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sur 696 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec ce roman, je reviens vers mes premières amours littéraires que je n'ai jamais vraiment abandonnées mais que j'ai parfois délaissées pendant des périodes plus ou moins longues. En effet, c'est avec un roman de Stephen King (enfin plutôt Richard Bachman), que je suis rentré dans le monde littéraire pour adulte à l'âge de 13 ans. Je m'en souviens comme si c'était hier, le livre "Chantier" en mains reçu par un site de vente par correspondance bien connu à l'époque. Livre que j'ai dévoré en presque une soirée, même si ce n'était pas le meilleur de l'auteur. Après ça, je n'ai pas pu faire autrement que de lire tous ses livres durant mon adolescence.

Et bien force est de constater que plus de 30 ans plus tard, même si Stephen King a parfois du mal à se renouveler et surtout, pas mal de difficulté à boucler ses livres - il faut avouer que certaines fins de ses romans sont complètement bâclées, il n'a pas son égal pour décrire le genre humain et surtout toute la noirceur de celui-ci quand il est mis dans des situations de "survie".

C'est donc avec toujours autant de plaisir que j'ai lu ce roman qui, malgré certaines longueurs, m'a tenu en haleine de bout en bout.

A très bientôt Mister King, on n'oublie jamais ses premières Amour ... littéraires !
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Que feriez-vous sans elles? Si toutes les femmes s'endormaient peu à peu pour ne plus jamais se réveiller?

Dès qu'elles s'endorment, toutes les représentantes du sexe féminin sont enveloppées d'un cocon. On suivra le développement du phénomène dans la petite ville américaine de Dooling dont le shérif est une femme. Et le mari de cette chef de police est psychiatre dans rien de moins qu'une prison pour femmes.

Il s'agit donc de fantastique sur fond de guerre des sexes, ou plutôt avec une réflexion sur les rapports entre les hommes et les femmes. C'est aussi un contexte très américain : on parlera des armes, des Noirs tués par des policiers et même de « fake news »…

Pour moi, ce n'est pas le meilleur de King, car le duo père-fils n'a pas su créer la profondeur des personnages et l'intensité dramatique que j'ai aimées dans ses autres romans.

De plus, avec les méchants hommes qui battent ou trompent leurs femmes, avec les allusions à la pollution ou aux enjeux sociaux, le tout est un tantinet moralisateur. On peut le pardonner aux auteurs, car on en ferait peut-être autant si on devait supporter l'horreur politique qui les gouverne…

P.S. Une anecdote perso : les cocons imaginés par Stephen et Owen King m'ont rappelé une situation désagréable vécue dans les forêts boréales qui sont périodiquement attaquées par des épidémies de chenilles (livrée des forêts). En plus de manger les feuilles, ces petites bestioles tissent des cocons et les arbres sont recouverts de masses de fils blanchâtres. C'est l'horreur, après les forêts défoliées, ces boules de ouates et de fils collants, puis la marée de petits papillons brunâtres…
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Partout dans le monde, les femmes s'endorment et ne se réveillent plus. Elles ne meurent pas, mais sont entourées d'un cocon, comme des chrysalides, dont il est bien dangereux de vouloir les délivrer. Les médias appellent cette terrifiante épidémie de sommeil Aurora. Seule Evie s'endort et se réveille à sa guise. Cette jeune femme sortie de nulle part parle en outre aux animaux et semble venir de plus loin que le temps. Où vont les femmes qui s'endorment ? Que va-t-il advenir des hommes, du monde ? Il semble en tout cas que tout converge vers la prison de Dooling, dans les Appalaches.

Je n'en dis pas plus et je ne donne aucun nom de personnage, hormis celui d'Evie. Sachez que vous croiserez aussi un renard, un tigre blanc, un paon majestueux et un serpent rouge. Vous aurez bien le temps de faire connaissance avec tout le monde pendant les 720 pages de roman écrit à quatre mains. On sent surtout la patte de Stephen King, surtout quand comme moi – et comme de nombreux autres fans –, on a quasiment lu toute la production du bonhomme. Il est bien difficile de savoir quelles sont les contributions respectives de papa et de fiston King. Cependant, il y a des maladresses qui sont tristement dignes d'un premier roamn : à se demander si le môme n'a pas écrit la majorité du bouquin et si le daron n'est pas juste passé derrière en signant de son prénom pour assurer une bonne reconaissance au bouquin. Mais on s'en fout un peu, finalement : on tient entre les mains un assez bon bouquin, même s'il compte quelque 200 pages en trop. Mais il comme ça le King, il ne sait pas faire court quand il n'écrit pas de nouvelles. Et il ne sait pas non plus résister à l'envie de supplicier des animaux : lapins, chat et chien, on a un beau panel de bestioles en souffrance ici !

