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3,51

sur 702 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Même les plus grands maîtres peuvent connaître un moment d'égarement...y compris lorsque l'on se nomme Stephen King!

Ecrit à quatre mains avec son fils Owen, Sleeping beauties part pourtant d'un concept alléchant en mêlant pandémie mondiale, antagonistes surnaturels, dérives et tragédies humaines face au danger, fantasy urbaine et... message féministe très tranché!

Ambitieux en théorie, le roman fait pourtant montre d'une maladresse assez déconcertante passé un premier tiers efficace destiné à mettre en place les bases narratives. Si les habitués de King père ne seront guère surpris de voir à nouveau se développer tout un microcosme de protagonistes aux motivations diverses et variées pour mieux dépeindre l'ampleur d'un phénomène inquiétant, ils seront en revanche quelque peu déstabilisés par le traitement desdits personnages. Au-delà de l'excès d'individus (une bonne trentaine au bas mot) qui ne facilite pas forcément l'immersion du lecteur, leur caractérisation est rarement à la hauteur des attentes : au mieux caricaturaux (une bonne partie des représentants masculins cumulant bien des travers), au pire transparents tendance irritants (le héros et sa famille aussi lisses que leurs préoccupations), le plus souvent anecdotiques ou interchangeables à l'image du deuxième (et interminable) tiers du roman se complaisant dans des digressions laborieuses et inutiles.

A trop vouloir servir un message honorable à portée universelle (un appel à la réévaluation des mentalités sur la place de la femme dans une société qui a – hélas - encore bien du mal à la valoriser), Sleeping beauties en vient non seulement à oublier de raconter une bonne histoire (passé les 300 premières pages d'exposition, il faut attendre la dernière centaine pour revoir l'intrigue progresser) mais aussi à passer à côté de sa critique sociale. La faute à une instrumentalisation trop voyante et artificielle de ses ressorts dramatiques (événements comme personnages) au détriment de la crédibilité ou de l'empathie du lecteur. Quel dommage !!
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Il y a des bons Stephen King, et il y a les autres. Je classerais Sleeping Beauties dans cette seconde catégorie.

Un simple indicateur pour cela : 3 semaines le lire. Autant dire que pour un aficionado du maître de l'horreur, c'est long, très long. A titre de comparaison, juste après, j'ai lu Coupable de Jacques-Olivier Bosco (400 pages) en moins de 48 heures. Je vous laisse comparer les ratios et en tirer.

Alors pourquoi autant de temps ?

Il faut bien le reconnaître le lire est imposant en soit avec ses 832 pages densément remplies avec une petite police sans usage du double interlignage comme on peut le voir chez certaines auteurs pour faire du volume avec une histoire épaisse comme une feuille à cigarette (e;g. Amélie Nothomb). Mais ce n'est pas la seule explication à ce marathon de lecture.

Stephen King nous a habitué à de grandes sagas avec moultes personnages (Le fléau, le dôme), mais dans le cas de Sleeping Beauties on a du mal à sympathiser avec les personnages, de se projeter dans l'histoire, leurs affaires, leurs problèmes; ils ne sont pas assez approfondis voire caricaturaux. de ce fait le roman a du mal à décoller et on s'oriente en première partie sur une vitesse de croisière plan-plan. Même quand les femmes s'endorment et se couvrent d'un cocon, la magie n'opère pas. Confronté à cet événement défiant toute logique scientifique, le monde devrait être complètement chamboulé, devenir fou (comme dans Cellular), ici à part quelques mouvements éparses, le monde semble l'accepter de fait. Il faudra attendre les deux tiers du livre pour que les personnages décident de passer à l'action et par la même à donner un second souffle au roman.

Certains verront dans ce livre un élément rare à Stephen King, un roman engagé où l'auteur prenne la défense du droit des femmes, affirme clairement son opposition à Donald Trump, le consumérisme exacerbé et l'individualisme de la société généralisée.

Enfin, pour un quatre mains, il n'est pas évident de voir les parties écrites par Stephen et celles par Owen. Il semblerait qu'il se soit échangé les parties du roman, repris et complété chacun les parties de l'autre. Il y a bien quelques passages où ne retrouvant pas le style imagé de Stephen King, on devine qu'elle a été écrite par son fils.

S'il y a bien un point positif à ce roman est sa couverture que je trouve particulièrement réussie.

Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Malgré une excellente idée de départ, le récit ne parvient pas à convaincre. (beaucoup de longueurs, des protagonistes peu inspirés et un dénouement ennuyeux).
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j'adore
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Mouais... D'abord, c'est beaucoup trop long. J'ai sauté des passages et en ai lu d'autres en diagonale. Cette histoire aurait pu être rédigée en 250 pages. Ensuite, pour ce qui est du remplissage, il est très américain, c'est-à-dire dans le genre "je parle pour ne rien dire" parce que je veux ressembler à Will Smith et Eddy Murphy, et je décris des personnages caricaturaux au possible, hommes ou femmes. Enfin, il y a une espèce de trame philosophique ou de morale très puritano-biblique qui est censée amener le lecteur à réfléchir sur un monde sans le sexe opposé parce qu'on lui a fait trop de misères, au sexe opposé. Surtout les hommes envers les femmes. du coup, elles se barrent toutes dans un monde parallèle.
Non, ce n'est pas convaincant, comme placement du fiston pour reprendre le flambeau des nègres du père. le sujet aurait été sympa mais il aurait fallu le confier à Philip K. Dick s'il ne lui avait pas pris la lubie de mourir en 1982.
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