Différentes saisons

Ce recueil est excellent et mérite qu'on prenne le temps de le lire pour découvrir trois histoires majeures dans la carrière de l'auteur ! C'est inventif, plein de surprise et terriblement efficace. Puis, ce qui fait le talent de King, est de se réinventer là où on ne l'attend pas forcément. Il est extrêmement fort dans son art de mettre en place une histoire, de faire monter le suspense et de proposer une chute qui étonne et ravit. Il s'agit d'un livre relativement court par rapport aux briques auxquelles il nous habitue d'ordinaire. La chose importe peu puisqu'on y retrouve les ingrédients qui plaisent et qui font vendre. Un King moins connu que ses romans populaires, mais qui mérite largement qu'on s'y attache !

Un ouvrage différent de Monsieur King. Différentes saisons est un titre tout à fait en adéquation avec l'oeuvre puisqu'il s'agit en fait d'un recueil de 4 nouvelles autonomes. Stephen King sort donc de sa zone de confort qu'est le roman fanstatique/roman d'horreur.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé ce livre malgrés que je ne sois pas fan de nouvelles ou d'histoires courtes en général.

Vous retrouverez dans ce recueil l'histoire originale dont est tiré le film "les évadés" avec Morgan Freeman, un film que j'ai regardé 10 fois et que j'adore toujours autant!! J'ai donc été agréablement surprise à cette lecture, ignorant que Stephen King était l'initiateur de ce film.

Un élève doué a également été adapté en film, je l'ai vu par la suite, le livre est beaucoup plus riche par sa psychologie.

Parait-il que la nouvelle intitulée le Corps a été adaptée au cinéma sous le titre Stand-by me, mais je ne l'ai pas vu.

Quoiqu'il en soit, les 4 nouvelles sont agréables à lire, mais j'aurais préféré bien sûr lire 4 vrais romans bien comme il faut.

Quatre Longues nouvelles plutôt atypiques de Stephen King puisqu'on n'y trouvera ni terreur ni horreur. La première, adaptée au cinéma avec Les évadés, est le récit d'un homme en prison à vie à Shawshank qui va se lier avec un prisonnier : ancien banquier, homme fin et calculateur, ce dernier va bouleverser la communauté de la prison. La seconde raconte la relation toxique entre un garçon brillant, qui a reconnu dans un de ses voisins un ancien dignitaire nazi, et celui-ci. La troisième, adaptée avec Stand by me, est le récit de la longue randonnée réalisée par une bande de copains de 12 ans pour aller voir le corps d'un ado avant son signalement à la police : poursuite par un chien, nuit à la belle étoile, affrontement avec des grands frères, et maltraitantes sont au menu. La dernière est plus attendue puisque le personnage principal est invité par son supérieur à se rendre le jeudi dans un club : rien de sensationnel là-bas sinon une impressionnante bibliothèque d'ouvrages jamais édités, des chefs d'entreprise qui racontent des histoires fantastiques qui leur sont arrivées, et un maître d'hôtel glaçant...
J'ai mis du temps à achever ce livre : chaque nouvelle a des longueurs incongrues, en particulier la troisième, le corps, qui est truffée de digressions renvoyant au présent du narrateur devenu écrivain. Un ouvrage finalement satisfaisant.

C'est avec ce recueil de 4 nouvelles qui s'avèrent, avec plus de 700 pages, être en fait 4 courts romans, que le lecteur objectif réalise à quel point Stephen King est un grand écrivain. Si, si, j'insiste : un grand auteur.

Le niveau du livre, dans sa globalité, est formidable, mais deux nouvelles sur quatre sont de véritables chefs-d'oeuvre, deux nouvelles dans lesquelles il n'y a pas une once de fantastique.

La première nouvelle intitulé Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, merveilleusement adaptée au cinéma sous le titre Les évadés, se déroule entièrement dans le milieu carcéral (milieu que Stephen King réutilisera avec La ligne verte).

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Quatre nouvelles au menu, si les trois premières flirtent avec l'excellence la dernière nous laisse quelque peu sur notre faim. Il n'en reste pas moins un incontournable pour tous les fans de SK, certains diront même que c'est le meilleur recueil (pour ma part je lui préfère Danse Macabre).

