L'immersion, voilà ce que j'apprécie dans les romans de
Yasmina Khadra.
De la même manière qu'Albus Dumbledore emmène Harry Potter avec lui dans ses souvenirs en utilisant la pensine,
Yasmina Khadra nous prend par la main et nous fait plonger au coeur de l'évènement, au coeur de l'histoire, dans le coeur des personnages.
En lisant certains commentaires d'autres lecteurs, j'ai été surprise de constater que le roman n'a pas été perçu de la même manière que moi. Beaucoup même ont été dérangés par le fait que le narrateur soit le « méchant ». D'autres ont même reproché à l'auteur d'humaniser ce qui ne doit pas l''être, ceux qui ne doivent pas l'être.
Je ne suis pas d'accord,
Yasmina Khadra, dans ce roman, nous fait une autopsie, si nous ne faisons pas ce genre de dissections dans le « mal », nous ne pourrons jamais ni le comprendre, ni le reconnaitre ni même l'anticiper. Je crois au contraire que la réflexion à laquelle nous pousse l'auteur est indispensable si nous voulons un jour se débarrasser de toute cette horreur.
Mais il est clair qu'il faut aborder cette lecture avec une certaine ouverture d'esprit. Vous l'aurez compris, je recommande vivement cette lecture.
Voilà donc, je dirai que mes retrouvailles avec YK se sont achevées sur une note plus que positive, je lirai un autre de ces romans très prochainement, le challenge #uneteenalgerie (Un été en Algérie) arrive à grands pas, et j'ai du retard à rattraper.