Ce roman féministe – n'ayons pas peur des mots – m'a beaucoup rappelé d'autres textes du King, notamment Jessie, Dolores Claiborne et Rose Madder, où des femmes se battent pour leur survie face aux hommes ou au pouvoir masculin. Dans Sleeping Beauties, King père et fils opposent les principes féminins et masculins, mais sans en rendre un tout blanc et l'autre tout noir. Il y a des pommes pourries et des pommes d'or dans les deux paniers. La conclusion du roman est pleine d'espoir, mais aussi de fêlures. Rome ne s'est pas faite en un jour et il faut de la patience pour extirper certaines mauvaises habitudes. Mais mais mais... parce qu'il y a des mais. Déjà, comme je l'ai dit : des maladresses et des longueurs. Et surtout un propos qui appuie trop lourdement sur la culpabilité des hommes et qui verse un peu dans l'angélisme. Oui, les King, on a compris : on sait que vous avez conscience du problème et que vous êtes du côté des femmes. Dommage que votre roman surfe sur vague Weinstein au lieu de s'y attaquer de front.

Je vous laisse avec plusieurs extraits de ce roman doucement horrifique. Pensez-y si vous êtes une femme : accepteriez-vous de vous endormir si ça signifie que vous serez séparées de tous les hommes de votre vie ? Et pensez-y vous êtes un homme : que vous inspirent ces femmes endormies toutes prêtes à vous déchirer en morceaux si vous essayez de les extraire de leur cocon ?
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J'avais quelques appréhensions en commençant la lecture de « Sleeping Beauties ». Un peu à cause de toutes les critiques mitigées voire carrément acerbes que j'ai pu lire. Mais surtout parce que j'avais peur d'être déçue : et si deux King pour le prix d'un donnait un roman surfait. Pourtant, le thème du roman m'emballait : que deviendrait le monde si toutes les femmes s'endormaient et que les hommes se retrouvaient seuls d'un coup ?

Alors, il est vrai que ce n'est pas du pur Stephen King… On sent bien qu'il n'est pas seul à écrire. Il y a quelques longueurs, c'est un peu lent au début et le suspens met du temps à se faire sentir…

Mais…

Tout de même, on perçoit, au détour de nombreuses pages, l'humour noir acéré du maître du fantastique ainsi que son regard critique sans concession sur la nature humaine.

On retrouve également de nombreux motifs présents dans d'autres de ses romans, comme autant de clins d'oeil, qui m'ont fait penser notamment à « La ligne verte » et à « ça » : le gardien de prison un peu sadique, le groupe d'ados qui joue les caïds, la folie, la petite ville tranquille au centre d'une manifestation fantastique qui dépasse l'entendement, où tout commence et tout finit, les papillons de nuit, un être investi d'une mission qui par son souffle peut guérir mais aussi apporter la mort.

C'est un vrai roman fantastique avec ce qu'il a d'angoissant par l'intrusion du surnaturel dans un monde on ne peut plus réel, à une époque qui est la nôtre. Et le suspense, même s'il s'installe relativement piano piano au début va crescendo, à tel point que j'ai parfois dû me forcer à poser le livre pour dormir ou pour effectuer mes tâches de la journée.

Et puis, il y a surtout une vraie réflexion sur le rôle des femmes, perçues comme celles qui contrebalancent, depuis la nuit des temps, la barbarie des hommes. Je me suis plusieurs fois surprise à penser que, si une femme avait écrit certaines lignes de ce roman, on l'aurait taxée de féministe vengeresse. Ici, ce sont deux hommes qui écrivent et qui rendent un bel hommage aux femmes me semble-t-il.

J'ai également beaucoup apprécié le jeu sur la symbolique, notamment dans le choix des différents animaux étroitement liés au phénomène surnaturel : courage, renaissance, libre arbitre, fertilité, immortalité. L'idée même de renaissance et de transformation du monde et de notre regard se situe dans les cocons qui entourent les femmes et dans les papillons de nuit. Si on s'arrête au texte seul sans creuser ce qui se cache subtilement, on passe à côté d'une partie du roman.