Ce recueil de quatre histoires est sorti au début des années quatre vingt et c'est à ce moment là que je l'ai lu. 1983-84? Ça fait donc un petit moment.
Et bien je me souviens encore, pas vraiment du déroulement des histoires, mais de passages forts, comme la découverte du cadavre par les quatre garçons, ou la première fois où ce garçon fort étrange demande au vieux nazi de lui raconter ses expériences dans les camps.
J'avoue, Stephen King était mon auteur favori à l'époque, et "Différentes saisons" a conforté sa place dans le haut de ma bibliothèque personnelle pendant de longues années.
Il n'y a que la dernière nouvelle qui soit une histoire fantastique, et pourtant, le suspense est haletant tout au long du recueil. King maîtrise l'art de raconter des histoires quelles qu'elles soient.
Pour ceux qui voudraient entrer sans traumatisme dans l'univers quelque peu effrayant du seigneur King, "Différentes saisons" est la meilleure des introductions.

Un recueil de nouvelles du maître du Maine qui ont comme lien de former un tout "cohérent" sur une année de saison de l'horreur.

On commence avec la meilleure histoire du recueil pour moi avec ce condamné à perpétuité qui cherche une porte de sortie. Pas de fantastique, pas de gore dans cette nouvelle, juste une belle histoire d'homme. Un bijoux!

Ensuite, on dérape dans le bien glauque avec un ado qui démasque un ancien nazi et tisse une relation répugnante de parasitage. Mais, à la fin, qui est le plus monstrueux?

Après, retour sur une nouvelle plus "historique", tranche de vie avec ces gamins qui partent en bike trip pour aller voir un corps. Une chouette bande de gamins, des relations d'amitiés fortes et un vrai regard tendre sur l'enfance. Magnifique histoire!

Pour finir, la méthode respiratoire: une jeune femme qui ne veut pas souffrir pendant son accouchement. Une histoire au final fantastique absurde qui vous tombe sur le coin du visage. Une claque qu'on n'attend pas et qui vous scotch.

Pour conclure, un excellent recueil avec une sélection d'histoires prenantes et passionnantes.

Pendant ces quelques jours de lecture, j'ai eu l'impression d'écouter une vieille histoire racontée par mon grand-père. Ce genre d'histoire où on ne sait pas où est la frontière entre la réalité et l'imaginaire. Un roman passionnant et raconté d'une manière que j'adore !

C'est par ce recueil de 4 nouvelles que j'ai découvert S.King, à la fin de mon adolescence. Et je dois le dire, l'impression qu'il m'a laissée fut si forte que depuis, dans chaque nouveau bouquin de King j'entre avec un a priori favorable. Je suis resté fan depuis, et ça fait bien quarante ans que ça dure...

J'ai presque tout lu de King et j'ai tendance à classer ses récits en deux catégories : les réalistes, moins nombreux, et les "Grand-Guignol", dans lesquels il lâche les chevaux à ses délires para-normaux. Quelques-uns sont, comme l'excellent "Misery", à la frontière entre les deux genres. Quoi qu'il en soit, dans l'un comme dans l'autre genre s'invite toujours l'angoisse, parfois la peur, parfois même la terreur.

Ses personnages sont largement issus des classes moyennes ou des milieux populaires, en tant que tels ils sont des figures auxquelles le lecteur moyen s'identifie facilement. D'autant plus qu'il entre souvent dans la vie intérieure tourmentée de ces gens ordinaires qui vivent des destins hors-normes, des gens attachants qui s'expriment normalement, qui ont de solides défauts plus souvent qu'à leur tour, jusqu'à même des addictions d'ailleurs, mais des gens qui ont aussi des qualités de coeur telles qu'on aimerait les avoir pour amis, parfois...

Quoi qu'il ait assis sa notoriété sur son efficacité comme auteur fantastique, c'est dans le genre réaliste que je préfère King. Et je peux vous garantir qu'il assure aussi quand il colle au réel, braves gens, le sorcier King !
Mes préférés sont peut-être son chef d'oeuvre féministe, "Dolorès Claiborne", et plus récemment un excellent polar qui commence par un attentat à la voiture bélier, "Mr Mercedes". A noter que dans ce genre il a aussi écrit il y a longtemps "Rage" et "Chantier" sous le pseudo de Richard Bachman, qui sont de la très bonne came..

