porté dans d'autres livres. Un combat qui, cette fois-ci, a pour cadre la France et des événements qui nous ont traumatisés...ça n'en est que plus perturbant.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Roman coup de poing de par son sujet et de par sa force!
S'imaginer dans la tête d'un des terroristes du 13 novembre 2015, c'est osé, c'est dangereux mais lorsque c'est fait par Yasmina Khadra, ça prend une autre dimension...
Khalil est amer, sans repères, sans murs porteurs et le seul soutien, la seule écoute qu'il trouve est à la mosquée, auprès de ses "frères". Cela va le mener tout droit vers l'aveuglement et le fanatisme les pires qu'il soit.
Yasmina Khadra nous dissèque un mode de pensée, un formatage incroyable et cruel et surtout l'utilisation terrible du mal-être d'un jeune homme qui ne demandait qu'à être vu, écouté, entendu, considéré...
C'est très bien écrit, très bien décrit, tout est plausible et vraisemblable.
Un vrai roman qui interpelle...
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Résumé éditeurs :
Paris, ville des lumières, nous sommes le Vendredi 13 novembre 2015. L'air est encore doux pour un soir d'hiver. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d'explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l'acte. Il fait partie du commando qui s'apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans ce nouveau roman, Yasmina Khadra nous livre une approche inédite du terrorisme, d'un réalisme et d'une justesse époustouflants, une plongée vertigineuse dans l'esprit d'un kamikaze qu'il suit à la trace, jusque dans ses derniers retranchements, pour nous éveiller à notre époque suspendue entre la fragile lucidité de la conscience et l'insoutenable brutalité de la folie
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Livre qui tente de décrire l'embrigadement de jeunes âmes perdues endoctrinées pour servir les projets meurtriers de fanatiques extrémistes qui confondent l'amour que véhicule la religion avec la toute puissance malfaisante humaine. On suit dans cette histoire peu réjouissante le parcours de Khalil, jeune homme esseulé en quête de sens, proie de premier choix pour devenir l'objet d'un réseau terroriste qui le conditionne dans le but de l'utiliser dans un attentat suicide. le sujet est intéressant mais traité trop superficiellement et les personnages manquent de profondeur ce qui m'a empêché de m'y attacher avec un désir de les suivre. Je ferai cependant d'autres essais de lecture de cet auteur.
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Yasmina Khadra (de son vrai nom Mohammed Moulessehoul) est un écrivain algérien. Il sert comme officier dans l'armée algérienne pendant 25 ans. Ensuite, il fait valoir ses droits à la retraite et quitte l'armée en 2000. Après avoir publié 3 recueils de nouvelles et 3 romans sous son vrai nom, à cause du Comité de Censure Militaire, il choisit l'anonymat pour ses écrits suivants. Il partira d'abord au Mexique, puis s'établira en France.
"Khalil" est un roman écrit en août 2018.
Nous sommes au soir de ce funeste 13 novembre 2015 où des kamikazes se feront sauter aux abords du Stade de France, et où le Bataclan et des terrasses des cafés seront ensanglantés. La mission de Khalil est de se faire sauter dans le métro mais sa ceinture ne se déclenchera pas. Nous allons suivre sa fuite, sa volonté de se faire oublier et surtout de comprendre pourquoi sa mission a raté.
Ce livre, raconté à la première personne du singulier, nous montre le parcours et les raisons qui poussent Khalil à devenir terroriste. L'auteur essaye d'analyser mais ne juge pas. Il nous expose plusieurs points de vue pour comprendre l'incompréhensible et décortiquer le processus de radicalisation.
Le fait que l'auteur rentre dans la tête d'un terroriste met le lecteur mal à l'aise. Ce livre rappelle, par son sujet, un ancien roman de Yasmina Khadra : "L'attentat", écrit en 2006.
Il est à préciser que Yasmina Khadra est un homme formidable et très accessible dans les salons et les dédicaces. N'hésitez pas à aller à sa rencontre si vous croisez sa route !
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Novembre 2015 à Paris, l'horreur, tout simplement. Encore des terroristes, envoutés, maraboutés, endoctrinés, téléguidés -et j'en passe- qui au nom de je ne sais quelle volonté divine sèment la terreur et la mort autour d'eux.
Mais au fond comment fonctionnent ces types ? Bien entendu, personne n'a de réponse.
Yamina Khadra, pas plus que les autres ne prétend saisir ce qui se passe dans la psyché d'un individu programmé pour tuer. Mais, et c'est toute la magie de la fiction littéraire, il imagine, se met dans la tête de Khalil sensé se faire sauter au Stade de France un soir de novembre 2015. Parce que l'histoire eût été trop simple si la ceinture d'explosifs avait fonctionné à l'instant T.
Comment réagit l'individu en question ? Comment fait-il le vide autour de lui ? Comment se met-il à douter ? Comment voit-il et ressent-il ce que l'on décide pour lui ? Comment rentre-t-il en interaction avec son environnement familial ? Comment appréhende-t-il l'incidence de ses actes ou eux de comparses sur ses proches ?

Telles sont les questions auxquelles Yasmina Khadra tente de répondre en suivant à la trace Khalil, en voulant nous montrer chacun des aspects d'une personnalité complexe et torturée. Yasmina Khadra, loin du portrait caricatural du terroriste abjecte et manipulé, parviendrait presque, je dis bien presque, à le prendre en pitié.

Une lecture forte pour moi de par le ton juste qu'emploie Yasmina Khadra, et son apparente facilité qui révèle un texte fouillé.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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