Bref, au final, c'est un bon King au carré que je suis contente d'avoir découvert et que je ne regrette absolument pas d'avoir lu. Sauf quand, lorsque je l'endors, quelque chose vient chatouiller ma joue ou mon nez...
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Sortie en france en 2018 (grand format) et 2019 (poche), "Sleeping beauties" se voit ici adapté en "comics book".
Au scénario original nous retrouvons Stephen King et son fils cadet Owen, pour ce qui est de l'adaptation et des dessins ce sont Rio Youers, Alison Sampson et Triona Farrell qui sont aux manettes
Nous sommes sur une histoire fantastique teintée d'horreur mettant en avant une épidémie ravageant le monde à vitesse grand V.
Cette épidémie se voit endormir profondément les femmes sur lesquels un cocon de toile se forme.
Si vous réveillez ces femmes, une fureur incommensurable s'en dégage et elles massacrent tout individu à proximité.
L'histoire est aussi belle qu'effrayante, comme Stephen King sait si bien le faire, et le format "bd" permet de bien visualiser les fait, de plus vu que le livre est très gros, cet album est une manière douce de découvrir cette histoire sans appréhension.
Ici nous sommes sur un tome 1 mais comme il fait 128 pages, nous avons le temps de bien entamer l'histoire, mais attention, j'ai tout de même hâte de pouvoir lire le second tome car c'est addictif.
En ce qui concerne les dessins, c'est efficace et assez joli même si certaines planches sont meilleurs que d'autres mais globalement c'est bien agréable. Les couleurs elle, sont tout à fait adaptées à l'histoire.
Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet album.
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Père et fils King poursuivent l'oeuvre du maître dans la grande tradition : il n'y a pas de doute, c'est un pavé. J'avais hésité à me lancer dans Sleeping Beauties. le résumé ne m'enchantait pas plus que cela et je n'avais pas lu de roman de King depuis très, très longtemps. Mais le vote Twitter mensuel a fait des siennes. le mois de septembre s'est alors consacrée à Sleeping Beauties.

J'ai été dans un premier temps surprise. L'histoire est un peu différente de ce que j'imaginais, plus apocalyptique que post-apocalyptique. Mais ce n'est pas désagréable, Stephen King ayant déjà remarquablement réussi dans le genre avec le Fléau. On retrouve ici des éléments similaires à cette autre oeuvre. le premier est un ensemble de personnages variés aux caractères approfondis. Certains comme Franck ou Jeanette Sorley brillent par le fait qu'ils ne soient pas manichéens mais des accidentés de la vie qui luttent pour leurs valeurs et leurs personnes qui leur sont chers.

Le bémol, c'est que d'autres au contraire sont parfois assez caricaturaux. L'un des gardiens de prison abusent des détenus. La fameuse Eve a tendance à flotter de manière irréelle au-dessus du reste de la galerie de personnages comme une créature hors normes. le problème est que je n'ai finalement aucune empathie pour elle, voire l'ai trouvé assez agaçante par moments.

Comme je l'ai dit plus haut, le roman est assez long. Pourtant je n'ai pas vraiment trouvé de longueurs qui nuisaient au roman. le début est toujours un peu long : Stephen King et Owen mettent du temps à poser leur histoire, leur contexte et leurs personnages. Mais les habitués de King connaissent déjà cette manie de l'auteur. Personnellement, je trouve que c'est un moyen de construire de l'attachement envers les personnages pour ce qui leur arrive par la suite nous émeut encore plus.

L'histoire n'est finalement pas si horrifique que cela. Il y a quelques passages un peu gores dans le récit, mais sans que ce soit très souvent. En ce la, on voit que les auteurs ont surtout chercher à construire un roman qui offrait une critique du monde contemporain, notamment dans les rapports entre les deux sexes. En un sens, ce texte se veut éminemment politique.

Et cette partie plus politique et sociale pêche un peu. Certains personnages deviennent des caricatures de mâles violents à la recherche de victimes à dominer, là où les femmes sont placées en victimes éternelles. Ces passages manquent un peu de subtilité, ce qui nuit à la portée du message qui devient très manichéen. Les femmes moins agressives face à des hommes incapables de contrôler leur goût pour la violence. Mais heureusement, la plupart des moments sont au début récit et finissent par s'atténuer.

Plus précisément, il y a également le problème d'Eve mais aussi cette stricte séparation entre les sexes qui perpétuent l'idée que la femme est une créature uniforme déifiée. Il n'y a pas de pendant d'Eve en version masculine, on reste donc dans une idée de sacralisation de la femme qui si elle paraît séduisante de prime abord, continue à la placer comme un Autre lointain pour lequel il est impossible d'avoir de l'empathie.