Dans le pur fantastique, son savoir-faire ne fait aucun doute, et comme tout le monde j'ai été conquis par des chefs-d'oeuvre comme "Carrie", "Charlie", "Dead zone", "Simetierre", "Cujo", "Ca", le célèbre "Shining" (que Kubrick, ce traître, a dénaturé pour le cinoche), le bouleversant "La ligne verte" (dont on a fait un bon film éponyme, très fidèle au livre) ou même "Christine". La liste est longue, j'en oublie...

Des oeuvres imaginaires du genre dystopie comme "Le fléau" ou surtout l'addictif "Marche ou crève" (encore une prouesse, parue à l'origine je crois sous son pseudo) sont à ranger à part puisqu'il n'y est pas question de phénomènes para-normaux, de même qu' une étude ô combien inquiétante de la folie comme "Misery" (qui, beaucoup plus que le film très moyen qu'on en a fait, vaut le détour si on a le coeur solide et qu'on ne craint pas une ou deux nuits écourtées pour en venir à bout) parce que c'est vraiment à la toute fin que le récit dérape vers un ailleurs... Dans certains recueils de nouvelles on a aussi un mélange des genres : je pense à "Danse macabre", où au milieu de moult délires diablement efficaces mais souvent grandguignolesques une petite nouvelle réaliste m'est à jamais restée en tête et m'a ému jusqu'aux larmes ("Le dernier barreau de l'échelle" est un récit qui à lui seul vaut qu'on essaie ce gros recueil !)...



Je suis entré chez King par "Différentes saisons", donc, et ça tombe bien pour moi car des 4 nouvelles, une seule ("La méthode respiratoire") est clairement à ranger dans le genre "Grand Guignol".

Dans l'une des trois autres, "Le corps" (qui a donné le film "Stand by me"), l'angoisse ne s'invite que par l'évocation de la mort, à cause d'un cadavre vers lequel marchent quatre pré-ados. Leur road trip est une sorte de voyage initiatique distillant chez le lecteur une bonne dose de mélancolie.

La première nouvelle du recueil, dont le titre mentionne Rita Hayworth , nous parle d'adaptation d'un homme ordinaire à l'univers carcéral. C'est un bijou qui a donné lieu à la meilleure adaptation selon moi de King au cinoche, par F.Darabont : "Les évadés". Il y a tout King dans cette pépite : l'adversité, la peur, la violence, la ténacité et la résilience, mais surtout l'éclosion d'une amitié dans la lutte contre l'injustice. L'amitié est un thème important chez King, elle nait ici dans des circonstances assez... euh... rudes disons.

Enfin la deuxième longue nouvelle, peut-être la plus angoissante, met en scène un ado surdoué que sa fascination pour la barbarie nazie pousse vers des extrêmes pour le moins...inquiétants. Elle aussi a donné lieu à une adaptation, le film éponyme "Un élève doué", un laborieux ratage dont à mon sens on peut se dispenser.



Il a mauvaise réputaion je crois dans les cercles littéraires de l'élite, King. Enfin je crois. C'est le cas de nombre d'auteurs dits populaires. Mais si vous vous en êtes méfiés jusqu'ici à cause de ces rumeurs de jaloux, essayez donc "Différentes saisons". Vous pourriez bien entrer comme moi dans le camp des admirateurs, et lui pardonner quand il ne joue les pisse-copies que pour faire bouillir la marmite !

Différentes saisons est un recueil de quatre nouvelles, aucun lien ne les reli entre elles, mais on trouve une certaine osmose. Elles se lisent parfaitement l'une après l'autre. J'avais lu la troisième nouvelle, le Corps, précédemment reçu par le Concours Babelio, et j'avais beaucoup aimé.
Les trois autres sont aussi agréables, surtout la première, une histoire en prison qui finit en véritable suspense et une fin plutôt nostalgique.
Les deux autres m'ont moins touchées, moins d'actions.
Une agréable lecture en globalité.