En conclusion, c'est un roman intéressant qui s'inscrit aussi bien dans la continuité des KIng qu'il crée une tentative de se renouveler. On retrouve tous les éléments qu'on aime : une écriture directe et efficace, des personnages terriblement humains et des moments de violence sanglante. Dommage cependant que la volonté de passer un message d'entente et de tolérance soit noyé dans des éléments caricaturaux qui décrédibilise le message.


Lien : https://lageekosophe.com/
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Un roman fantastique avec un brin de fantaisie, une touche de huis-clos, une critique de la société et plus particulièrement du comportement des hommes et une lecture agréable et difficile à lâcher malgré quelques passages pouvant paraitre un peu lent.
Lien : http://club-stephenking.fr/5..
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Stephen King se met en quatre pour nous hérisser le poil…. Il (dé ?)embauche son fils Owen, et à eux deux nous embarquent dans une histoire fantastique féministe de 840 pages.
Et ce livre fait polémique. Ce livre fait polémique entre mon crâne et mon coeur.
D'un côté, je suis emballée tout du long par cette histoire incroyable – le résumé, brièvement si possible : une étrange femme débarque à Dooling, petite ville du Maine. Elle se fait appeler Evie et semble posséder un étrange penchant pour l'ultra-violence envers la gente masculine. Pendant ce temps, les femmes qui s'endorment ne se réveillent plus et sont recouvertes d'étranges filaments blancs, semblables à des cocons de papillons de nuit, lesquels semblent avoir envahi les alentours. Si par malheur on tente d'enlever ces filaments, un déferlement de violence s'ensuit… Et cela se produit dans le monde entier : toutes les femmes, enfants, adultes, dorment et ne se réveillent plus ! Mais que se passe-t-il ?!
Sur ce thème, les deux diaboliques King tissent une toile comme seul le maitre en connait le secret : proximité, réalisme, vies ordinaires qui soudainement basculent dans le fantastique et l'incongru. La sauce prend. Les personnages ont un air de déjà-vu, on est en famille, une saveur familière dans les noms et les situations de petite ville en apparence bien tranquille… Une prison pour femmes, des petits secrets, des méchants bien haïssables : c'est bon, c'est sûr, on est dans un roman de Stephen King.

Mais sur la fin, attention spoiler !,
Mais sinon, plus sérieusement, j'ai bien aimé la fin douce-amère, le prologue, la leçon de moral de toute l'histoire. Un peu trop lisse à mon goût cependant.



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Lire un Stephen King, c'est toujours quelque chose de particulier. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber... On est souvent surpris, heureux après avoir lu l'un de ses livres. Quelques fois déçu car les attentes sont grandes. Mes attentes étaient grandes d'une part parce que Stephen King écrivait avec son fils Owen, mais aussi parce que le résumé mettait l'eau à la bouche. Mais aussi et surtout parce que Stephen King est tout simplement mon auteur préféré, juste devant Maxime Chattam, J.K Rowling et Pierre Bottero.

Le résumé est simple et efficace :

Les femmes sur toute la planète s'endorment du jour au lendemain sans explication et un cocon les entoure laissant les hommes livrés à eux-même. Et attention à ne pas les réveiller car elles ont tendance à s'énerver...Une seule femme, Evie, semble immunisée contre ce phénomène baptisé Aurora. Les hommes vont donc se déchirés comme ils savent si bien le faire pour savoir ce qu'il faut faire d'elle. La protéger, l'étudier, la tuer. Tellement de choix qui peuvent décider de la survie de l'espèce humaine...

Un résumé qui laisse donc présager d'une belle intrigue et de bons moments de lectures en perspective. Ajoutez à cela un petit côté fantastique (on ne change pas une équipe qui gagne avec Stephen King), un peu de bagarre également et vous aurez une bonne idée de ce que à quoi vous aurez droit en lisant Sleeping Beauties.

J'ai beaucoup aimé donc l'histoire qui est originale, bien construite. Il y a beaucoup de personnages, on peut être un peu perdu au début mais après que l'histoire se soit bien mise en place, on visualise bien les différents lieux et personnages.
Les personnages sont riches en détails malgré ce que j'ai pu lire de négatifs sur ce point dans d'autres critiques. Ils apportent chacun leur pierre à l'édifice. Il y a aussi quelques moments plein d'humour dont Stephen King a le secret, ou peut-être son fils si l'humour est héréditaire...

C'est un roman qui met en avant le rôle de la femme dans notre société comme c'est souvent le cas avec King. Il nous livre ici une vision de ce que pourrait être un monde constitué seulement d'hommes. Cela peut faire froid dans le dos... Heureusement, ce n'est que de la fiction...

Ce fut en tout cas un grand plaisir de lecture. Le livre fait 830 pages, il y a comme souvent avec King, quelques longueurs mais on lui pardonne facilement tant le livre est bien écrit et tant son imagination est inépuisable...







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Once upon a time a lot of Belles of bois dormant...
Que ferais-tu sans nous, Minou?

Une étrange épidémie du sommeil se répand dans le Monde.
AURORA.
Elle ne touche que les femmes.
Ces dernières s'endorment.
Elles ne meurent pas, mais un cocon se tisse autour d'elle.
Comme une chrysalide.
N'essaie pas de les réveiller ... tu risques de le regretter Minou : elles se transforment en bête sanguinaire.
Certaines s 'abandonnent vite fait pour coconner.
D'autres luttent par tous les moyens contre le sommeil.
Café. Claques. Coke. Tout y passe.

Bienvenue à Dooling petite ville dans les Appalaches.
(Koa?! On n' est pas le Maine ??!? C'est quoi st'arnaque ?! )
Cette ville n'est pas épargnée par le phénomène.
Sauf que là-bas une jeune femme semble ne pas être affectée par l'épidémie et sieste à sa guise :
E V I E
Sortie de nulle part elle a été arrêtée pour l'explosion d'un labo de Meth.
Elle est donc incarcérée dans la prison pour femmes de Dooling ; où ces dernières s'endorment petit à petit.

Evie a l'air de savoir pas mal de choses sur ce qui leur arrive ...
[ Ah je ne t'ai pas dit ? Elle parle aussi aux animaux : rats, renard .... ]
La nouvelle d'une "femme réveillée" se répand.
Dans un monde où les hommes commencent à péter les plombs : certains sont prêts à tout pour réveiller leur compagne, leur fille.
Cette Evie, cette femme, peut-elle les aider ?
Faut-il La tuer ? l'étudier ? L'analyser ?
Qui est-elle?
As tu déjà imaginé un monde sans femme ?
Et s'il y avait quelque ...quelque chose de l'autre côté de l'arbre ... 🌳
tu aimes les papillons ?!
*** *** ***

Prêt Minou ?
Parce que là c'est happy hour chez les King : père et fils.
(Bon. Pas vu la différence ... Junior devait taper à l'ordi ce qu'inventait son Daron)
Un bon pavé de 820 pages.
#Blurps. Il m'a fait les bras pinaise.

Certains l' ont trouvé loooong.
PAS MOI.
hého ?! c'est du KING hein !? alors Minou si tu connais, toi même tu sais qu'il aime prendre son temps pour poser le décor et surtout ses personnages.
King touch quoi !

C'est étoffé. Après on adhère ou pas.
Et là ben ya du monde ! (Tu vas faire la connaissance d'une bonne partie de Dooling. (Cf liste de personnages à la fin = j'ai compté : 69 personnages + 1 renard. Sisi)
Donc il y a la (très) grosse moitié du livre qui n'est que ça, alors forcément, ça avance lentement mais ça monte doucement pour ensuite basculer dans l'action, que tu as envie de lire d'une traite !

tu l'auras deviné : c'est du fantastique. Ambiance apocalyptique/ strangers things /monde à l'envers et survivor à la walking dead (sans zombie).

Ptit Bémol. C'est vrai la fin est un peu baclée.
Ok.
J'aurais imaginé autre chose.
Ok.
Quelque chose de plus percutant.
Peut être.
Nan c'est sûr en fait.
[ Mais je ne peux rien dire bien sûr ]
en même temps King, rate souvent ses fins. Tssss.

Certaines questions restent sans réponse. #EtElleEstOuEvieBordel
En tout cas j' ai trouvé CELA très cinématographique et actuel avec la question de place de la Femme dans le Monde.
Ce n'est pas le meilleur King que j'ai lu, mais je l'ai trouvé plaisant à lire et l'idée originale.

Qu'est ce que j'aimerais moi aussi m' endormir dans un cocon. Là. Maintenant. #Dodo #PasDeVacsPourMimi


* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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